Retrouver l'envie d'apprendre : Comment en arriver à une école de la réussite pour tous ? Serge Boimare

Résumé

Une école de la réussite pour tous... c'est possible ! C'est ce que prétend Serge Boimare. Il y met toutefois une condition : ne plus croire dans la répétition pour soutenir les réfractaires à l'apprentissage, mais dans un nourrissage culturel quotidien suivi d'un entraînement à débattre et argumenter. C'est le seul moyen pour les aider à remettre en marche leur " machine à penser" et à retrouver l'envie d'apprendre. A l'aide d'exemples, l'auteur nous montre comment utiliser les textes fondateurs de notre culture pour mener à bien ces deux activités. Il nous fait ainsi découvrir que nous disposons dans nos programmes d'un levier formidable pour mobiliser l'intérêt et la participation active des décrocheurs, tout en donnant aux meilleurs les moyens d'atteindre l'excellence.

Auteur :
Boimare , Serge
Éditeur :
Malakoff, Dunod,
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (144 p.)
ISBN :
9782100789481.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant propos. Et si l’école aggravait les inégalités de départ ? Des questions et un constat pour engager le débat
    • 1. Peut-on imaginer la réussite de ceux qui n’ont pas le niveau pour suivre le programme ?
    • 2. Est-ce possible de se préoccuper des moins bons sans affaiblir le niveau général de l’école ?
    • 3. Et si l’école aggravait les inégalités ?
      • En ne s’attaquant pas à l’empêchement de penser
      • Comment définir l’empêchement de penser ?
      • Comment reconnaître l’empêchement de penser ?
    • 4. L’exemple de Jérémy pour mieux me faire comprendre
    • Le chemin de croix de ceux qui n’arrivent pas à maîtriser des savoirs de base
  • 1. Jérémy l’insoumis ou Le portrait d’un décrocheur ordinaire
    • 1. Une présentation sans surprise
      • Quand le désintérêt frise l’aversion
      • Des parents peu disponibles, fâchés avec l’école
      • Faut-il attendre un déclic ou un miracle ?
        • Faire le programme avec Jérémy
        • Le terme de « décrocheur »
    • 2. Une adaptation impossible aux exigences du collège
      • Le maillot du Paris-Saint-Germain comme bouclier anti-stress
        • Un aperçu des slogans et phrases toutes faites utilisées par Jérémy
      • Un niveau qui ne permet pas de faire le programme !
      • Comment les professeurs ont-ils abordé le problème ?
      • Une marginalisation qui aggrave la contestation et pousse les parents à dire du mal de l’école devant Jérémy
    • 3. Pourquoi une opposition aussi forte à l’apprentissage ?
      • Et si nous étions devant un problème neurologique ?
      • Je trouve plus raisonnable d’écouter l’explication de Jérémy
      • Que je lui résume ainsi :
      • Des compétences psychiques insuffisantes pour supporter les contraintes de l’apprentissage
      • Quand l’empêchement de penser est utilisé pour éviter la déstabilisation
        • D’abord des troubles du comportement pour échapper au doute
        • Ensuite des stratégies d’apprentissage appauvries qui favorisent l’empêchement de penser
    • 4. Comment puis-je aider Jérémy à se séparer de ce fonctionnement en « empêchement de penser » sur lequel repose son équilibre psychique ?
      • Principe de base : construire un monde interne pour relancer la machine à penser
      • Croire dans la force du nourrissage culturel et de l’entraînement à s’exprimer pour faire sauter le barrage de l’empêchement de penser
      • Comment a progressé Jérémy, comment a-t-il réagi face à ces propositions ?
        • Quels contes ai-je utilisés pour mes premières lectures ?
      • Où en est Jérémy dans son parcours scolaire après quatre-vingts séances de psychopédagogie ?
        • D’abord une amélioration nette du comportement et une possibilité d’affronter le doute
        • Malgré des résultats qui restent faibles
      • Quel rôle ont joué les parents dans cette évolution ?
    • 5. Le nourrissage culturel et l’entraînement à l’expression sont-ils compatibles avec la marche d’une classe ordinaire ?
