Vivre heureux avec son enfant : Un nouveau regard sur l'éducation au quotidien grâce aux neurosciences affectives Catherine Gueguen
Résumé
Lors de ses consultations hospitalières de soutien aux parents, Catherine Gueguen a pu constater que les principales inquiétudes se centrent sur les repas et le sommeil, les pleurs, les colères, les «caprices», l’opposition. Quand l’enfant grandit, d’autres thèmes peuvent s’y ajouter : «Il est scotché devant son écran», «Il ne veut pas faire ses devoirs», etc. Le comportement des enfants déroute souvent. Comment se comporter quand l’enfant ne veut pas obéir ? Faut-il le punir ? Que faut-il faire pour qu’il se développe bien, pour qu’il soit heureux ? A travers de nombreux exemples, Catherine Gueguen nous montre que la plupart des erreurs, des malentendus et des conflits naissent d’une profonde méconnaissance du développement affectif et social de l’enfant et de ses besoins fondamentaux. De ce point de vue, les dernières découvertes sur le développement du cerveau émotionnel et social sont révolutionnaires, et nous apportent une aide précieuse : elles nous font comprendre l’humain d’une tout autre manière, dévoilent ce qui entrave ou soutient son développement, âge par âge. Et nous montrent que seule une relation empathique et adaptée permet une relation harmonieuse, aide l’enfant à déployer ses magnifiques possibilités affectives et intellectuelles.
- Auteur :
- Gueguen, Catherine
- Éditeur :
- Paris, Robert Laffont, 2015
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (256 p.)
- ISBN :
- 9782266270120 ; 978-2-221-14666-8.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Avant-propos
- Notes
- L’enfant est fait pour la joie
- L’enfant a besoin d’exprimer sa vitalité
- Le jeu
- Jouer est vital pour l’enfant
- La bienveillance
- Notes
- L’empathie
- Qu’est-ce que l’empathie?
- L’empathie au quotidien
- À quoi sert l’empathie ?
- L’empathie est rare, pourquoi ?
- Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous éprouvons de l’empathie ?
- L’empathie se transmet
- Le manque d’empathie est une des principales causes des difficultés relationnelles
- L’empathie commence d’abord par soi-même : c’est l’auto-empathie
- Les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises : elles sont la vie en nous
- Nommer ce que nous ressentons nous fait du bien
- L’empathie vis-à-vis d’autrui
- Parler des émotions à un tout-petit renforce sa sociabilité naturelle
- Apporter du bien-être à l’autre nécessite d’abord de sentir, de comprendre ce qu’il ressent
- Notes
- Les repas
- Le repas, source de conflits
- Marion et Vincent, 30 ans
- Olivia et Agathe
- Comment faire pour que les repas se passent bien avec un petit ?
- L’empathie : comment y accéder ?
- Que ressent Olivia vis-à-vis d’Agathe ?
- Que souhaite Olivia ?
- Comprendre les mécanismes de la maturation émotionnelle et affective
- Durant la petite enfance, l’enfant ne peut pas contrôler ses émotions
- Jusqu’à 5-6 ans l’enfant est incapable de prendre du recul sur ce qu’il vit
- L’empathie : comment y accéder ?
- Ce que ressent Agathe
- Le rôle de l’adulte
- Aider l’enfant à se connaître, à être à l’écoute de son corps, connecté à ses sensations de faim, de satiété
- Faire confiance, laisser l’enfant manger à sa faim
- Se mettre à la place de son enfant. Accueillir ses émotions, les sentir, les comprendre
- Les jugements, les étiquettes sont à bannir
- Donner des ordres n’est pas une solution
- Les menaces, les cris, les punitions, les humiliations verbales, physiques n’éduquent pas l’enfant, elles sont très nocives pour son cerveau
- L’enfant reproduit l’attitude des adultes
- Aider l’enfant à se connaître, à être à l’écoute de son corps, connecté à ses sensations de faim, de satiété
- Quelle attitude avoir avec l’enfant ?
- Accueillir ses émotions et les exprimer
- Aider l’enfant à mettre des mots sur ses émotions, puis à dire ce qu’il souhaite
- Ne jamais dévaloriser ou humilier l’enfant
- Être un modèle pour son enfant est le principal repère pour l’enfant
- Donner des repères se fait dans la douceur et la bienveillance
- La présence affectueuse
- L’attitude, le regard, le ton de la voix, les gestes
- Nous ne sommes pas tous les jours un modèle
- Notre façon d’être agit sur le développement du cerveau de l’enfant
- Une attitude aimante, bienveillante aide le cerveau à se développer favorablement
- Petites histoires de repas
- Anaïs, 2 ans, grignote et ne termine jamais son assiette
- William, 3 ans, ne pense qu’à manger
- Qu’en est-il des régimes ?
