Chroniques cinématographiques Bernard de Fallois
Résumé
Bernard de Fallois a tenu chaque semaine de 1959 à 1962, sous le pseudonyme de René Cortade la chronique cinématographique de l'hebdomadaire Arts, dirigépar Jacques Laurent, puis celle du Nouveau Candide. D'autres collaborations avaient auparavant précédé cette activité. Environ 150 films sont ici présentés, analysés et jugés dans leurs principales composantes ? : scénarios, distribution, dialogues, musique - exercice hebdomadaire périlleux puisqu'il s'agissait d'aller vite à l'essentiel, de séduire le grand public et de contenter les doctes ; exercice redoutable, Bernard de Fallois ayant été précédé dans ce magistère par François Truffaut. Il a suffi de rassembler ces chroniques aujourd'hui pour composer tout naturellement un panorama du 7eArt en son Age d'or, c'est-à-dire en un temps où il était dominé par les maîtres qui demeurent nos classiques ? : d'Hitchcock à Fellini, de Bunuel à Bergman, de René Clair à Jacques Tati - pour s'en tenir à quelques noms. On voit poindre également les étoiles montantes ? ; on suit les courants et les modes. Très vite les chroniques de Bernard de Fallois s'imposèrent par leur vivacité et leur élégance, par leur densité aussi, lorsque la matière s'y prêtait. Une égale allégresse dans le dithyrambe et dans l'éreintement conserve à ces textes les couleurs de la vie. On y retrouve les paysages, les saisons et les rêves d'un temps où l'industrie de l'image n'avait pas encore dévoré le cinéma d'auteur.
- Auteur :
- de Fallois , Bernard
- Éditeur :
- Paris, De Fallois, 2019
- Genre :
- Chronique
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (458 p.)
- ISBN :
- 9791032102336.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Préface par Philippe d’Hugues
- I. Le Temps de Paris (1956)
- La Chevauchée fantastique, de John Ford
- Deux Anglais à Paris, de Robert Hamer
- Cela s’appelle l’aurore, de Luis Buñuel
- La Colline de l’adieu, de Henry King
- II. Artaban (1957)
- Arsène Lupin, de Jacques Becker
- La Garçonne, de Jacqueline Audry
- Le Rouge est mis, de Gilles Grangier
- Les Sorcières de Salem, de Raymond Rouleau
- Le Faux Coupable, d’Alfred Hitchcock
- Celui qui doit mourir, de Jules Dassin
- Sainte Jeanne, d’Otto Preminger
- Mort en fraude, de Marcel Camus. Les trois font la paire, de Sacha Guitry
- Ariane, et L’Odyssée de Charles Lindbergh, de Billy Wilder
- Sait-on jamais…, de Roger Vadim. Escapade, de Ralph Habib
- Viva Villa, de Jack Conway. Je reviens de l’enfer, de Mervyn LeRoy. Le Temps de la colère, de Richard Fleischer. Côte 465, d’Anthony Mann
- La Loi du Seigneur, de William Wyler
- III. ARTS (octobre 1959 - juin 1960)
- Les Cavaliers, de John Ford
- Autopsie d’un meurtre, d’Otto Preminger
- La Valse du Gorille, de Bernard Borderie
- North by Northwest (La Mort aux trousses), d’Alfred Hitchcock
- La Jument verte, de Claude Autant-Lara
- Back Street, de John Stahl
- Le Mariage de Figaro, Comédie-Française
- Nathalie, d’Henri Decoin
- Le Général della Rovere, de Roberto Rossellini
- Le Déjeuner sur l’herbe, de Jean Renoir
- Citizen Kane, d’Orson Welles
- Signé Arsène Lupin, d’Yves Robert
- Des enfants, des mères et un général, de Laszlo Benedek
- Les Yeux de l’amour, de Denys de La Patellière
- À double tour, de Claude Chabrol
- Une leçon d’amour, d’Ingmar Bergman
- Pickpocket, de Robert Bresson
- La Vache et le prisonnier, d’Henri Verneuil
- Voulez-vous danser avec moi ?, de Michel Boisrond
- La Belle au bois dormant, de Walt Disney
- La première rencontre du cinéma et du génie.
