Testament politique Richelieu présenté par Arnaud Teyssier
Résumé
Publié pour la première fois en 1688, le Testament politique du cardinal de Richelieu fut écrit ou dicté en parallèle avec l'action gouvernementale de son auteur, dont il constitue l'écho et le prolongement. Pourtant, beaucoup de ses propos s'élèvent très au-dessus de la conjoncture historique des années 1620-1640. C'est, en un style parfois foudroyant, la philosophie même de la fonction d'homme d'Etat, ses principes, ses exigences et ses contraintes, qu'expose le grand ministre, et qui valent aussi bien pour le temps présent. "Richelieu nous dit que l'exercice du véritable pouvoir a une dimension sacrificielle, et qu'il exclut la recherche de cette jouissance que procure l'emprise sur les hommes. Il nous dit encore que la politique est l'art de maîtriser les passions et les faiblesses humaines pour les orienter vers le bien commun, que son but est de conjurer la dictature des intérêts privés pour imposer la primauté de l'intérêt général. "La structure de l'homme, écrit-il, est un raccourci de celle du grand monde". Ce n'est pas là, on en conviendra, un sujet absolument dépassé", Arnaud Teyssier.
- Auteur :
- Richelieu, Armand Jean du Plessis (1585-1642), cardinal duc de
- Editeur scientifique :
- Teyssier, Arnaud (1958-....)
- Éditeur :
- [Paris], Perrin, impr. 2011
- Collection :
- Les mémorables
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Initialement paru en 1688
- Mots-clés :
-
- Nom géographique :
- France -- Politique et gouvernement -- 1610-1643 -- Ouvrages avant 1800
- Description du livre original :
- 1 vol. (330 p.) : couv. ill. ; 22 cm
- ISBN :
- 9782262035921.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Présentation
- TESTAMENT  POLITIQUE
Maximes d’Etat ou Testament politique de l’éminentissime Armand, cardinal duc de Richelieu, pair et grand amiral de France, premier ministre d’Etat sous le règne de Louis XIII du nom, Roi de France et de Navarre
Au Roi - Table
- Première partie
- Chapitre premier Succincte narration des grandes actions du Roi
- Chapitre second
De la réformation des divers ordres de l’Etat
- Section première Du mauvais état et de la réforme de l’Eglise
- Section seconde Des appels comme d’abus
- Section 3e Des cas privilégiés
- Section 4e De la régale prétendue par la Sainte-Chapelle sur les évêchés de France
- Section 5e Qui traite de la réformation des trois sentences conformes requises par les canons pour la punition des crimes [des clercs]
- Section 6e Qui traite des exemptions
- Section 7e Du droit que divers ecclésiastiques et autres personnes laïques ont de présenter aux cures
- Section 8e De la réformation des monastères
- Section 9e De l’obéissance qu’on doit rendre au pape
- Section 10e Des lettres
- Section 11e Qui propose les moyens de régler les abus qui se commettent par les gradués en l’obtention des bénéfices
- Section 12e Du droit d’indult
- Chapitre 3e
De la noblesse
- Section 1re Qui propose divers moyens d’avantager la noblesse pour la faire subsister avec dignité
- Section 2e Qui traite des moyens d’arrêter le cours des duels
- Chapitre 4e
Du tiers ordre du Royaume
- Section 1re Qui touche en gros les désordres de la justice et examine particulièrement si la suppression de la vénalité ou hérédité des officiers serait un bon remède à tels maux
- Section 2e Qui propose les moyens généraux qui se peuvent pratiquer pour arrêter le cours des désordres de la justice
- Section 3e Qui représente combien il est important d’empêcher que les officiers de justice n’empiètent sur l’autorité du Roi
- Section 4e Des officiers des finances
- Section 5e Du peuple
- Chapitre 5e
Qui considère l’Etat en soi-même
- Section 1re Qui représente combien il est important que les diverses parties de l’Etat demeurent chacune dans l’étendue de ses bornes
- Section 2e Qui examine s’il vaut mieux rendre les gouvernements triennaux en ce Royaume que les laisser perpétuels selon l’usage pratiqué jusqu’à présent
- Section 3e Qui condamne les survivances
