Récits avec figures Antonio Tabucchi Bernard Comment (trad.)
Résumé
Que ressent-on devant une oeuvre d'art ? La partition que joue Antonio Tabucchi dans ses Récits avec figures nous fait voyager à travers ses textes inspirés, de façon apparente ou non, par des peintures, des dessins et des photographies. Entre jour et nuit, pluie, soleil et songes, ce recueil explore et célèbre le lien de toujours entre l'art et la littérature. L'auteur nous emmène à Lisbonne, en Toscane, auprès de Pessoa ou au coeur de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, par le biais de nouvelles, de courts textes analytiques ou de récits à la frontière entre la rêverie et l'autobiographie.
- Auteur :
- Tabucchi, Antonio
- Traducteur :
- Comment, Bernard
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, 2021
- Genre :
- Récit
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (274 p.)
- ISBN :
- 9782070140817.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- NOTE DE L’AUTEUR
- adagios
- Meilleures salutations
- Flammes
- Soir de pluie sur une digue en Hollande
- Les vacances de Bernardo Soares
- Lontano
- Le Peintre et ses créatures
- Une fenêtre sur l’inconnu
- Récit de l’homme de papier
- 1
- Que ferai-je dans la vie, l’émigré astral ?
- 2
- Et la ville, à présent, est comme la carte de mes humiliations et de mes échecs :
- 3
- Rien n’a changé. Sauf peut-être les mœurs, les cérémonies, les danses. Mais le geste des mains qui protègent la tête est demeuré le même.
- 4
- Le corps se tord, il se démène, se débat, tombe épuisé, les genoux repliés, devient livide, se gonfle, bave et saigne.
- 5
- Rien n’a changé. Sauf le cours des fleuves, la ligne des forêts, du littoral, des déserts et des glaciers. Au milieu de ces paysages l’animula vague, disparaît, revient, s’approche, s’éloigne, étrangère à elle-même, insaisissable, tantôt certaine, tantôt incertaine de sa propre existence, tandis que le corps est là, il est là, il est là, et ne trouve pas de refuge.
- 6
- Tu travailles pour le vent, qui tourbillonne, qui disperse, terrible condamnation que la vie.
- 7
- À défaut d’être charmé, le serpent te mordra. Mais quel profit pour le charmeur ?
- 8
- Tu me reconnais, l’air, toi qui as connu les choses qui autrefois furent miennes ?
- 9
- Personne ne peut écrire un livre. Pour qu’un livre existe vraiment il faut l’aurore et le crépuscule, des siècles, des armes et la mer qui unit et qui sépare.
- 10
- Épuisés de fatigue, nous ne savons où aller, étrangers à nos villes.
- 11
- L’unique chose qui n’existe pas c’est l’oubli.
- 1
- En rêvant avec Dacosta
- Sur la route de Möbius
- Une nuit inoubliable
- Attention, on ne se réveille plus
- Une lettre retrouvée
- Double énigme
- Les céphalées du Minotaure
- Nuit d’un rêve du milieu de l’hiver
- andanti con brio
- Les héritiers remercient
- 1. bleu céruléum
- 2. bleu de cobalt
- 3. bleu d’outremer
- 4. vermillon
- 5. vert mousse
- 6. jaune d’or
- 7. violet de cobalt
- 8. laque de garance
- 9. jaune baryte
- 10. ocre jaune
- 11. vert véronèse
- 12. indigo
- 13. orange
- 14. jaune citron
- 15. blanc pur
- 16. terre de sienne naturelle
- 17. noir somptueux
- 18. terre d’ombre naturelle
- 19. terre de sienne brûlée
- 20. toutes les couleurs
- Un choix difficile
- La Femme-au-Chapeau
- Un curandeiro dans la ville sur l’eau
- Les héritiers remercient
- ariettes
- Le docteur Pereira est arrivé
- Le voyageur immobile
- Portraits de Stevenson
- Géographies
- Épices, dentelles, voyages lointains
- Cher Mur, je t’écris…
- Journal crétois avec sinopie
- Cafés parisiens
- Pour un catalogue qui n’existe pas
- appendices
- note d’éditeur pour l’édition originale
- provenance des textes et notes
- les artistes et œuvres de ce livre
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