1917 : la paix impossible Jean-Yves Le Naour
Résumé
Année trouble pour le président Raymond Poincaré qui ne retient que le doute qui saisit les Français, 1917 est aussi l'année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XXe siècle avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchévique. La guerre, qui n'est plus nationale mais devient idéologique, est en train d'échapper aux Européens et un monde nouveau d'apparaître, coincé entre deux messianismes : l'idéalisme wilsonien et le communisme. 1917 est surtout l'année de l'épuisement où chacun cherche une porte de sortie honorable. Le gouvernement Français, autour de Joseph Caillaux, entame des pourparlers avec Berlin ; l'Autriche-Hongrie, en la personne de Charles Ier, approche les Alliés pour chercher une voie transactionnelle ; même le pape Benoît XV y va de son projet de paix. Jean-Yves Le Naour met son talent narratif au service de l'Histoire et raconte cette année de paix impossible. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n'épargne pas les grandes figures que la mémoire a statufié. De l'échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l'Autriche aux basses manoeuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé. Quand l'histoire se raconte, elle est plus romanesque que la fiction.
- Auteur :
- Le Naour, Jean-Yves
- Éditeur :
- Paris, Perrin, 2015
- Genre :
- Documentaire
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (420 p.)
- ISBN :
- 9782262030377.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
La paix comme arme de guerre - « Nous ne désirons
ni conquête, ni domination »
Les Etats-Unis entrent dans la mêlée- « La paix sans victoire »
- « Les Allemands manigancent quelque chose »
- L’ange que les Allemands ont transformé en bête
- « Ce n’est plus l’heure de jeter nos regards en arrière »
- La révolution russe
« La paix sans annexions ni indemnités »- « Demain il sera trop tard »
- « La nation russe a fait son 89 »
- « Toute la force de la démocratie russe
est dans son élan révolutionnaire » - « Une révolution contre la guerre »
- Vers la victoire en vingt-quatre heures chrono
L’expérience Nivelle- « De lui, je ferai ce que je voudrai »
- « Nous romprons le front allemand quand nous voudrons »
- « Placer les forces britanniques
sous l’autorité des Français est une folie »
- Vers la défaite
en vingt-quatre heures chrono- « Marchez, tout s’arrangera »
- « Jusqu’où ira la retraite précipitée de l’ennemi ? »
- « Que nous veut ce spahi ? »
- Chronique d’une défaite annoncée
- « Ne jugeons pas les gens sur leur mine »
- « Le plateau de Craonne est virtuellement pris »
- « J’ai donné ma démission »
- Surprise !
- Le massacre de trop
- « Jamais échec ne fut plus piteux et plus complet »
- « Vous faites tuer inutilement des hommes »
- « Nivelle pensait jeter du lest »
- Il n’est pas possible que l’on sacrifie
les enfants de la patrie
- à bas la guerre !
La grève des tranchées- « C’est la paix qu’il nous faut »
- « Une action concertée longtemps à l’avance »
- « Nous sommes en grève »
- Permissions ! Permissions !
- « Il faut faire des exemples »
- à bas la vie chère !
« Les patrons au front.
Les poilus reviendront »- « Pas de lutte des classes »
- Un 1er mai de combat
- « On s’en fout, on aura nos vingt sous ! »
- « Cela sent le Boche »
- Stockholm !
La paix des socialistes- « Si ça pouvait amener la paix »
- Paris-Stockholm… via Petrograd
- « La plus belle carte du jeu allemand »
- « C’est avant tout à la révolution russe
que nous répondons oui » - « Non, messieurs, la paix ne peut sortir
que de la victoire »
- La paix nom de Dieu !
L’appel du pape Benoît XV- « Le Père qui aime tous ses enfants »
- Une « paix boche » ?
- « Tout est perdu »
- L’Autriche-Hongrie malade de la guerre
- « Cet Etat n’a aucun droit à l’existence »
- « Il faut absolument faire la paix, je le veux à tout prix »
- « Il n’y a pas lieu d’engager une conversation »
- « Vous avez été d’une correction absolue à notre égard »
- « Quelques mois encore et l’Autriche est finie »
- L’Allemagne malade de la paix
- Delenda est Bitannia
- « Wenn schon, denn schon »
- « Bernés et vaincus »
- « On a changé les hommes mais pas le système »
- « Le haut commandement ne s’occupera plus de politique »
- L’effondrement italien
- « Le boucher de l’Isonzo »
- La crise
- La débâcle de Caporetto
- Une divine surprise ?
- A l’Est rien de nouveau ?
- « Tout est bien qui finit bien »
- « Jérusalem pour Noël »
- « Un foyer national juif »
- Le bolchevisme, c’est la paix !
La Russie d’une révolution à l’autre- « L’armée est au bord de l’abîme »
- Le retour de Lénine
- « La situation est tout à fait mûre
pour la prise du pouvoir »
- Jusqu’au bout
- Le complot
- « Je vous accuse d’avoir trahi les intérêts de la France »
- « Durera-t-il ? »
- « M. Malvy, ex-ministre de l’Intérieur,
est un traître » - « Le pays doit savoir qu’il est défendu »
- Conclusion
« Ça va barder ! » - Notes
- INTRODUCTION
La paix comme arme de guerre - « Nous ne désirons ni conquête, ni domination »
Les Etats-Unis entrent dans la mêlée - La révolution russe
« La paix sans annexions ni indemnités » - Vers la victoire en vingt-quatre heures chrono
L’expérience Nivelle - Vers la défaite en vingt-quatre heures chrono
- Chronique d’une défaite annoncée
- Le massacre de trop
- A bas la guerre !
La grève des tranchées - A bas la vie chère !
« Les patrons au front. Les poilus reviendront » - Stockholm !
La paix des socialistes - La paix nom de Dieu !
L’appel du pape Benoît XV - L’Autriche-Hongrie malade de la guerre
- L’Allemagne malade de la paix
- L’effondrement italien
- A l’Est rien de nouveau ?
- Le bolchevisme, c’est la paix !
La Russie d’une révolution à l’autre - Jusqu’au bout
- Jusqu’au bout
- CONCLUSION
« Ça va barder ! »
- INTRODUCTION
- Index
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