Méditations cartésiennes : Introduction à la phénoménologie Edmund Husserl
Résumé
" La nostalgie d'une philosophie vivante a conduit de nos jours à bien des renaissances. Nous demandons : la seule renaissance vraiment féconde ne consisterait-elle pas à ressusciter les Méditations cartésiennes, non certes pour les adopter de toutes pièces, mais pour dévoiler tout d'abord la signification profonde d'un retour radical à l'ego cogito pur, et faire revivre ensuite les valeurs éternelles qui en jaillissent ? C'est du moins le chemin qui a conduit à la phénoménologie transcendantale. Ce chemin, nous l'allons parcourir ensemble. En philosophes qui cherchent un premier point de départ et n'en possèdent pas encore, nous allons essayer de méditer à la manière cartésienne ".
- Auteur :
- Husserl, Edmund
- Éditeur :
- Paris, Vrin, 2001
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (256 p.)
- ISBN :
- 2711611337.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- AVANT-PROPOS DE L’ÉDITEUR
- AVERTISSEMENT
- INTRODUCTION À LA PHÉNOMÉNOLOGIE
- INTRODUCTION
- Les «Méditations » de Descartes, prototype du retour philosophique sur soi-même.
- Nécessité d’un recommencement radical en philosophie.
- PREMIERE MEDITATION. L’ACHEMINEMENT VERS L’« EGO » TRANSCENDANTAL.
- La révolution cartésienne et l’idée-fin d’un fondement absolu de la connaissance.
- Révélation du sens final de la science par l’effort de la « vivre » comme phénomène noématique
- L’évidence et l’idée de science véritable.
- Différenciations de l’évidence. L’exigence philosophique d’une évidence apodictique et première en soi.
- L’«ego cogito» comme subjectivité transcendentale.
- Portée de l’évidence apodictique du « je suis».
- Digression. Comment Descartes a manqué l’orientation transcendentale.
- Le moi psychologique et le moi transcendental. La transcendance du monde.
- DEUXIEMELE CHAMP D’EXPÉRIENCE TRANSCENDENTAL ET SES STRUCTURES GÉNÉRALES.
- Idée d’un fondement transcendental de la connaissance.
- Qu’il est nécessaire d’exclure provisoirement les problèmes concernant la portée de la connaissance transcendentale.
- Le courant des « cogitationes ». « Cogito » et « cogitatum ».
- Réflexion naturelle et réflexion transcendentale.
- Digression. Nécessité, pour la réflexion « purement psychologique » comme pour la réflexion « transcendentale », de commencer par « l’ego cogito».
- Le caractère bilatéral de l’investigation de la conscience ; le caractère corrélatif de ses problèmes. Directions de la description. La synthèse, forme originelle de la conscience.
- L’identification, forme fondamentale de la synthèse. La synthèse universelle du temps transcendental.
- Actualité et potentialité de la vie intentionnelle.
- L’originalité de l’analyse intentionnelle.
- L’objet intentionnel, «guide transcendental».
- L’idée de l’unité universelle de tous les objets et le problème de leur élucidation constitutive.
- TROISIEME MEDITATION. LES PROBLÈMES CONSTITUTIFS. VÉRITÉ ET RÉALITÉ.
- Précision du concept de constitution transcendentale par l’introduction des notions « raison » et « irraison ».
- L’évidence en tant que donnée originaire. Ses variantes.
- Réalité et quasi-réalité.
- La réalité, considérée comme corrélatif de la vérification évidente.
- Évidence habituelle et évidence potentielle.
- Evidence présomptive de l’existence du monde. Le monde, idée corrélative d’une évidence empirique parfaite.
- Les régions ontologiques matérielles et formelles indices de systèmes transcendentaux d’évidences.
- QUATRIEME MEDITATION
- Les problèmes constitutifs de l’«ego» transcendental lui-même.
- Le «moi» comme pôle identique des «états vécus».
- Le moi, substrat des « habitus ».
- La plénitude concrète du moi comme monade, et le problème de son autoconstitution.
- L’élaboration des principes de la méthode phénoménologique. L’analyse transcendentale en tant qu’analyse eidétique.
- Digression dans le domaine de la psychologie interne eidétique.
- «L’ego» transcendental, univers des formes possibles d’expérience.
- Le temps : forme universelle de toute genèse égologique.
- Genèse active et passive.
- L’association, principe de la genèse passive.
- Passage au problème de l’idéalisme transcendental.
- L’explicitation phénoménologique véritable de «l’ego cogito » comme idéalisme transcendental.
- CINQUIEME MEDITATION. DÉTERMINATION DU DOMAINE TRANSCENDENTAL COMME « INTERSUBJECTIVITÉ MONADOLOGIQUE».
- Exposé du problème de l’expérience de l’autre ; l’objection du solipsisme.
- Le mode de présentation ontonoématique de «l’autre», thème directeur transcendental de la théorie constitutive de l’expérience d’autrui.
- Réduction de l’expérience transcendentale à la sphère d’appartenance.
- «L’ego» transcendental en qualité d’homme psycho-physique ; l’aperception de soi-même réduite aux appartenances.
- L’appartenance, sphère des actualités et des potentialités du courant de la conscience.
- L’objet intentionnel appartient, lui aussi, à l’être pleinement concret (monadique) de «l’appartenance». Transcendance immanente et monde primordial.
- La transcendance du monde objectif comme étant d’un degré supérieur par rapport à la transcendance primordiale.
- Esquisse préalable de l’explicitation intentionnelle de l’expérience de «l’autre».
- L’intentionnalité médiate de l’expérience d’autrui en tant » qu’apprésentation » (aperception par analogie).
- L’accouplement élément de constitution par association dans l’expérience de l’autre.
- L’apprésentation comme expérience ayant une manière propre de se confirmer.
- Les potentialités de la sphère primordiale et leur fonction constitutive dans l’aperception d’autrui.
- Explicitation du sens de l’apprésentation, expérience de l'autre.
- La communauté des monades et la première forme de l’objectivité : la Nature intersubjective.
- La constitution des degrés supérieurs de la communauté intermonadique.
- Eclaircissement du parallélisme entre l’explicitation de la vie psychique interne et l’explicitation égologique et transcendentale.
- Analyse intentionnelle des communautés intersubjectives supérieures : enchaînement des problèmes. Le Moi et son milieu.
- L’explicitation ontologique et sa place dans l’ensemble de la phénoménologie constitutive transcendentale.
- Résultats métaphysiques de notre explicitation de l’expérience de l’autre.
- Les problèmes traditionnels de «l’origine psychologique » et leur éclaircissement phénoménologique.
- Explicitation intentionnelle de l’expérience de l’autre caractérisée dans son ensemble.
- CONCLUSION
- La nécessité d’une critique de l’expérience et de la connaissance transcendentales.
- Epilogue.
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