- Maëlis, 1 an, ne veut plus manger
- Céleste, 3 ans, est « insupportable » quand arrive l’heure du repas
- Maxime, 13 mois, joue avec la nourriture
- Louise, 2 ans, ne veut manger que des desserts
- Grégoire, 4 ans, « se tient mal » à table
- L’immobilité est une épreuve pour un tout-petit
- Lola, 2 ans, est « infernale » au restaurant
- Antonin n’aime pas les aliments « bons » pour la santé
- Être patient
- Manger fait partie du plaisir d’être vivant
- Notes
- Le repas, source de conflits
- Le sommeil
- Damien et Valérie, 30 ans
- Louis, 7 ans
- Comment faire pour que le moment du coucher se passe mieux ?
- Matéo, 5 ans, est un couche-tard
- Camille, 4 ans, est une grosse dormeuse
- Les rapports de force entraînent un stress très nuisible pour le cerveau de l’enfant et empêchent son bon développement
- Le sentiment d’exclusion est une très grande souffrance
- Les réveils nocturnes, les pleurs en cours de nuit
- L’enfant a besoin de sentir la présence de ses parents
- Guillaume, 2 mois
- Lise, 4 ans
- Ne pas appeler ses parents la nuit, être sage ne veut pas du tout dire que l’enfant va bien
- Lola, 3 ans
- Dormir avec son enfant
- L’histoire étonnante d’un anthropologue anglais
- En Occident
- Le « cododo »
- Quand l’enfant a peur, ce n’est pas de la comédie !
- Lire des histoires
- Parfois ils ont eu très peur en regardant la télévision, les écrans
- Les mécanismes de la peur dans le cerveau de l’enfant
- L’amygdale cérébrale, centre de la peur, est active dès la naissance
- Le stress, la peur sont très nocifs pour le cerveau de l’enfant
- Le petit enfant ne peut pas s’apaiser seul
- Câliner un enfant, le rassurer, participe à la maturation du cerveau
- L’enfant a besoin de sentir la présence de ses parents
- Le moment du coucher peut être difficile pour l’enfant
- Le conflit
- « C’est l’heure d’aller au lit... »
- « J’veux pas dormir ! »
- Le moment du coucher est souvent compliqué pour l’enfant et cela pour plusieurs raisons
- Le stress, l’anxiété, l’agitation perturbent souvent le sommeil
- Quand la vie familiale est perturbée, tension dans le couple, chômage, maladie, deuil, faut-il en parler à l’enfant ?
- Le coucher est un moment de séparation avec les parents
- Que faire ?
- L’univers affectif des parents
- Le conflit
- Les questions des parents
- La tétine
- À partir de quel âge le mettre dans un lit de grand ?
- Le rituel du coucher est-il important ?
- Sieste ou pas sieste ?
- Quand naît un deuxième enfant, faut-il les séparer ou les faire dormir ensemble ?
- Un aîné qui va bien est très heureux d’avoir un petit frère ou une petite sœur
- Le tout petit enfant sait être empathique et altruiste
- Peut-on dormir avec son enfant quand il est malade ?
- Les besoins des parents
- Oui, pour le parent, c’est fatigant
- Savoir se faire aider
- Vivre un moment de tendresse avec son enfant est ressourçant
- Notes
- Les pleurs et... les sourires
- Comprendre les pleurs
- « Il pleure pour un rien »
- La théorie de l’attachement, petit rappel
- « C’est pas grave »
- Le cercle vertueux de l’empathie
- Quand on ne répond pas à ses pleurs, le petit enfant est envahi par les molécules de stress
- Grâce à la bienveillance, l’enfant va progressivement gérer ses émotions
- Les pleurs des bébés sont la première cause de maltraitance
- Il est très facile d’avoir un enfant « sage » qui ne pleure pas
- Mon entourage me dit de ne pas prendre mon bébé dans les bras
- L’enfant a besoin d’amour, de protection, de proximité, de présence
- Consoler, rassurer ne donnent pas de mauvaises habitudes
- L’amour quel que soit l’âge est nourrissant et libérateur
- La confusion entre amour, possession et fusion
- Les moments de câlins, d’échange avec l’enfant apportent du bien-être à l’enfant... mais aussi aux adultes
- Pourquoi se priver de câlins avec son enfant ?
- Le « peau à peau »
- Le peau à peau régule l’équilibre émotionnel et apaise
- Les effets du peau à peau dix ans après...
