Tout ce que je sais du temps Goran Petrovic
Résumé
Les quatre romans de Goran Petrovic que l'on peut lire en français sont tous portés par un souffle épique. Ce choix de nouvelles de Tout ce que je sais du temps donne à voir un autre aspect de son univers narratif, plus intime, autobiographique, autofictionnel. Si ses romans nous restituent sa merveilleuse imagination, ces nouvelles nous font davantage découvrir l'homme qui les a imaginées. Nous le suivons dans une multitude d'événements, petits ou grands, cocasses ou tragiques, de son enfance à son âge mûr. Nous apprenons de sa bouche tout ce qu'il sait du temps et de bien d'autres choses apparemment simples mais si mystérieuses, et assistons même à ses rencontres avec les Vierges... Par un après-midi de l'année 1988, j'ai ôté de mon poignet ma montre-bracelet. Plus précisément, par un après-midi nuageux du mois d'avril, aussitôt après avoir terminé la lecture d'un livre de Borgázar que l'on m'avait prêté et qui parlait des chronâtres, créatures parasites qui se nourrissent de temps humain.
- Auteur :
- Petrovic , Goran
- Éditeur :
- Paris, Noir sur blanc, 2019
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (202 p.)
- ISBN :
- 9782882505910.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Jeu des différences
- Le fil rouge – première année
- Un trou de la taille d’une pièce
de cinquante dinars – deuxième année - Le plafond – troisième année
- Pompons et hortensias
– quatrième année - Les bulles de plus en plus rares
– cinquième année - Un événement incroyable
– sixième année - La carte géographique, l’abécédaire
et le crayon – septième année - Couinement de la trompette d’or
– huitième année - Bougies et fromage râpé façon vermicelles
– neuvième année - La taille du monde – dixième année
- Le lapin – onzième année
- Tandis que le mécanisme bourdonne
– douzième année - Une donnée statistique – treizième année
- Pas franchement glorieux
– quatorzième année - Objectif – quinzième année
- Quelque chose d’autre
– seizième année - Se décider et entourer d’un trait
– dix-septième année - Le petit rideau de la chambre noire
– dix-huitième année - Manque de colle et un tiers de tampon
– dix-neuvième année - Un geste de la main
– vingtième année - Poèmes – vingt et unième année
- Nouvelle – vingt-deuxième année
- Cours additionnels de connaissance
de la nature et de la société- Deux conditions : le temps et l’argent
- Où vont-ils, nos petits pionniers ?
- Institutrice, mon œil ! Morveux !
- Au milieu de la mer circulaire asséchée
- Tout ce que je sais du temps
- Zéro
- Un
- Deux
- Trois
- Quatre
- Cinq
- Six
- Sept
- Huit
- Neuf
- Dix
- Onze
- Douze
- La cour
- Le ballon entre les jambes
- Afrique, Asie et Portugal
- Canyons mystérieux et plan secret
de l’Armée populaire yougoslave - L’homme le plus âgé du monde
- Ce qu’il y a de nouveau dans le monde
- Nous aussi, nous tâchions
de faire quelque chose pour elle - C’est ça le sexe, mon pote
- Un brelan de dames gaspillé
- Tito et nos dirigeants y travaillent
- Qu’est-ce que tu tries comme ça ?
- La plage municipale n’est pas vraiment
le bord de l’eau - Jamais de rideaux entiers
- Le réveil
- L’un des premiers cas de ce genre
dans tout le pays - Le temps
où l’on réparait les montres est révolu - L’écriture
- Trois automnes
et le tout début d’un hiver- Une connaissance qui s’estompe
d’une rencontre à une autre - L’automne prenait tranquillement ses aises
comme s’il comptait s’installer là pour toujours - L’automne avait pris racine,
occupant la place de toutes les saisons - La pluie d’automne s’immisçait continûment,
et sur les grilles d’écoulement bouchées
restait un dépôt de mélancolie - L’hiver, le début même
- Une connaissance qui s’estompe
- Sur un banc de sable
- Les volumes qui se distinguent
par leur triste insignifiance - Comment la banalité disparut
dès que je me mis à ouvrir
les volumes au hasard - Sur une bande étroite
entre le cours du texte imprimé
et le bord même de l’oubli - Annotation sur annotation
jusqu’à ce qu’elles ne fassent plus qu’une tache - Je n’aurais certes pas omis de dire
- Voir
- Un modeste espace
- Les volumes qui se distinguent
- Tableaux d’une exposition
- Vernissage
- Le catalogue
- Sud
- Nord
- Sud, de nouveau
- Ouest
- Nord, seconde fois
- Sud, encore une fois
- Est
- Cocktail
- La Vierge et autres rencontres
- Je n’ai jamais réussi à en convaincre personne
- « Nous n’avons pas la différence »
- Quelque chose ici s’est défait,
démaillé, détricoté - Est-ce les étendues terrestres
ou les immensités célestes
qui sont les plus trompeuses ? - Un sablier de destinées humaines
- Elle ne sait pas ce qui l’attend encore
- Tu crois que nous ne reviendrons pas
de la guerre - On aurait dit que sa mansuétude
n’avait aucune limite - Qu’est-ce qu’il te raconte, celui-là ?
- En cherchant nos anciennes places
- Les billets de tout le monde
ont-ils été contrôlés ? - Savaient-elles,
devinaient-elles ce que nous ignorions ?
- Son prochain
- 0 h 53
- 0 h 59
- 1 h 07
- 1 h 18
- 1 h 36
- 1 h 51
- 2 h 15
- 2 h 49
- 3 h 15
- 3 h 41
- 4 h 12
- 4 h 34
- 5 h 11
- Grande histoire
- D’épaisses frondaisons de fumée
s’épanouissent dans le ciel - Et maintenant, c’est combien, beaucoup ?
C’est combien, peu ? - De grands et importants secrets
- D’épaisses frondaisons de fumée
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