Une fille, qui danse : roman Julian Barnes traduit de l'anglais par Jean-Pierre Aoustin
Coup de cœur
« Une fille, qui danse » s’ouvre sur les souvenirs de jeunesse de Tony Webster, dans l’Angleterre des années soixante. Etudiant à l’université, il rencontre Veronica, qu’il fréquente quelques mois avant que leurs divergences de caractère et leur manque d’affinités ne les séparent. Peu de temps après leur séparation, Veronica sort avec Adrian, l’un des meilleurs amis de Tony, étudiant brillant et admiré par tous. Peu après, Tony apprend le suicide d’Adrian. Puis Julian Barnes nous entraîne quarante plus tard, alors que Tony vient juste de prendre sa retraite. Un jour, il reçoit un don par testament : la mère de Veronica – qu’il n’a vue qu’une seule fois dans sa vie - lui lègue une petite somme d'argent ainsi que le journal intime d’Adrian. Pour comprendre cet héritage aussi étrange qu’inattendu, Tony doit revenir sur son passé. Il se remémore sa vie d’alors, son amour de jeunesse et son étrange famille, sa petite bande d’amis et leurs discussions philosophiques jusqu’au bout de la nuit. Il se rappelle le jeune homme qu'il était et refait le chemin jusqu’à l’homme qu'il est devenu. Mais, à mesure qu’il se replonge dans ses souvenirs et qu’il essaie d’en livrer un récit objectif, ses certitudes s’écroulent. Reconsidérant les faits à la lumière de nouvelles informations, il constate que le temps qui passe modifie parfois considérablement la perception des événements. Certains épisodes de son passé lui apparaissant désormais différemment, il se voit peu à peu contraint de reconsidérer son rôle dans le suicide d’Adrian.
Résumé
Ceux qui veulent nier le passage du temps disent : quarante ans, ce n’est rien, à cinquante ans on est dans la fleur de l’âge, la soixantaine est la nouvelle quarantaine et ainsi de suite. Je sais pour ma part qu’il y a un temps objectif, mais aussi un temps subjectif… le vrai, qui se mesure dans notre relation à la mémoire. Alors, quand cette chose étrange est arrivée, quand ces nouveaux souvenirs me sont soudain revenus, ç'a été comme si, pendant ce moment-là, le temps avait été inversé… Comme si le fleuve avait coulé vers l’amont. Tony, la soixantaine, a pris sa retraite. Il a connu une existence assez terne, un mariage qui l’a été aussi. Autrefois il a beaucoup fréquenté Veronica, mais ils se sont éloignés l’un de l’autre. Apprenant un peu plus tard qu’elle sortait avec Adrian, le plus brillant de ses anciens condisciples de lycée et de fac, la colère et la déception lui ont fait écrire une lettre épouvantable aux deux amoureux. Peu après, il apprendra le suicide d’Adrian. Pourquoi Adrian s’est-il tué ? Quarante ans plus tard, le passé va ressurgir, des souvenirs soigneusement occultés remonter à la surface - Veronica dansant un soir pour Tony, un week-end dérangeant chez ses parents à elle… Et puis, soudain, la lettre d’un notaire, un testament difficile à comprendre et finalement, la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d’"Une fille, qui danse".
- Auteur :
- Barnes, Julian (1946-....)
- Traducteur :
- Aoustin, Jean-Pierre
- Éditeur :
- [Paris], Mercure de France, impr. 2012
- Collection :
- Bibliothèque étrangère
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français ; d'ouvrage original, anglais.
- Pays :
- France.
- Traduction de l'ouvrage :
- The sense of an ending
- Description du livre original :
- 1 vol. (192 p.) ; 21 cm
- ISBN :
- 9782715232495.
- Domaine public :
- Non
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