  • 2. Comprendre l’empêchement de penser pour expliquer l’échec scolaire
    • 1 Savoir repérer les trois insuffisances qui barrent l’accès aux savoirs fondamentaux
    • 2. Ces trois insuffisances sont le signe d’un fonctionnement intellectuel marqué par l’empêchement de penser
      • Les trois conséquences de l’empêchement de penser qui expliquent l’échec scolaire :
      • En quoi consistent ces idées d’auto-dévalorisation et de persécution qui sont utilisées pour ne pas entrer dans l’apprentissage ?
      • Quels sont les liens entre l’empêchement de penser et la peur d’apprendre ?
    • 3. Pourquoi l’apprentissage provoque-t-il l’arrivée de ces sentiments parasites ?
      • Les quatre grandes contraintes de l’apprentissage
      • Comment des enfants intelligents en arrivent-ils à l’empêchement de penser ?
    • 4. La mise en place de stratégies d’apprentissage appauvries pour éviter le retour à soi déstabilisant
      • La peur d’apprendre est-elle toujours causée par la rencontre avec les contraintes de l’apprentissage ?
  • 3. Comment utiliser les textes fondateurs de notre patrimoine littéraire pour lutter contre l’empêchement de penser ?
    • 1. Affronter l’échec scolaire et gérer la classe hétérogène avec une médiation culturelle
      • Qu’appelle-t-on « textes fondateurs » ?
      • Quels sont les textes fondateurs ?
      • Comment peut s’opérer le changement ?
    • 2. Les deux changements importants proposés par l’introduction de la médiation culturelle
      • Pourquoi lire à haute voix ?
      • Pourquoi s’exprimer en parlant et en écrivant tous les jours ?
      • Comment lire à haute voix ?
      • Peut-on faire une utilisation des images pour le nourrissage culturel ?
      • Quelles questions pour débattre ?
    • 3. En quoi consiste l’heure de médiation culturelle ?
    • 4. Comment se déroule le nourrissage culturel ?
    • 5. Comment se déroule l’entraînement à s’exprimer à l’oral ?
      • Comment favoriser l’expression orale et écrite ?
      • Quelle attitude adopter avec les élèves qui ne parlent jamais ?
        • Comment y arriver avec ceux qui redoutent de s’exprimer ?
    • 6. Comment se déroule l’entraînement à l’expression écrite ?
      • Les cinq qualités demandées à un récit pour stimuler la pensée
      • Voici la définition que donne Bettelheim d’une bonne histoire dans son introduction à Psychanalyse des contes de fées
      • Le risque de réveiller des inquiétudes intimes avec les textes fondateurs n’est-il pas réel ?
    • 7. Comment donner du sens et de l’intérêt aux savoirs avec ce patrimoine ?
      • Rien de très nouveau dans la proposition…
        • Est-ce possible de faire des mathématiques en s’appuyant sur le récit ?
        • Les mathématiques ne sont pas coupées des affects et du monde imaginaire
        • En devenant le support des apprentissages le récit va-t-il perdre de son intérêt ?
      • D’abord un tremplin magnifique pour soutenir les savoirs fondamentaux et pour encourager la pratique d’une activité artistique ou culturelle
        • Cette démarche est-elle compatible avec l’apprentissage de la lecture ? Peut-on la mettre en place dans un cours préparatoire ?
        • Un exemple dans la classe : Est-ce possible de mettre en place une classe « médiation culturelle » au collège ?
        • Mais aussi un tremplin évident pour faire des liens entre les savoirs
        • Que dire aux élèves ?
  • 4. Pourquoi le nourrissage culturel et l’entraînement à s’exprimer sont les moyens les plus efficaces pour réduire les inégalités ?
    • 1. La médiation culturelle : un moyen d’impliquer tous les élèves
      • Les élèves en difficulté ne vont pas s’intéresser au contenu de textes fondamentaux
    • 2. La médiation culturelle : un moyen de s’attaquer aux causes profondes de la difficulté à apprendre en stimulant les meilleurs
      • Doit-on être formé pour entrer dans cette démarche de médiation culturelle ?
      • Les élèves en difficulté n’auraient-ils pas plutôt des troubles spécifiques de l’apprentissage qui réclament des traitements spécialisés ?
    • 7. Le nourrissage culturel et l’entraînement à s’exprimer, ressorts incontournables pour aider les réfractaires à l’apprentissage
      • Première étape sans laquelle rien ne sera possible : les intéresser et les faire participer
      • Deuxième étape : leur apprendre à écouter
      • Troisième étape : leur apprendre à parler
      • Quatrième étape : les aider à sublimer leur curiosité
        • L’exemple d’une cinquième « médiation culturelle »
      • Et enfin cinquième étape : leur donner des appuis pour penser
        • Quels avantages attendre de la classe à médiation culturelle ?