- Revoir Charlot – I
- Revoir Charlot – II
- L’Eau à la bouche, de Jacques Doniol-Valcroze
- L’Affaire Dreyfus, de José Ferrer
- Le Dernier Train de Gun-Hill, de John Sturges
- Des films pour s’attendrir
- Au risque de se perdre, de Fred Zinnemann
- Pantalaskas, de Paul Paviot
- Vingt-Quatre Prunelles, de Keisuke Kinoshita
- Le Testament d’Orphée, de Jean Cocteau
- Une vocation, de Maria Fiodorova
- Notre agent à La Havane, de Carol Reed
- Plein soleil, de René Clément
- Les Yeux sans visage, de Georges Franju
- À bout de souffle, de Jean-Luc Godard
- Le Trou, de Jacques Becker
- Becker : une mort qui lui ressemble
- Pather Panchali, de Satyajit Ray
- Le Pont, de Bernhard Wicki
- Les Sept Voleurs, de Henry Hathaway
- Soupçons, d’Alfred Hitchcock
- Les Bonnes Femmes, de Claude Chabrol
- Les Régates de San Francisco, de Claude Autant-Lara
- On n’enterre pas le dimanche, de Michel Drech
- Les Bonnes Femmes, de Chabrol
- La Belle Équipe, de Julien Duvivier
- La Grande Guerre, de Mario Monicelli
- La Dolce Vita, de Federico Fellini
- La plus grande volupté
- Recours en grâce, de Laszlo Benedek. Le Panier à crabes, de Joseph Lisbona
- Moderato Cantabile, de Peter Brook
- Mère Jeanne des Anges, de Jerzy Kawalerowicz
- Temps sans pitié, de Joseph Losey
- Le Dialogue des carmélites, du R.P. Brückberger et de Philippe Agostini
- Sapphire, de Basil Dearden
- René Clair a prouvé que l’intelligence n’était pas indésirable au cinéma
- La Ballade du soldat, de Grigori Tchoukhraï
- IV. Le Nouveau Candide (juin 1961 - septembre 1962)
- La Viaccia, de Mauro Bolognini
- Si les films ambitieux étaient moins bêtes… les films commerciaux n’auraient pas le monopole du succès
- La Fille aux yeux d’or, de Jean-Gabriel Albicoco
- Le Goût de la violence, de Robert Hossein
- Une femme est une femme, de Jean-Luc Godard
- Léon Morin, prêtre, de Jean-Pierre Melville
- L’Année dernière à Marienbad, d’Alain Resnais
- La Vengeance aux deux visages, de Marlon Brando
- Tonnerre sur le Mexique, de Sergueï Eisenstein
- Chronique d’un été, de Jean Rouch et Edgar Morin
- L’Île nue, de Kaneto Shindo. Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein. Paris nous appartient, de Jacques Rivette
- Tout l’or du monde, de René Clair
- Quelle joie de vivre, de René Clément
- Il a suffi d’une nuit, de Joseph Anthony. Le Rendez-vous de septembre, de Robert Mulligan
- Le Temps du ghetto, de Frédéric Rossif
- Les Bourreaux meurent aussi, de Fritz Lang
- Trois mastodontes enfantins. Il ne manque pas un poil à la barbe du capitaine
- Le Cid, d’Anthony Mann
- Tintin et le mystère de la Toison d’or, de Jean-Jacques Vierne
- Le Triomphe de Michel Strogoff, de Victor Tourjanski
- Jugement à Nuremberg, de Stanley Kramer
- Don Camillo Monseigneur, de Carmine Gallone
- Le Comte de Monte-Cristo, de Claude Autant-Lara
- L’Œil du diable, d’Ingmar Bergman
- Les prévisions de René Cortade. Des milliers de chameaux et quelques bons romans. Le cinéma croit en John Ford, Flaubert et Liz Taylor
- Les fusées de Cap-Hollywood
- En France des équipes mixtes
- En Italie, les films à sketches…
- … et quelques surprises
- Les Démons de minuit, de Marc Allégret
- Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, de Vincente Minnelli
- L’Arnaqueur, de Robert Rossen
- Jules et Jim, de François Truffaut
- Vie privée, de Louis Malle
- Une trop adorable menteuse, de Michel Deville
- Les Ennemis, d’Édouard Molinaro
- El Perdido, de Robert Aldrich
- Les Vacances de Monsieur Hulot, de Jacques Tati
- Un, deux, trois, de Billy Wilder
- Ma geisha, de Jack Cardiff
- West Side Story, de Jerome Robbins et Robert Wise
- Le Bateau d’Émile, de Denys de La Patellière
- Cartouche, de Philippe de Broca
- Les Sept Péchés capitaux, de Claude Chabrol et Sylvain Dhomme
- La Fièvre dans le sang, d’Elia Kazan
- Viridiana, de Luis Buñuel
- Cléo de 5 à 7, d’Agnès Varda
- Accattone, de Pier Paolo Pasolini
- La Rumeur, de William Wyler
- La Rue chaude, d’Edward Dmytryk
- La Guerre des boutons, d’Yves Robert
- Climats, de Stellio Lorenzi
- Léviathan, de Léonard Keigel
- Le Jugement dernier, de Vittorio De Sica
- Un singe en hiver, d’Henri Verneuil
- Le Caporal épinglé, de Jean Renoir
- Phaedra, de Jules Dassin
- Divorce à l’italienne, de Pietro Germi
- Les Oliviers de la justice, de James Blue
- Le Mécano de la générale, de Buster Keaton et Clyde Bruckman
- L’Amour à vingt ans, de François Truffaut, Shintaro Ishihara, Marcel Ophüls, Renzo Rossellini et Andrzej Wajda
- La Parole donnée, d’Anselmo Duarte
- Vanina Vanini, de Roberto Rossellini
- Placido, de Luis García Berlanga
- Larmes de joie, de Mario Monicelli
- La Dénonciation, de Jacques Doniol-Valcroze
- Bonne chance, Charlie !, de Jean-Louis Richard
- L’Homme qui tua Liberty Valance, de John Ford
- Mondo Cane, de Gualtiero Jacopetti, Franco Prosperi et Paolo Cavara
- L’Éclipse, de Michelangelo Antonioni
- Boccace 70, de Federico Fellini
- Le Repos du guerrier, de Roger Vadim
- Snobs, de Jean-Pierre Mocky
- Le Combat dans l’île, d’Alain Cavalier
- À travers le miroir, d’Ingmar Bergman
- Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard
- Thérèse Desqueyroux, de Georges Franju
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