La Commune au présent : Une correspondance par-delà le temps Ludivine Bantigny
Résumé
Dignité, justice sociale, partage du travail, égalité, rapport renouvelé à l'art, à l'éducation, à la culture et au quotidien... C'est tout cela, la Commune de Paris, une expérience révolutionnaire à bien des égards inouïe : pour la première fois, des ouvriers, des ouvrières, des artisans, des employés, des instituteurs et institutrices, des écrivains et des artistes s'emparent du pouvoir. Comme l'écrit Rimbaud qu'elle enthousiasme tant, la Commune entend vraiment " changer la vie " par des " inventions d'inconnu ". Ses protagonistes sont des femmes et des hommes ordinaires qui créent de l'extraordinaire, non seulement en l'imaginant mais en le mettant en pratique. C'est de leur expérience si actuelle que part ce livre, sous une forme originale : il est composé de lettres adressées à ces femmes et ces hommes comme s'ils et elles étaient encore en vie et comme si on pouvait leur parler. Ces lettres rendent la Commune vivante et présente, par un entrelacement des temps. L'ouvrage s'appuie sur un vaste travail d'archives et de nombreux documents, le plus souvent inédits : correspondances, débats, projets, procès... Il offre aussi au regard plus de cent photographies qui s'égrènent tout au long de ses pages, images d'époque et images d'aujourd'hui, comme un télescopage entre passé et présent. L'événement reste de par le monde une source d'inspiration, car il permet de réfléchir à l'émancipation, aux solidarités et aux communs. Il nous concerne toutes et tous, de manière plus brûlante que jamais, et demeure évocateur par les espoirs et les projets qu'il porte. Tant il est vrai que " la Commune n'est pas morte ".
- Auteur :
- Bantigny, Ludivine
- Éditeur :
- Paris, La Découverte, 2021
- Genre :
- Correspondance
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (400 p.)
- ISBN :
- 9782348066696.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Je vous écris de nos nuits
- À Louise Michel
- Vous nommer
- À Pélagie Daubain
- Un suspens du temps
- À Jules Vallès
- I À l’assaut du ciel
- Sauvons-nous nous-mêmes
- À Eugène Pottier
- Les vouleurs
- À Auguste Vermorel
- L’affiche rouge
- À Gustave Tridon
- L’heure zéro : le basculement
dans l’événement- À Germain Turpin
- La mort rue des Rosiers
- À Armand Herpin-Lacroix
- Jours de justice
- À Céleste Hardouin
- Sauvons-nous nous-mêmes
- II Inventions d’inconnu
- Changer la vie par la démocratie
- À André Léo
- Le salut commun
- À Louis Boissier
- Sur la place Internationale
- À Amilcare Cipriani
- Votre détresse au Mont-de-Piété
- À Amélie Defontaine
- L’étreinte des prêteurs d’argent
- À Benoît Malon
- À l’école de la Commune
- À Maria Verdure
- Adieux à Dieu
- À Hortense Urbain
- Le bon Dieu a fait son temps
- À Joseph Rousselle
- Le jour et la nuit
- À Léo Frankel
- Le travail et la démocratie sociale
- À Georges Bertin
- Changer la vie par la démocratie
- III Les femmes, l’histoire, l’espoir
- À travail égal, salaire égal
- À Angelina Sabatier
- Rue de la Sororité
- À Octavie Tardif
- Histoire d’elles
- À Elisabeth Dmitriev
- Un nœud rouge dans les cheveux
- À Herminie Cadolle
- Jouissances inconnues
- À Marie Soulange
- À travail égal, salaire égal
- IV Rapports au temps. Futur, passé, présent
- Germinal
- À Jean-Baptiste Clément
- Bataclan jacobin
- À Arthur Arnould
- L’époque qui copie est perdue
- À Félix Pyat
- Le passé fait d’ossements humains
- À Maxime Vuillaume
- Germinal
- V Lieux communs
- L’art de la joie
- À Auguste Barou
- La bonne parole
- À Lodoïska Kawecka
- Danser sur un volcan
- À Rosa Bordas
- Dans la maison de Thiers
- À Jules Fontaine
- Changer la mort, changer la vie
- À Léon Vafflard
- Sur les barricades
- À Napoléon Gaillard
- Sur le front
- À Augustine Pluchard
- L’art de la joie
- VI Vous abolir, vous détruire
- Crâne emporté
- À Jules Gage
- Vos corps morts
- À Eugène Jumeline
- Les inlassables
- À Charles Delescluze
- Quelques mots atroces
- À Adèle Chignon
- Une averse de fer et de sang
- À une inconnue
- Le prix d’une vie
- À Auguste Blanqui
- Crâne emporté
- VII Survivants
- Comment sauver sa vie
- À Firmin Masselot
- Les réprouvées
- À Léontine Suetens
- Tout est à nous.
- À Hortense David-Machu
- Ce qui reste
- À Élodie Duvert
- Comment sauver sa vie
- VIII La vie des morts
- À l’heure de ta dernière heure
- À Eugène Varlin
- Grands jours et grands soirs
- À Gustave Courbet
- Lili
- À Prosper-Olivier Lissagaray
- Le Rouge
- À Joseph Favereau
- À votre humanité
- À Delphine Leroy
- Anachronismes
- À Zélie Giraud
- Rages
- À Félix Nadar
- À l’heure de ta dernière heure
- IX Échos passés d’un monde à venir
- L’oubli ne se décrète pas
- À Alix Payen
- Je lutte donc je suis
- À Eugène Vermersch
- Police partout, justice nulle part
- À Victor Hugo
- Communalismes
- À Élisée Reclus
- Et brisons nos entraves
- À Paule Mink
- Des pas vers l’après
- À Nathalie Le Mel
- Mondes communs
- À Francisco Salvador Daniel
- L’oubli ne se décrète pas
- Il faut que nos morts nous apprennent à vivre
- Spectres de Mai
- À Victorine Brocher
- L’histoire finira par voir clair
- À Louise Duru
- S’échapper du vieux monde
- À Louise Michel
- Spectres de Mai
- Remerciements
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