        • Comment informer les parents ?
        • Comment concerner les parents ?
        • Pourquoi faut-il deux ans en moyenne pour espérer sortir un élève de l’empêchement de penser ?
        • Enseigner avec la médiation culturelle permet de relancer le plaisir d’enseigner du professeur
  • 5. La médiation culturelle par l’exemple
    • 1. Les cinq temps forts de la médiation culturelle
      • Une anecdote amusante à propos du choix de la question débat
    • 2. « L’histoire de Pinocchio », un récit parfaitement adapté à la médiation culturelle
      • Épisode 1
        • Jour 1
        • Jour 2. Première heure de médiation culturelle : d’abord et avant tout, écouter et comprendre
        • Jour 3. Deuxième heure de médiation culturelle. Les élèves s’initient au débat.
      • Épisode 2
        • Jour 4. Où l’on assiste à la naissance surprenante d’un pantin qui n’a pas l’air très sérieux
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Épisode 2 – Lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 2
        • Jour 5
          • Séquence 3 : … vient le temps du débat
          • Séquence 4 : … vient le temps de l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisode 3
        • Jour 6. Quand les bêtises de Pinocchio conduisent son père en prison
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 3
        • Jour 7
          • Séquence 3 : … vient le temps du débat
          • Séquence 4 : … vient le temps de l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisode 4
        • Jour 8. La rencontre avec le grillon parlant : Pinocchio n’aime pas recevoir des conseils
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 4
          • Séquences 3 et 4 : le temps du débat à l’oral et à l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisode 5
        • Jour 9. Pinocchio a faim et commence à comprendre qu’un enfant a besoin de ses parents
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 5
          • Séquences 3 et 4 : le temps du débat à l’oral et à l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisodes 6 et 7 résumés
        • Jours 10 et 11
      • Épisode 8
        • Jour 12. Pour remercier son père de lui avoir refait des pieds, Pinocchio décide d’aller à l’école
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 8
          • Séquences 3 et 4 : le temps du débat à l’oral et à l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisode 9
        • Jour 13. Pinocchio va à l’école pour la première fois
          • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
          • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 9
          • Séquences 3 et 4 : le temps du débat à l’oral et à l’écrit
          • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
    • 3. « Les deux frères ennemis » un conte qui offre des prolongements pédagogiques naturels et faciles à exploiter
      • Épisode 1
        • Séquence 1 : lecture du premier épisode (temps de lecture : 3 minutes)
        • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 1
        • Séquences 3 et 4 : le temps du débat, à l’oral puis prolongé à l’écrit dans le cahier de « médiation culturelle »
        • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • Épisode 2
        • Séquence 1 : résumé de l’épisode précédent et lecture
        • Séquence 2 : compréhension après la lecture de l’épisode 2
        • Séquences 3 et 4 : le temps du débat, à l’oral puis prolongé à l’écrit dans le cahier de « médiation culturelle »
        • Séquence 5 : les prolongements pédagogiques possibles
      • L’évaluation des élèves n’est plus possible ?
      • Est-ce possible de faire le programme quand on consacre une heure par jour à la médiation culturelle ?
  • Conclusion. N’ayons plus peur des mauvais élèves, ce sont eux qui vont nous aider à améliorer l’école
    • 1. En finir avec les aides et les soutiens en dehors de la classe, ils aggravent le problème des empêchés de penser.
    • 2. Les remplacer par du nourrissage culturel et de l’entraînement à argumenter et débattre pour tous les élèves, tous les jours, du début à la fin de la scolarité
  • Bibliographie. Quelques ouvrages pour faciliter l’entrée dans la démarche
    • 1. Liste non exhaustive de contes faciles à exploiter
    • 2. Quelques récits mythologiques déjà prêts pour la lecture à haute voix
    • 3. Liste de romans ayant fait leurs preuves dans l’utilisation de la médiation culturelle à des fins pédagogiques
    • 4. Deux outils confirmés pour guider les premiers pas du professeur avec la médiation culturelle
    • 5. Pour prolonger la réflexion
    • 6. Trois documents filmés

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