école des maris [L'] Molière
Résumé
"C'est le 24 juin 1661 que L'École des maris est représentée pour la première fois, au théâtre du Palais-Royal. Écrite en quelques semaines après l'échec de Dom Garcie de Navarre, cette pièce remporte un très vif succès, bien que Molière l’ait conçue en complément de programme pour accompagner une pièce plus importante : jouée 47 fois dans la seule année 1661, et 108 fois en tout du vivant de Molière, elle se place au deuxième rang, immédiatement après Sganarelle, au palmarès des représentations que l'on peut établir jusqu'en février 1673. Dès le 9 juillet 1661, craignant sans doute une édition pirate, comme celle dont il a déjà été victime de la part du libraire Jean Ribou pour Les Précieuses ridicules, Molière prend un privilège pour sa comédie, qui sort des presses à la fin du mois d'août. La source principale de L'École des maris, en particulier pour le premier acte, est une comedia espagnole de Hurtado de Mendoza, El Marido hace mujer («Tel mari, telle femme»): le sujet en est identique, ainsi que certaines scènes, certaines répliques, et le nom d’un personnage, Léonor. On y voit agir deux frères, dont l'un laisse une très grande liberté à sa femme et gagne ainsi son amour, tandis que l'autre, qui tient la sienne recluse, finit par se l'aliéner. Molière a utilisé ce sujet — la liberté des filles face à l’usage du mariage imposé par les parents — comme point de départ de sa propre pièce, mais, à la différence de ce qu’il avait pu faire auparavant, il a pratiquement remodelé la pièce en greffant sur ce thème d’autres éléments glanés ailleurs : est-ce des Adelphes de Térence que Molière a tiré l'idée de faire d'Ariste et de Sganarelle les deux tuteurs aux méthodes d’éducation opposées ? Est-ce à La Femme industrieuse de Dorimond (représentée en 1660 et imprimée en 1661) qu’il a emprunté la ruse d'Isabelle dictant à Valère ce qu'il doit faire, ainsi que le raffinement supplémentaire consistant à utiliser le pauvre Sganarelle comme messager auprès de Valère ? Est-ce enfin à une comédie du même Dorimond, L'École des cocus, représentée à la fin de 1660 ou au début de 1661, que Molière doit son titre ? Toujours est-il que le poète fait preuve d’un sens supérieur de la synthèse, de l’exploitation scènique et de la convergence des effets autour d’un thème directeur, car l’intrigue qu’il élabore présente une incontestable unité." (http://www.toutmoliere.net/oeuvres/)
- Auteur :
- Molière
- Éditeur :
- Ebooks gratuits
- Langue :
- français.
- Domaine public :
- Oui
Table des matières
- Adresse
- Personnages
- Acte I
- Scène I : Sganarelle, Ariste
- Scène II : Léonor, Isabelle, Lisette, Ariste, Sganarelle
- Scène III : Ergaste, Valère, Sganarelle
- Scène IV : Valère, Ergaste
- Acte II
- Scène I : Isabelle, Sganarelle
- Scène II : Sganarelle, Ergaste, Valère
- Scène III : Isabelle, Sganarelle
- Scène IV : Sganarelle, Ergaste
- Scène V : Valère, Ergaste
- Scène VI : Sganarelle, Valère, Ergaste
- Scène VII : Sganarelle, Isabelle
- Scène VIII : Valère, Sganarelle, Ergaste
- Scène IX : Isabelle, Sganarelle, Valère
- Scène X : Isabelle, Sganarelle
- Acte III
- Scène I : Isabelle
- Scène II : Sganarelle, Isabelle
- Scène III : Valère, Sganarelle, Isabelle
- Scène IV : Sganarelle, le Commissaire, Notaire et suite
- Scène V : Ariste, Sganarelle
- Scène VI : Le Commissaire, le Notaire, Sganarelle, Ariste
- Scène VII : Le Commissaire, Valère, le Notaire, Sganarelle, Ariste
- Scène VIII : Léonor, Lisette, Sganarelle, Ariste
- Scène IX : Isabelle, Valère, Le Commissaire, Le Notaire, Ergaste, Lisette, Léonor, Sganarelle, Ariste
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