1918 - L'étrange victoire Jean-Yves Le Naour
Résumé
L'issue de la première guerre mondiale est connue de tous et pourtant, en avançant avec les doutes, les peurs et les tâtonnements des contemporains, Jean-Yves Le Naour relate une année à suspens. Il ravive de sa plume romancée le cours d'une année cahotique qui conduit à l'étrange victoire des Alliés. Au printemps 1918, par trois fois – en mars, avril et mai –, Français et Britanniques ont le sentiment de frôler la défaite. On a l'impression de rejouer septembre 1914 ! On se bat sur la Marne et Paris, bombardé, est en proie à la panique. De tous côtés, les fronts se resserrent : depuis mars 1918, la paix signée avec la Russie bolchevique libère 1 million de soldats allemands sur l'ouest. Une course contre la montre s'engage avec un unique objectif : tenir. En 1918, rien n'était écrit et l'Allemagne pouvait encore l'emporter ! Fidèle aux précédents volumes, ce dernier opus dévoile les coulisses politiques et la cuisine des états-majors en s'appuyant sur des sources inédites : les rivalités entre Pétain, Foch et le Britannique Douglas Haig, les guerres d'ego qui ont paralysé la situation au point de compromettre la défense nationale. Fait nouveau, par rapport à 1914-1917, les militaires sont désormais sous la coupe de Clemenceau et de Lloyd George. "Le Tigre" caresse même le rêve de prendre lui-même le commandement unique du front occidental avant de le faire déléguer à Foch qui déclenche l'offensive finale qui jettera à bas les Empires centraux. Passant d'un front à l'autre, Jean-Yves Le Naour nous entraîne jusqu'à la victoire en trompe l'oeil, la joie de la paix étant lourde des guerres futures.
- Auteur :
- Le Naour, Jean-Yves
- Éditeur :
- Paris, Perrin, 2016
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (410 p.)
- ISBN :
- 9782262030384.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
La corde au cou - « Nous tiendrons »
- « Qu’est-ce qu’ils vont déguster ! »
- « Nous ne pouvons pas aller chercher la victoire sur l’Euphrate »
- « Je ne suis pas pour l’offensive, parce que nous n’en avons pas le moyen »
- Défense élastique et tensions gouvernementales
- « Le Boche n’attaquera pas »
- Paix révolutionnaire ou impérialiste ?
- Quand l’Allemagne cache son jeu
- Le bluff de Trotski
- Coup de poker
- Conditions de paix et buts de guerre
- « Jusqu’à la mort »
- La paix en quatorze points
- « Vous y croyez ? »
- Vive la paix ! À bas Clemenceau ! Vive la paix ! A bas Clemenceau !
- « Si la Chambre me renverse… »
- « Rubiconnerie »
- « Je fais la guerre »
- « Arrêter l’horrible carnage »
- Paris sous les bombes
- « Du travail d’assassins »
- Avions contre canons
- « L’exemple du mépris du danger »
- Espions et fétiches
- « C’est un canon boche tirant à 120 kilomètres qui a bombardé Paris »
- L’inhumaine grosse Bertha
- Panier de crabes
- « Il ne suffit pas de réclamer le droit au commandement »
- « C’est le maximum à espérer »
- « Taisez-vous ! »
- Le jour où
les Alliés ont failli perdre la guerre- « L’ennemi n’avait rien su »
- « Un tonnerre à rendre fou »
- « Un immense Sedan »
- « Nous sommes au bord d’une catastrophe »
- « Une journée historique »
- Georgette attaque dans les Flandres
- « Ils sont fichus »
- « Un progrès énorme »
- « Notre armée sera bientôt réduite à l’impuissance »
- « Tant que les Alliés resteront liés, tout ne sera pas perdu »
- L’affaire Czernin
- « Le comte Czernin a menti ! »
- « Il y a des consciences pourries »
- « Ce n’est pas le moment de faire de l’histoire »
- Les Américains sont en retard !
- « Comme bon vous semblera »
- « Vous acceptez le risque de nous voir rejetés sur la Loire ? »
- Joli mois de mai
- « Le mouvement est sans issue »
- Le bruit des grenouilles
- « Debout les héros de la Marne ! »
- « Nous nous battrons sur la Loire »
- « Je ne sais pas ce que veulent ces gens-là »
- Le retournement
- « Y aller à fond »
- « Il nous use »
- « Je les ai sauvés, mais ils ne le méritent pas »
- « L’océan semble bien étroit aujourd’hui »
- « Le souffle de la victoire passe sur nos têtes »
- De la discorde chez l’ennemi
- « Pas de fin de la guerre par une décision militaire »
- « On se demande ce qui se passe chez les Boches »
- « Je ne peux plus espérer »
- « Tirer le bilan »
- « Le métier des armes ne s’apprend pas en quelques mois »
- « Si la proposition de paix vient de Vienne, elle doit être refusée »
- Le soleil d’Orient
- « Ne pleurez pas pour si peu »
- « La date la plus importante de toute la guerre »
- « Cela va trop bien »
- « Il n’y a rien à attendre d’alliés aussi veules »
- « Finis Austriae »
- La fin de l’Allemagne impériale
- « Il vaut mieux cesser la lutte »
- « Le président des Etats-Unis répondra d’accord avec ses Alliés »
- « Il n’y a plus rien à espérer, l’Allemagne est perdue »
- « Je ne laisserai pas saboter la victoire »
- « La révolution sociale est inéluctable »
- « Trahison ! Trahison ! »
- Conclusion
Le jour où la guerre s’est arrêtée - Notes
- INTRODUCTIONLa corde au cou
- « Nous tiendrons »
- Paix révolutionnaire ou impérialiste ?
- Conditions de paix et buts de guerre
- Vive la paix ! A bas Clemenceau !
- Paris sous les bombes
- Panier de crabes
- Le jour où les Alliés ont failli perdre la guerre
- Georgette attaque dans les Flandres
- L’affaire Czernin
- Les Américains sont en retard !
- Joli mois de mai
- Le retournement
- De la discorde chez l’ennemi
- Le soleil d’Orient
- La fin de l’Allemagne impériale
- CONCLUSION Le jour où la guerre s’est arrêtée
- Index
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