- Le cerveau du petit enfant est très immature et très fragile
- À tout âge, l’être humain qui pleure a besoin d’être entendu, réconforté
- Le maternage modifie en profondeur l’être humain
- Les câlins font sécréter toutes les molécules du bien-être
- Les câlins participent au bon développement du cerveau
- La capacité d’aimer
- Le portage
- Les massages
- Le piège dans lequel il vaut mieux ne pas tomber : pleurs et allaitement
- Le sourire de l’enfant est un rayon de soleil qui permet de supporter bien des pleurs
- Sourire à son enfant fait jaillir en lui le bonheur d’exister, d’échanger
- « Il pleure pour un rien »
- Notes
- Comprendre les pleurs
- Quel mode d’accueil choisir ?
- Le congé parental
- Les lieux d’accueil
- Que souhaitons-nous quand nous confions notre enfant ?
- Donner à chaque enfant ce qui lui est nécessaire
- Répondre aux besoins de chaque enfant
- Il serait très profitable que les adultes en contact avec les enfants connaissent les dernières recherches sur le cerveau de l’enfant
- Valoriser moralement et financièrement les professionnels de l’enfance et les enseignants est indispensable
- Répondre aux besoins de chaque enfant
- Mon enfant fait des colères, il est agressif, il tape, il mord
- Le petit enfant n’est pas encore capable de contrôler ses émotions, ses impulsions
- Le cerveau archaïque et émotionnel domine chez le petit enfant
- Une découverte scientifique fondamentale : l’empathie et la bienveillance participent à la maturation du cerveau de l’enfant
- Quand l’adulte humilie verbalement l’enfant, qu’il le punit, l’enfant continue à être agressif ou devient anxieux, dépressif
- Que faire face à un enfant qui est agressif, tape, mord ?
- Comprendre l’enfant
- L’apaiser, ne pas l’humilier, et lui donner confiance
- En résumé. Que faire ?
- Notes
- Le petit enfant n’est pas encore capable de contrôler ses émotions, ses impulsions
- Je ne vais quand même pas céder à tous ses caprices ?
- La peur de l’enfant roi
- Qu’est-ce qu’un caprice ?
- Mon enfant fait des « caprices » : quelques exemples
- Inès se roule par terre et hurle quand elle n’a pas ce qu’elle veut
- Maxime se tape la tête par terre quand il n’arrive pas à grimper
- Rose jette son assiette quand elle n’a pas ses céréales préférées
- Titouan crie quand on l’empêche de toucher aux prises électriques
- Raphaël, 13 mois, hurle quand on le change
- Clarisse, 14 mois, se débat et hurle quand ses parents la mettent dans sa poussette
- Le petit enfant est soumis à de multiples frustrations, il est vraiment malveillant d’en rajouter volontairement
- Le petit enfant n’a pas encore la capacité cérébrale de se raisonner, d’analyser la situation
- Notes
- Mon enfant ne m’obéit pas
- Quand l’adulte exige que l’enfant obéisse immédiatement, l’enfant résiste
- Des adultes bienveillants, soutenants, participent au bon développement d’une région cérébrale impliquée dans le sens moral et l’empathie
- « Obéis immédiatement. Dépêche-toi, arrête de traîner. Il est l’heure ! »
- C’est l’heure du bain
- Que ressentent-ils ?
- Le petit enfant n’a pas la notion du temps
- L’enfant qui est la vie même nous apprend la joie, le plaisir de vivre
- C’est l’heure d’aller à l’école
- Dis « bonjour », « merci », « s’il te plaît »
- Sa chambre est en désordre !
- Ranger s’apprend-il ?
- Oui, il faut « éduquer » les enfants
- Notes
- Quand l’adulte exige que l’enfant obéisse immédiatement, l’enfant résiste
- Humiliations, menaces, punitions et récompenses
- Les punitions
- Pourquoi croit-on que l’humiliation, la souffrance physique, la privation peuvent faire progresser ?
