La lettre perdue : les racines de l'engagement Martin Hirsch

Résumé
" Lorsque je suis entré au service de l'Etat il y a vingt-cinq ans, mon père m'a écrit, peu avant sa mort, une lettre dont je ne nie suis jamais séparé. Jusqu'à sa mystérieuse perte, la nuit où j'ai quitté le gouvernement. Après le désarroi, sa disparition a déclenché une quête éperdue. Je suis remonté aux racines les plus intimes de mon engagement : morceau par morceau, j'ai reconstitué un puzzle fait de souvenirs, de rencontres, d'apprentissages, de hasards, d'indisciplines, parfois d'angoisses, de moments cocasses et d'autres tragiques. J'ai ainsi pu résoudre cette énigme que je n'avais jamais su déchiffrer : Qu'est-ce qui déclenche l'engagement ? De quoi se nourrit le refus de l'indifférence ? Chemin faisant, j'ai cherché à répondre à une question lancinante : Comment se transmet cette curieuse alchimie qui pousse à agir ? Parce que je suis convaincu que notre société, confrontée à des défis vertigineux, a besoin d'un formidable sursaut d'engagement, que chacun de nous peut produire en cherchant ses lettres perdues. Celle de mon père n'avait pas encore dit son dernier mot. "
- Auteur :
- Hirsch, Martin (1963-....)
- Éditeur :
- Stock, impr. 2012
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 1 vol. (279 p) ; 19 cm
- ISBN :
- 9782234073432.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Prologue
- Où il est question
des vertus mnémotechniques de la gifle - Où l’on aborde l’indiscipline d’un disciple
- Où il n’est pas question de psychologie
dans les études médicales - Où l’on a recours
à l’architecture sans équerre
pour bâtir le revenu de solidarité active - Où l’on trouve ce qu’on ne cherche pas,
qui vaut mieux que ce que l’on cherche - Où une passante vous fait rêver
d’une certaine poignée de main - Où l’on ne sait plus
qui est là pour qui, et tant mieux - Où l’on s’attarde
sur la splendeur des Misérables - Où l’on découvre
les limites de l’overbooking - Où l’on échappe, grâce à un pied à coulisse,
au danger des hormones qui font grandir - Où l’on met encore en garde
contre une manière artificielle de grandir - Où il est question
de résistance par imprégnation - Où il est question de résistance à la foi
- Où l’on découvre une certaine passion
- Où l’on découvre par inadvertance
ce que Sécurité sociale veut dire - Où l’on rappelle que le tabac tue
- Où il est brièvement question de politique
- Où l’on constate que se hisser
nécessite de disposer de solides appuis - Où il est question de l’accès
à la lecture des poumons d’acier - Où une méprise reste mystérieuse
- Où l’on s’engage sur la piste des neurones
- Où l’on insiste sur l’intérêt qu’il y a
à ne pas dormir en cours - Où l’on rend une ministre,
et pas n’importe laquelle, coupable
du délit de trafic de médicaments - Où la petite madeleine a l’odeur du sable
- Où l’on apprend à faire sortir
un chien d’un bureau ministériel,
et pas n’importe lequel - Où l’on dit deux mots du comte
- Où l’on va en Terre promise
avec le vieux monsieur indigné - Où Moïse s’éclaire
- Où l’évanouissement
tient lieu d’apprentissage - Où l’on joue une musique d’adieu
- Où le seul hommage est de continuer
- Où il est question du risque de porter
des jugements hâtifs - Où il est question de l’immense escalier
de l’inégalité des chances - Où l’on interrompt une vocation d’orphelin
- Où l’on évite de tirer au sort
la vie et la mort - Où, parfois, seul le silence est grand
- Où, parfois, seul le silence est possible
- Où l’on préfère (déjà)
être commissaire à ministre - Où il est question de cervelles inopportunes
- Où l’on croit à l’engagement perpétuel
- Où l’on rend hommage au camarade inconnu
- Où l’on se livre, en guise de conférence,
à la libre interprétation d’un rêve - Où l’on ne peut faire l’économie
du produit de l’engagement volontaire - Épilogue 1
- Épilogue 2
- Dénouement
- La lettre retrouvée
- REMERCIEMENTS
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