Le goût du bonheur : au fondement de la morale avec Aristote Jean Vanier

Résumé
Comment naît le goût du bonheur ? Jean Vanier, fondateur des communautés de l'Arche à travers le monde, connu pour son engagement aux côtés des plus faibles, donne un sens particulier à cette question qui façonne nos existences. Il partage ici la sagesse d'Aristote qui l'a nourri très jeune. Plutôt que de nous demander « Que devons-nous faire pour être heureux ? », nous sommes invités à suivre le philosophe grec et à nous interroger : « Que désirons-nous vraiment ? »Dans ces pages, le bonheur se dévoile en cultivant l'amitié, à la rencontre de l'autre. Jean Vanier donne ainsi à la philosophie toute sa dimension spirituelle, où l'accomplissement de chacun est bénéfique à l'humanité toute entière.
- Auteur :
- Vanier, Jean (1928-....)
- Éditeur :
- Paris, Albin Michel, 2018
- Collection :
- Espaces libres
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
-
- Nom de personne :
- Aristote 0384-0322 av. J.-C. -- Critique et interprétation
- Nom commun :
- Bonheur (philosophie)
- Description du livre original :
- 1 vol. (262 p.) ; 18 cm
- ISBN :
- 9782226400703.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- NOTE
- ABRÉVIATIONS
- Introduction
- 1 Une morale du désir
- Le fondement de la morale aristotélicienne
- Réflexion sur ce fondement
- Les désirs et le désir
- Comment imaginons-nous le bonheur ?
- Quel est donc ce bien suprême ?
- Que penser de cette définition ?
- Le « logos »
- La vertu
- Une activité
- La joie de vivre est dans la conscience qu’on a de la vie en soi
- Bios et zôê
- Le bonheur, don de Dieu ou fruit du hasard et de la bonne fortune ?
- Conclusion : les principes et la méthode en science morale ?
- 2 Le plaisir et l’amitié,
saveurs de la vie- I. LE PLAISIR
- L’être du plaisir
- La culture du plaisir dans le monde moderne et chez Aristote
- II. L’AMITIÉ
- Au commencement de l’amitié : la bienveillance
- Quand la crise survient
- L’amitié par excellence
- Égalité et inégalité
- L’amitié et la plénitude humaine
- I. LE PLAISIR
- 3 Le goût de la vérité
- Que sait-on de la vie d’Aristote ?
- L’épanouissement dans la vie de l’esprit
- L’esprit, la meilleure partie de nous-même
- Le goût de la vérité
- Les quatre causes
- Jusqu’à l’ultime cause finale
- Dieu et les dieux chez les Grecs et chez Aristote
- Qu’est donc la contemplation, ou plus précisément l’objet de la métaphysique ?
- La contemplation philosophique n’est pas une expérience mystique
- La contemplation, moment béni qui donne sens à toute une vie
- 4 Petites et grandes vertus
- Courage et tempérance
- Libéralité et magnificence
- Douceur, amabilité, véracité et sens de la plaisanterie
- Accomplir son humanité : la magnanimité
- La vertu de justice
- La justice naturelle
- L’homme juste, celui qui obéit volontairement à la loi
- La justice du chef
- Un sens supérieur de la justice
- La vertu du juge : la justice corrective
- Le sommet de la vertu sur le plan moral
- 5 Le temps de la croissance
- I. LE CHEMIN DE L’ACQUISITION DE LA VERTU
- L’âme humaine
- L’éducation et le plaisir
- Des actes vertueux à la vertu
- Savoir choisir
- La prudence
- La morale d’Aristote, une morale du désir et de la fin
- La rectitude morale
- Retrouver la loi
- II. LA CITÉ, LIEU OÙ LES HOMMES PEUVENT S’ACCOMPLIR
- La famille et la bourgade
- La cité
- L’unité de la cité
- La nécessité des lois
- Les différentes formes de gouvernement
- I. LE CHEMIN DE L’ACQUISITION DE LA VERTU
- CONCLUSION
Les lacunes et la valeur
de la morale aristotélicienne- Les lacunes de la morale aristotélicienne
- L’absence du cœur
- Chez Aristote, un manque de compassion
- Une vision statique
- La valeur de la morale aristotélicienne
- REMERCIEMENTS
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