Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France : 22 août 1914 Jean-Michel Steg
Résumé
27 000 Français sont tués le 22 août 1914, le jour le plus sanglant de l’histoire de France. C’est quatre fois plus qu’à Waterloo, autant que durant les huit années de la guerre d’Algérie. Avant même la bataille de la Marne, Verdun ou le Chemin des Dames. Où donc ces hommes ont-ils disparu ? Dans quelles circonstances ? Un nombre de tués en une seule journée, sans précédent dans l’histoire de France et sans exemple depuis, ne peut être une simple bizarrerie statistique. C’est l’ambition de ce travail d’apporter quelques explications. Ce cataclysme meurtrier au tout début du conflit traduit-il les conséquences de choix individuels et collectifs, tactiques, stratégiques ou organisationnels erronés, ou tout simplement malheureux ? Comment les militaires en viendront-ils à accepter que, face à la létalité du feu au XXe siècle, le soldat ne peut plus mener la guerre dressé sur le champ de bataille, comme il le faisait depuis l’Antiquité, mais doit désormais combattre enterré et dissimulé ? Pour le savoir, il faut suivre Jean-Michel Steg dans les Ardennes belges le matin 22 août 1914.
- Auteur :
- Steg, Jean-Michel
- Éditeur :
- Paris, Fayard, 2013
- Genre :
- Documentaire
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (250 p.)
- ISBN :
- 9782213677804.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Tables des matières
- Préface
- Avant-propos
- Chapitre 1 La catastrophe inconnue
- Chapitre 2 La journée du 22 août 1914 : la bataille de Rossignol
- 6 h 30 : progression dans le brouillard
- 7 heures : premier contact avec les Allemands
- 8 h 45 : les hésitations de l’état-major français
- 10 heures : l’entrée en action de l’artillerie allemande
- 11 heures : l’enveloppement des troupes françaises par les Allemands
- 14 heures : l’assaut final des Allemands
- Post mortem
- Chapitre 3 De Francfort à Rossignol
- Une géographie organisée autour des fortifications
- Une démographie déséquilibrée entre Français et Allemands
- Des alliances européennes en profonde recomposition
- Von Schlieffen et l’évolution de la pensée stratégique allemande
- L’évolution de la pensée stratégique française
- Joffre et l’« offensive à outrance »
- Le Plan XVII
- Chapitre 4 Armements et organisation
- Le fusil
- Les mitrailleuses
- L’artillerie
- L’organisation, le déplacement et le commandement des troupes
- Chapitre 5 L’entrée en guerre
- La mobilisation en France
- La mobilisation en Allemagne
- La mobilisation en Belgique et en Angleterre
- La bataille de Liège
- Le raid français en Alsace
- La stratégie de Joffre
- L’offensive française en Lorraine
- L’offensive des Ardennes
- L’avancée de Lanrezac vers Namur et Charleroi
- Chapitre 6 La bataille des Ardennes
- Les combats de la 3e armée le 22 août
- Les combats du 2 e corps d’armée le 22 août
- Le 17 e CA et les combats de Bertrix, Ochamps et de la forêt de Luchy
- Les combats du 11e CA et la bataille de Maissin
- Chapitre 7 La bataille de Charleroi et la retraite
- Chapitre 8 L’armée allemande face aux civils
- La guerre de 1870 et la naissance du mythe des francs-tireurs
- L’armée allemande et les colonies (1900-1914)
- LA RÉVOLTE DES BOXERS
- LE GÉNOCIDE DES HEREROS
- L’entrée des troupes allemandes en Belgique
- L’ILLUSION DES FRANCS-TIREURS
- LA RÉSISTANCE SURPRENANTE DE L’ARMÉE BELGE
- LE « BROUILLARD » DE LA GUERRE MODERNE
- NERVOSITÉ, OBSCURITÉ, ÉBRIÉTÉ
- LE BOURGMESTRE ET LE PRÊTRE COMME BOUCS ÉMISSAIRES
- Les massacres du 22 août à Tamines
- Chapitre 9 Pourquoi tant de morts ?
- Une entrée dans le XX e siècle ?
- Pourquoi la mémoire collective des événements du 22 août 1914 est-elle si ténue ?
- Épilogue
Rossignol, 23 juin 2012 - Remerciements
- Bibliographie
- Tableaux et annexes
- Annexe 1
- L’organisation de l’armée française en août 1914
- Le corps d’armée
- La division d’infanterie
- Le régiment d’infanterie
- Le bataillon
- L’organisation de l’armée française en août 1914
- Annexe 2
- Annexe 3
- Ordre du jour de Joffre, le 8 septembre 1914
- Annexe 1
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