Alcools Apollinaire présentation, notes, dossier, chronologie, tableau des prépublications, bibliographie par Gérald Purnelle
Résumé
En 1913, Apollinaire publie Alcools, son premier recueil, qui rassemble quinze ans de poésie. S'il est alors influencé par un symbolisme sur le déclin, il s'en démarque par d'audacieuses innovations : la ponctuation disparaît et des inventions récentes, comme l'avion et l'automobile, font leur entrée en poésie. Mais Alcools est aussi une oeuvre contrastée, où la tour Eiffel et le pont Mirabeau côtoient des champs de colchiques et des forêts légendaires, où l'agitation du progrès se mêle aux motifs consacrés de l'amour perdu et du temps qui passe. Tantôt clairs comme le son des cloches rhénanes, tantôt sombres comme les geôles de la prison de la Santé, ces poèmes ouvrent la voie à un nouveau lyrisme. Partagés entre tradition et modernité, ils reflètent la créativité bouillonnante d'une époque sur le point de basculer dans le chaos de la Grande Guerre.
- Auteur :
- Apollinaire, Guillaume (1880-1918)
- Editeur scientifique :
- Purnelle, Gérald
- Éditeur :
- Paris, Flammarion, 2018
- Collection :
- GF
- Genre :
- Poésie
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 226-228
- Description du livre original :
- 1 vol. (233 p.) ; 18 cm
- ISBN :
- 9782081445116 ; 9782081486997.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Présentation
- Un recueil au carrefour d’une vie
- Les années de formation
- La fréquentation des avant-gardes
- Genèse du recueil
- Une structure problématique
- « Et qu’a su dire Apollinaire DE CET ESPRIT MODERNE... ? » Tradition et modernité
- Recréer la réalité
- Une esthétique de la rupture
- LE VERS ET LA RIME, LIEUX DE RENOUVELLEMENT ET D’INVENTION
- Apollinaire et la modernité
- Un lyrisme réinventé
- Un recueil au carrefour d’une vie
- Alcools
- ZONE
- LE PONT MIRABEAU
- LA CHANSON DU MAL-AIMÉ
- AUBADE
- RÉPONSE DES COSAQUES ZAPOROGUES AU SULTAN DE CONSTANTINOPLE
- Les sept épées
- LES COLCHIQUES
- PALAIS
- CHANTRE
- CRÉPUSCULE
- ANNIE
- LA MAISON DES MORTS
- CLOTILDE
- CORTÈGE
- MARIZIBILL
- LE VOYAGEUR
- MARIE
- LA BLANCHE NEIGE
- POÈME LU AU MARIAGE D’ANDRÉ SALMON
- L’ADIEU
- SALOMÉ
- LA PORTE
- MERLIN ET LA VIEILLE FEMME
- SALTIMBANQUES
- LE LARRON
- LE VENT NOCTURNE
- LUL DE FALTENIN
- LA TZIGANE
- L’ERMITE
- AUTOMNE
- L’ÉMIGRANT DE LANDOR ROAD
- ROSEMONDE
- LE BRASIER
- RHÉNANES
- NUIT RHÉNANE
- Mai
- La synagogue
- LES CLOCHES
- La Loreley
- SCHINDERHANNES
- Rhénane
- LES SAPINS
- LES FEMMES
- SIGNE
- LA DAME
- LES FIANÇAILLES
- CLAIR DE LUNE
- 1909
- À LA SANTÉ
- AUTOMNE MALADE
- HOTELS
- CORS DE CHASSE
- VENDÉMIAIRE
- DOSSIER
- 1 La création selon Apollinaire
- Tradition et continuité
- LA FAUSSETÉ, CONDITION DE L’ART
- La vérité poétique
- ÉLOGE DE LA POÉSIE D’ANDRÉ SALMON
- De LA POÉSIE À LA PEINTURE
- « Mon esthétique, c’est avant tout ÊTRE SIMPLE ET ÊTRE VRAI »
- 2 Regards critiques sur Alcools
- Alcools selon Apollinaire
- Georges Duhamel : « UNE BOUTIQUE DE BROCANTEUR»
- Henri Martineau : « un poète charmant »
- L’originalité d’Alcools selon Michel Décaudin
- 3 La genèse d’Alcools : documents
- « Onirocritique »
- Le brouillon de « Zone »
- UNE PAGE DES PREMIÈRES ÉPREUVES D’ALCOOLS
- 4 De quelques poètes amis d’Apollinaire
- André Salmon, « Un poète se promène », 1906
- Valéry Larbaud, « Ode », 1908
- Jules Romains, « Mon corps sur le fauteuil EST UN BOURG AU SOLEIL », 1910
- André Salmon, « Le voyageur », 1910
- François Bernouard, Futile, 1911
- Blaise Cendrars, « Les Pâques », 1912
- Max Jacob, « En famille », 1913
- CHRONOLOGIE
- TABLEAU DES PRÉPUBLICATIONS DES POÈMES D’ALCOOLS
- BIBLIOGRAPHIE
- Œuvres d’Apollinaire
- ÉDITIONS DE RÉFÉRENCE
- Ouvrages et articles sur Apollinaire
- Ouvrages et articles sur Alcools
- 1 La création selon Apollinaire
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