Humaniser l'économie Jean-Paul Maréchal postface de René Passet

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Résumé

Au sein des sociétés contemporaines, la logique désincarnée du marché a fini par s'imposer à un degré sans précédent depuis la Révolution industrielle. Alors que nous n'avons jamais produit autant de richesses, les besoins élémentaires de centaines de millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont cyniquement ignorés partout dans le monde. Dans le même temps, tout concourt à créer et entretenir des désirs de consommation que l'immense majorité des êtres humains, y compris ceux vivant dans les pays les plus riches, ne pourront jamais assouvir. Face à l'explosion des inégalités à toutes les échelles - nationale et internationale -, comment fonder une logique économique ayant pour objectif la satisfaction des besoins de tout homme et de tous les hommes ? C'est l'objet du présent essai. Couronné par l'Académie des sciences morales et politiques, il trace les contours aussi bien théoriques que pratiques d'une économie humaniste. Il contribue, ce faisant, à l'élaboration du volet social de l'exigence de développement durable. Ouvrage couronné en 2001 par l'Académie des Sciences morales et politiques.

Auteur :

Maréchal, Jean-Paul

Postfacier :

Passet, René (1926-....)

Éditeur :

Paris, Desclée de Brouwer, impr. 2008

Collection :

Solidarité et société

Genre :

Essai

Langue :

français.

Pays :

France.

Note :

Notes bibliogr.La p. de titre porte en plus : "ouvrage couronné en 2001 par l'Académie des Sciences morales et politiques"

Mots-clés :

Nom commun :: Philosophie économique | Politique économique -- Aspect moral

Description du livre original :

1 vol. (276 p.) : couv. ill. ; 24 cm

ISBN :

9782220059556.

Domaine public :

Non

Table des matières

Dédicace
Quatrième de couverture
Ouverture "Pour une utopie transformatrice"
- Une économie sacrificielle
  - Un accroissement des inégalités...
  - ... aux origines idéologiques
- Donner un sens moral à la rareté
  - L'économie n'est pas une machine...
  - ... mais un champ ouvert sur l'éthique et la politique
- Pour ouvrir le débat
Introduction
1. L'invention du marché La construction d'une grille de lecture à prétention universelle
- L'École physiocratique : la spécificité de l'économique et son encastrement dans l'ordre naturel
  - L'ordre naturel
  - Le circuit économique
- L'École classique : la régulation par la "main invisible"
  - La valeur
  - La gravitation
  - La "main invisible"
- L'École néoclassique : la focalisation sur l'équilibre
  - Une nouvelle conception de l'économie
  - L'équilibre général
  - L'équilibre partiel
  - L'"économie généralisée"
2. Le travailleur et le marché La marchandisation progressive du travail humain
- L'École classique : la contrainte de reproduction du facteur travail
  - Adam Smith
  - Thomas Robert Malthus
  - David Ricardo
- L'École néoclassique : le travail comme marchandise
  - Salaire, chômage et concurrence parfaite
  - Salaire, chômage et concurrence imparfaite
3. La bio-économie La réhabilitation de l'humain
- L'agir économique : une pluralité de logiques ouverte sur le social et la nature
  - L'approche par la complexité
  - L'économie comme sous-système
  - L'économie comme système
- Une économie humaniste : l'impératif de couverture des "coûts de l'homme"
  - La vocation de la science économique
  - Un nouveau principe d'économicité
4. Pour une nouvelle gouvernance L'affirmation de la finalité humaine
- La crise du salariat : le grippage du "grand intégrateur"
  - De la montée du salariat...
  - ...à son effritement
- La réduction du temps de travail : une condition nécessaire mais non suffisante à la résorption du sous-emploi
  - Un mouvement tendanciel
  - Une tendance à poursuivre
- Le développement de l'économie solidaire : créer simultanément de la richesse, de l'emploi et du lien social
  - Un secteur essentiel
  - Une nécessaire reconnaissance
- Un revenu garanti : faire reculer la tyrannie de la nécessité
  - La perspective du revenu d'existence
  - Encadré numéro 1
  - L'Allocation compensatrice de revenu
  - Encadré numéro 2
Conclusion
Postface par René Passet

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