Le romantisme - Anthologie Sylvain Fort
Résumé
Fils de la révolution de 1789, le romantisme, nourri en France à la source de Jean-Jacques Rousseau, s'est imposé dans la première moitié du XIXe siècle comme l'esthétique dominante dans la littérature et les arts. En rupture avec la rationalité des Lumières, il exprime le sentiment nouveau chez les artistes d'une humanité inquiète. C'est par le biais d'une quête intérieure qui pose le moi au centre de tout que la sensibilité romantique tente désormais de déchiffrer le monde. De cette quête, les écrivains se veulent les prophètes. Ce sont leurs voix que ce volume donne à entendre. Conçue comme un petit manuel de littérature organisé en trois parties, cette anthologie réunit une vingtaine de textes, restitués dans leur contexte et accompagnés d'une riche iconographie.
- Auteur :
- Fort, Sylvain
- Éditeur :
- Paris, Flammarion, 2018
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (95 p.)
- ISBN :
- 9782081444744.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- PRÉSENTATION
- Le romantisme, une aventure européenne
- Chronologie raisonnée d’une sensibilité en devenir
- La bataille d’Hernani
- La génération des inventeurs
- La génération des novateurs
- La génération des épigones
- Actualité du romantisme
- CHRONOLOGIE. 1774-1885
- Quelques repères sur le romantisme
- I. Aux origines du romantisme
- 1. Le préromantisme
- Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire (posthume, 1782), première promenade
- Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774), 1re partie
- 2. La naissance du romantisme en France
- Mme de Staël, De l’Allemagne (1810), II, 11
- Chateaubriand, Essai sur les révolutions (1797), II, 56
- 1. Le préromantisme
- II. La charte du romantisme
- 1. La nouvelle mission de l’écrivain
- Victor Hugo, « Les génies appartenant au peuple » (1863)
- Stendhal, Racine et Shakespeare, III (1823)
- 2. De nouveaux moyens littéraires
- Victor Hugo, Préface de Cromwell (1827)
- Victor Hugo, Préface de Cromwell (1827)
- Victor Hugo, Le roi s’amuse (1832)
- Honoré de Balzac, Avant-propos à La Comédie humaine (1842)
- 1. La nouvelle mission de l’écrivain
- III. Les quatre points cardinaux du romantisme
- 1. Le culte du moi
- Chateaubriand, René (1802)
- Benjamin Constant, Adolphe (1816)
- Lamartine, Méditations poétiques (1820), « Le Lac »
- Musset, Nuit de décembre (1835)
- 2. Le culte du sentiment amoureux
- Balzac, Le Lys dans la vallée (1836)
- Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830)
- Musset, On ne badine pas avec l’amour (1834)
- 3. Le culte de la nature
- Chateaubriand, Génie du christianisme (1802), II, 4
- Chateaubriand, Essai sur les révolutions (1797), II, 13
- Stendhal, La Chartreuse de Parme (1839), VIII
- Victor Hugo, Les Voix intérieures (1837), « À Albert Dürer »
- 4. Le culte du rêve
- Nerval, Aurélia (1855)
- Nerval, Aurélia (1855)
- Aloysius Bertrand, Gaspard de la Nuit (posthume, 1842),
« L’Ange et la Fée »
- 1. Le culte du moi
- DOSSIER
- L’Histoire présente
- Une génération éprouvée
- L’occasion de 1848
- Le Second Empire, ou le point final
- L’Histoire rêvée
- La redécouverte de périodes historiques négligées par le XVII e et le XVIII e siècle
- Le goût pour la mythologie
- L’Histoire présente
- RÉPERTOIRE
- Principales figures du romantisme
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