- Les menaces
- Les répercussions d’une éducation punitive et sévère sur le cerveau et le comportement de l’enfant
- L’éducation sévère, punitive, altère le développement cérébral et conduit à des troubles très importants du comportement
- Les humiliations verbales, les humiliations physiques (fessées, gifles), une attitude rejetante ou hostile, les menaces perturbent le développement du cerveau et entraînent de vrais troubles du comportement
- Une éducation sévère, punitive, amène l’enfant puis l’adolescent à devenir insensible, agressif
- La maltraitance émotionnelle
- Les recherches sur les conséquences de la maltraitance émotionnelle sont de plus en plus précises
- Il est urgent qu’il existe en France une loi contre les humiliations verbales et physiques accompagnée d’un soutien aux familles et aux professionnels de l’enfance
- Le texte de Marion Cuerq
- L’éducation sévère, punitive, altère le développement cérébral et conduit à des troubles très importants du comportement
- Les récompenses : chantage et conditionnement
- Élever un enfant sans punitions, sans menaces, sans récompenses est tout à fait possible
- L’adulte donne des repères avec empathie et bienveillance
- L’adulte encourage les initiatives, les efforts
- Quand l’adulte sent qu’il va déraper
- Si l’adulte dérape souvent
- Notes
- Les punitions
- Ils se disputent tout le temps
- La jalousie est souvent entretenue par les comparaisons, la mise en compétition
- Être le premier
- Comment aider l’enfant à s’accepter tel qu’il est
- Apprendre à l’enfant à ne pas vivre sa vie en termes d’échec ou de réussite mais à être en accord avec lui-même
- L’amour inconditionnel
- Parler des émotions, aider l’enfant à les exprimer
- Créer une ambiance de coopération à la maison
- Notes
- La jalousie est souvent entretenue par les comparaisons, la mise en compétition
- L’école
- Il ne veut pas aller à l’école
- La dévalorisation, l’humiliation
- Les notes
- Encourager les initiatives, les prises de parole
- Quand les enseignants aident, soutiennent
- Il n’est pas motivé
- L’adolescent
- L’agressivité à l’école
- La communication non violente (ou CNV) diminue la violence à l’école, pacifie les relations, favorise la coopération
- Le stress altère l’hippocampe, lieu de la mémoire et de l’apprentissage
- Soutenir, encourager augmente le volume de l’hippocampe
- Que se passe-t-il quand les enseignants sont empathiques et chaleureux ?
- Il ne veut pas faire ses devoirs
- Plus l’enfant est motivé, a du plaisir, plus il mémorise et apprend
- Ce qui donne de la joie à l’enfant est bon pour son développement cérébral
- Notes
- Il ne veut pas aller à l’école
- Il est scotché à ses jeux vidéo, à sa tablette
- Face aux écrans
- Ne pas oublier la diversité de la vie
- La télévision, les films, les séries
- Le cerveau immature de l’enfant ne lui permet pas de prendre du recul par rapport aux flots d’images
- Regarder des films violents a un impact négatif sur le cerveau
- Notes
- Face aux écrans
- Notre couple, ce n’est pas toujours facile
- Les divergences d’éducation
- Prendre le temps de s’occuper de son couple
- Les séparations
- Assister à des disputes ou à des violences conjugales a des effets néfastes sur le cerveau
- Les familles recomposées
- Notes
- Quand on n’en peut plus
- Parler, ne pas rester seul, partager ses expériences avec avant tout des oreilles bienveillantes : famille, amis, groupes de parents, professionnels
- Quand on dérape, que dire à l’enfant ?
- Quand l’adulte a reçu une éducation dure, avec des humiliations, devenir empathique, bienveillant avec son enfant demande parfois du temps
- S’entourer de personnes bienveillantes aident à résilier
- Les groupes de parole de parents sont d’une grande aide
- Plaidoyer pour la communication non violente ou CNV
- Origine de la CNV : Carl Rogers
- CNV et neurosciences affectives
- Favoriser l’empathie prévient la violence
- Origine de la CNV : Carl Rogers
- Comprendre, apaiser, soutenir, encourager
- Exprimer soi-même ses émotions devant l’enfant
- Exprimer ses émotions ne signifie pas tout dire à son enfant
- Aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent
- Exprimer ses émotions est bénéfique
- « Se mettre à la place de son enfant », sentir, comprendre ce qu’il éprouve, ses sensations, ses émotions, est une des clés de la relation parents-enfant
- Apaiser, câliner, avoir une attitude bienveillante
- Apaiser, câliner, avoir une attitude bienveillante agissent en profondeur sur l’être humain, font sécréter de l’ocytocine et maturer les lobes frontaux
- Apaiser, câliner ne signifient pas céder
- Encourager, soutenir l’enfant
- Soutenir l’enfant fait sécréter de la dopamine, molécule du plaisir à vivre et de la motivation
- Bannir les étiquettes, les jugements
- Donner des repères et faire confiance
- La pleine conscience peut être une grande aide pour l’enfant
- Notes
- En résumé
- Conclusion
- Une société qui se porte bien prend soin de ses membres les plus fragiles : ses enfants
- Notes
- Comment se faire aider ?
- Bibliographie
- Développement émotionnel, affectif
- Le programme Triple P de pratiques parentales positives
- Le programme Triple P de pratiques parentales positives
- Remerciements
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