Une transaction secrète : Lectures de poésies Philippe Jaccottet
Résumé
Virginia Woolf écrit dans Orlando : "Ecrire de la poésie, n'est-ce pas une transaction secrète, une voix répondant à une autre voix ?" C'est comprendre la poésie comme une attention à ce qui semble une parole dite par le monde, et la recherche de la traduction la plus juste de cette parole, plus ou moins forte et plus ou moins cachée. Dans ce recueil de textes critiques dont le plus ancien remonte à 1954, le plus récent datant de 1986, il y a une écoute, non plus de cette parole du monde, mais de la voix poétique elle-même, telle qu'elle a tenté cette traduction chez Scève ou Gongora, Hölderlin ou Novalis, Ungaretti ou Rilke, chez des prosateurs tels que Senancour, Paulhan ou Dhôtel, ou chez des poètes contemporains, de Ponge à Bonnefoy. De bout en bout, cette écoute est celle d'un poète pour qui écrire de la poésie, en lire ou en faire lire, ne saurait être qu'ouvrir un dialogue aussi vrai que possible dans un monde comme aéré par lui.
- Auteur :
- Jaccottet, Philippe
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, 2015
- Genre :
- Poésie |
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (400 p.)
- ISBN :
- 9782070466573.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- AVERTISSEMENT
- De Scève à Hopkins
- MAURICE SCÈVE
- NOTES
À PROPOS DE GÓNGORA - CONTRIBUTION
À L’ANNÉE SHAKESPEARE
(Le Conte d’hiver) - JOUBERT, SENANCOUR, AMIEL
- HÖLDERLIN
- LA SECONDE NAISSANCE
DE HÖLDERLIN - UN HYMNE RETROUVÉ
- PRÉFACE AUX ŒUVRES/PLÉIADE
- LA SECONDE NAISSANCE
- OÙ EST LA NUIT ?
(Novalis) - QUELQUES NOTES
À PARTIR DE BAUDELAIRE - GERARD MANLEY HOPKINS
OU LE BON USAGE
DE LA PAROLE
- L’Orient limpide
- L’ORIENT LIMPIDE
(Haïku, de R.H. Blyth)
- L’ORIENT LIMPIDE
- Cinq contemporains étrangers
- RAINER MARIA RILKE
- LES ÉLÉGIES DE DUINO
- « UNE VOIX, PRESQUE MIENNE… »
- GIUSEPPE UNGARETTI
- POUR UN ANNIVERSAIRE
- GIUSEPPE UNGARETTI (1888-1970)
- PRÉFACE À VIE D’UN HOMME
- QUELQUES NOTES
À PROPOS DE MANDELSTAM - AUX CONFINS
(Paul Celan) - INGEBORG BACHMANN
- RAINER MARIA RILKE
- Trois proches
- EN RELISANT
LE CLAIR ET L’OBSCUR
(Jean Paulhan) - LE CHANT DE MARCEL ARLAND
- UNE CLAIRIÈRE
(André Dhôtel)
- EN RELISANT
- Poètes français et romands
- VIEILLESSE DU POÈTE
(Jules Supervielle) - À PROPOS DE MATTHEY,
UNE HYPOTHÈSE - EDMOND-HENRI CRISINEL
- L’ACCESSION À LA LUMIÈRE
- LE TRAVAIL DU TEMPS
- AU VOYAGEUR D’HIVER
(Gustave Roud) - COMME UN SALUT, DE LOIN
(Francis Ponge) - NOTES DANS LE REGRET
DE JEAN FOLLAIN - JEAN TORTEL
- AU JARDIN DE TORTEL
- AU SEUIL DU GRAND ÂGE
- UNE LUMIÈRE PLUS MÛRE
(Yves Bonnefoy) - UNE MONTAGNE
NOUS SÉPARE…
(André du Bouchet) - L’ÉCOUTEUSE, À L’ÉCART
(Anne Perrier) - « MESSAGER QUI EFFACE
LES MURAILLES »
(Pierre-Albert Jourdan)
- VIEILLESSE DU POÈTE
- Éléments de poétique
- REMERCIEMENT
POUR LE PRIX RAMBERT - REMERCIEMENT
POUR LE PRIX RAMUZ - À LA SOURCE,
UNE INCERTITUDE…
(Remerciement pour le prix Montaigne) - UN EFFORT DE CORRECTION
- « CETTE FOLIE DE SE LIVRER NUIT ET JOUR
À UNE ŒUVRE… » - À PROPOS D’UNE ÉBAUCHE
- À PROPOS D’UNE SUITE
DE POÈMES
- REMERCIEMENT
- RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
par Jean Pierre Vidal- DE SCÈVE À HOPKINS
- L’ORIENT LIMPIDE
- CINQ CONTEMPORAINS ÉTRANGERS
- TROIS PROCHES
- POÈTES FRANÇAIS ET ROMANDS
- ÉLÉMENTS DE POÉTIQUE
-
- Œuvres :
- Aux Éditions Gallimard
- Chez d’autres éditeurs
- Œuvres :
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