Un engrenage fatal : l'UGIF face aux réalités de la Shoah, 1941-1944 Michel Laffitte

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Résumé

Sur injonction des Allemands, l'UGIF, l'Union générale des Israélites de France, est créée en 1941 par le gouvernement de Vichy. La part que celle-ci prit dans les rafles et les déportations, de même que le rôle joué par ses dirigeants, ont été l'objet de polémiques. " Légende rose, légende noire ? Je pense plutôt, comme Michel Laffitte, à une "zone grise", selon l'expression de Primo Levi, voire à une "zone crépusculaire". Une vaste zone grise, d'où se détachent un petit nombre de traîtres, mais aussi quelques héros... A défaut de juger, il faut écrire l'histoire. Que ressort-il finalement de ce fantastique amoncellement de papier ? Un drame qui nous poursuit encore dans nos mémoires, mais aussi l'œuvre d'un historien qui a su tenir les deux bouts de la chaîne, qui a compris qu'il fallait s'intéresser à la fois aux individus et aux collectivités, réelles ou imaginaires. "

Auteur :

Laffitte, Michel

Contributeur :

Lindon, Jérôme (1925-2001) ; Laffitte, Michel

Éditeur :

Paris, L. Levi, 2003

Collection :

Histoire

Genre :

Essai

Langue :

français.

Note :

Ouvrage développant un chapitre de la thèse de doctorat soutenue en décembre 2002 par l'auteurIndex

Mots-clés :

Auteur collectivité :: Union générale des israélites de France
Nom commun :: Shoah -- France | Guerre mondiale (1939-1945) -- Juifs -- Sauvetage -- France

Description du livre original :

365 p. : couv. ill. ; 21 cm

ISBN :

2867463432.

Domaine public :

Non

Table des matières

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A propos de ce livre numérique
Sommaire :
Dédicace
Citation :
Note de l’auteur :
Légende noire et légende rose par Pierre Vidal-Naquet.
Avant-propos
Qu'est-ce que l'UGIF?
- Une persécution en marche.
- A la recherche d'une communauté juive française
- Une organisation impopulaire
- Raymond-Raoul Lambert, un libéral
- Le clivage des élites
- Lambert et les «princes juifs».
- Une « union juive obligatoire » voulue par l'occupant.
- Un tragique psychodrame.
- Une loi exorbitante.
A l'heure des camps d'internement.
- Nourrir et vêtir les internés juifs
- La question des colis
- Des initiatives individuelles fondatrices.
- Du reclassement au servage: l'expérience des Ardennes.
- Le tournant Drancy.
  - Au carrefour de choix impossibles
  - Une centralisation des services aux internés.
À l'heure des rafles.
- Limiter les internements
  - L'UGIF et la rafle du Vel d'Hiv.
  - Déportations et désillusions
  - Au « cas par cas ».
  - Divisions et conflits
- Des négociations illusoires.
  - Internés de zone occupée
- Limiter les déportations.
  - Une frontière mouvante.
  - Des négociations en rafale.
  - Porteurs de cartes.
  - Fourreurs travaillant pour l'armée allemande.
  - 60 ou 70 ans ?
  - Femmes de prisonniers de guerre
  - Les moins de 16 ans
- Mise à l'écart
Les limites éthiques d'un engagement
- L'UGIF aux lisières du système concentrationnaire
  - Des espoirs déçus: les lettres et les colis
- Fichés: les internés de zone sud.
- Un élargissement de compétences
  - Le monopole d'approvisionnement du camp de Drancy
  - L'entrée en scène d'Aloïs Brunner
  - La refonte architecturale et sociale du camp de Drancy.
  - Les «missionnaires»
- Une manœuvre délicate
  - L'arrestation d'André Baur
  - La «recherche des familles»
  - L'ascension de Kurt Schendel.
  - Des «missionnaires» aux «piqueurs»
- André Baur en otage
- Opacité et soupçons
  - L'arrestation de Raymond-Raoul Lambert
- Faire écran
  - Des camps dans Paris
  - L'UGIF interdite au camp de Drancy.
  - Un antisémite salarié de l'UGIF.
Accueillir les enfants des rafles.
- Une population scolaire discriminée.
  - Un régime scolaire spécial.
- L'école du camp deDrancy.
- Après les grandes rafles.
  - Une politique de dispersion des enfants.
- Au pied du mur
  - Récupérer des locaux.
  - Un rendez-vous manqué avec les enfants du Vel d'Hiv'.
  - Pénuries et maladies
- Les deux « centres de triage » parisiens.
  - Enfants isolés, « bloqués » et fichés.
  - Urgence et improvisation.
  - Transferts et évasions d'enfants
  - Le «colonel» Edmond Kahn.
  - Des «adoptions» d'enfants juifs.
  - Du légalisme à l'esprit de cœrcition.
  - La porosité des maisons d'enfants.
  - Le home de la rue Guy-Patin.
  - Des souricières imparfaites.
- Une dissémination bloquée.
  - Des placements familiaux interdits
  - Une surveillance renforcée.
  - Les intérêts des administrateurs provisoires de biens juifs.
  - Les enfants enlevés à leurs familles d'accueil
  - Une expansion définitivement compromise.
- Les maisons de l'UGIF en zone sud.
  - Des œuvres encore autonomes.
  - Arracher les enfants à la mort.
  - L'émigration des enfants juifs : un projet avorté.
  - La maison d'enfants «bloqués» de Marseille.
  - Des promesses violées.
  - Voiron, Izieu, Chaumont: un processus de dispersion inachevé.
Soigner les internés juifs : la fondation Rothschild.
- Une institution menacée.
  - Des dirigeants persécutés.
  - Transferts d'internés et ségrégation des espaces.
- Une extension des compétences de l'UGIF
  - La protection du personnel.
  - Discipline, hygiène, recrutement, financement.
  - Des liens préservés avec l'Assistance publique.
- Une excroissance du camp de Drancy.
  - Rafles et évasions.
  - Une police privée.
  - Une exclusion achevée.
- Les centres 80 à 84 de l'UGIF.
  - Une collectivité otage
  - Un financement compromis.
  - Des hiérarchies subtiles.
  - La dissolution de la fondation Rothschild.
La rafle dans les maisons d'enfants en région parisienne.
- Un crime nazi impliquant les victimes.
  - Les conséquences extrêmes du légalisme
  - A bout de souffle.
- Une ligne de partage des mémoires.
La mémoire des victimes.
Annexe : Configuration de l'UGIF.
Remerciements de l'auteur.
Fin de lecture de :

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