Résumé

Pour aborder la question difficile de la pulsion de mort, Lucien Israël passe par l'examen de la Schadenfreude, "le plaisir qu'il y a à voir crever les autres". Il est ainsi amené à traiter du sadisme et du masochisme, mais aussi de bien d'autres thèmes qui lui sont familiers, comme la sexualité, l'amour, le sort de la femme dans la théorie freudienne, l’œdipe et la mère, le fantasme inconscient, avec la liberté de ton qu'on lui connaît. Quant à la pulsion de mort elle-même, concept freudien parmi les plus difficiles à articuler à la clinique, il l'aborde avec légèreté, remettant en question toutes les évidences qui la concernent. Il se penche longuement sur le Witz, élément nécessaire de l'interprétation analytique, garant du sérieux de l'analyse. Le lecteur retrouvera dans ces pages tout l'art du grand clinicien que fut Lucien Israël.