Résumé

"Le tableau est misérable, le quotidien déprimant et l'on pourrait craindre le pire tant Mathieu Belezi tire sur la corde du désespoir. Mais le romancier sait manier la dérision en virtuose. Dans les détails de cette vie désincarnée, il puise un décalage littéraire, une poésie de la médiocrité, un sens de la description impitoyable. Son héros n'est pas un minable, c'est un homme perdu qui se raccroche au regard d'un enfant, à un passé de type normal." (Christine Ferniot, Télérama, 25/12/2002). "Mathieu Belezi place la poésie tout au long du cri de son personnage sans nous sortir un instant du réalisme le plus féroce qu'il traduit moins par la violence des mots que par le pouvoir qu'il leur donne de créer les petits riens d'un monde devenu infernal par absence de travail et d'amour. C'est là une belle prouesse littéraire." (Pierre-Robert Leclercq, Le Monde, 27/09/2002)