- Chapitre 6e Qui représente au Roi ce qu’on estime qu’il doit considérer à l’égard de sa personne
- Chapitre 7e Qui fait voir l’état présent de la maison du Roi et met en avant ce qui semble nécessaire pour la mettre en celui auquel elle doit être
- Chapitre 8e
Du conseil du prince
- Section 1re Qui montre que les meilleurs princes ont besoin d’un bon conseil
- Section 2e Qui représente quelle doit être la capacité des conseillers
- Section 3e Qui représente quelle doit être la probité des conseillers
- Section 4e Qui représente quel doit être le cœur et la force des conseillers d’Etat
- Section 5e Qui représente quelle doit être l’application des conseillers d’Etat
- Section 6e Qui représente quel doit être le nombre des conseillers d’Etat et qu’entre eux il doit y en avoir un qui ait l’autorité supérieure
- Section 7e Qui représente quel doit être le Roi envers ses conseillers
- Seconde partie
Divisée en dix chapitres dont les neuf premiers sont les neuf principes généraux selon lesquels un Etat ne peut être qu’heureusement gouverné. Le dixième est la conclusion de cet ouvrage.- Chapitre 1er Qui fait voir que le premier fondement du bonheur d’un Etat est l’établissement du règne de Dieu
- Chapitre 2e Qui montre que la raison doit être la règle et la conduite d’un Etat
- Chapitre 3e Qui montre que les intérêts publics doivent être l’unique fin de ceux qui gouvernent les Etats, ou du moins qu’ils doivent être préférés aux particuliers
- Chapitre 4e Qui fait connaître combien la prévoyance est nécessaire au gouvernement d’un Etat
- Chapitre 5e Qui montre que la peine et la récompense sont deux principes tout à fait nécessaires à la conduite des Etats
- Chapitre 6e Qui fait voir qu’une négociation continuelle ne contribue pas peu aux bons succès des affaires
- Chapitre 7e Qui fait connaître qu’un des plus grands avantages qu’on puisse procurer à un Etat est de destiner un chacun à l’emploi qui lui est propre
- Chapitre 8e Qui traite du mal que les flatteurs, médisants et faiseurs d’intrigues causent d’ordinaire aux Etats et représente combien il est important de les éloigner d’auprès des rois et de les bannir de leur cour
- Chapitre 9e
Qui traite de la puissance du prince
- Section 1re Qui montre que le prince doit être puissant pour être considéré de ses sujets et des étrangers
- Section 2e Qui fait voir que le prince doit être puissant par sa réputation et propose ce qui lui est nécessaire à cette fin
- Section 3e Qui prouve clairement que le prince doit être puissant par la force de ses frontières
- Section 4e
Qui traite de la puissance qu’un Etat doit
avoir
par la force des armes sur la terre
- Nombre des gens de guerre qui doivent être entretenus en ce Royaume
- La guerre est quelquefois nécessaire
- Principaux défauts de la nation française
- Défauts particuliers à la noblesse
- Arrière-ban
- Etranger nécessaire
- Qu’il est difficile d’avoir de bons chefs et les qualités qu’ils doivent avoir
- Remède pour faire subsister les armées
- Remarques pour faire subsister les armées et pour faire utilement la guerre
- Section 5e Qui traite de la puissance sur la mer
- Section 6e Qui traite du commerce comme une dépendance de la puissance de mer et spécifie ceux qu’on peut faire commodément
- Section 7e Qui fait voir que l’or et l’argent sont une des principales et plus nécessaires puissances de l’Etat, met en avant les moyens de rendre puissant ce Royaume, fait voir quel est son revenu présent et quel il peut être à l’avenir en déchargeant le peuple des trois quarts du faix qui l’accable maintenant
- Section 8e Qui montre en peu de mots que le dernier point de la puissance des princes doit consister en la possession du cœur de leurs sujets
- Chapitre 10e Qui conclut cet ouvrage en faisant connaître que tout le contenu en icelui sera inutile si les princes et leurs ministres ne sont si attachés au gouvernement que, n’omettant aucune chose de ce à quoi leur charge les astreint, ils n’abusent pas de leur puissance
- Table des matières
- TESTAMENT POLITIQUE
- PREMIÈRE PARTIE
- Seconde partie
Commentaires
Laisser un commentaire sur ce livre