Le fleuve immobile Pierre Graziani dessins de l'auteur
Résumé
« Le fleuve immobile, c'est la porte du voyage, l'ailleurs que nous venons de redécouvrir, comme Babylone était la porte de Dieu. Dans son sillage, plus de drapeau. Qui s'y reconnaîtrait dans la poussière, hormis la vache zébu de l'Inde, celle des Tutsis du Rwanda, jusqu'aux troupeaux des Peuls du fleuve Niger, aux serpents des Yézidis ou encore au mystérieux crocodile qui serait à La Mecque ? On écoute leurs confidences murmurées par le cours de l'eau ou la soif de son absence. Parfois leurs voix portent des masques interchangeables. Ils nous entraînent dans des sites inconnus - peut-être le Jourdain où Jésus fut baptisé -, tandis que Moïse, toujours caché dans une nuée, passe par là sur son nuage. Car le nuage n'était-il pas le premier fleuve ? » De Gao la bienheureuse à Niafounké la sédentaire, de l'île de Djanet au tombeau de Sidi Aïssa, des falaises de Bandiagara aux plateaux du Tassili, Pierre Graziani parcourt les fleuves immobiles de l'Afrique, ce « continent d'eau ». Le voyage initiatique se poursuit par la descente de l'oued R'hir, fleuve fossile du Maghreb, ou sur les rives de l'Euphrate, aux portes de Bagdad.Au fil des pages, à main levée, ses carnets dessinent les contours d'une Atlantide personnelle, scène d'un opéra qui s'étend du pays dogon aux marais de Mésopotamie.
- Auteur :
- Graziani, Pierre (1932-....)
- Éditeur :
- Paris, Écriture, DL 2018
- Genre :
- Récit de voyage
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (262 p.) ; 23 cm
- ISBN :
- 9782359052633.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- La remontée des fleuves
et des lacs jusqu’à Gao - Vers Gao, la nuit
comme le fleuve du désert - À Niafounké, le marché aquatique
- Ces espaces toujours fluviaux
- Le miel des termites
- Mzab : le tombeau de Sidi Aïssa
- À travers le tunnel
du mont Cameroun - Les oiseaux verts
- La grande caravane
- Les caravanes
du somnambulisme saharien - On ferme les portes…
- L’île de Djanet
- Intermezzo
- Djanet et le large
- Au Fouta Djalon,
source du Niger et de l’épopée peule - Au milieu du fleuve
- Le lait de l’aube aquatique
- L’aube crépusculaire
- Le voyage accompli
- Gao : le fleuve hypnotique
- Le fleuve immobile
- Les plantes parlent
- Nuit de Noël
- La fête du sacrifice des récoltes
- Dogons
- Retour aux falaises de Bandiagara
- Les danseurs masqués sans visage
- Détour chez les Dogons
- Pays dogon
- Les fleuves divinisés
- Le fleuve-opéra
- Il faut que l’eau parle
- Le plateau des rivières
- Mopti-Venise, archétype
des anciens ports du Sahara - Djenné vouée aux serpents
- Les portes
- « On a le ciel pour nous »
- Papa Graziani
- Timimoun
- L’œuf inexplicable
- Avec le fleuve immobile
- Aquarelles
- La femme de Nairobi
- Aquarelles
- Crocodiles
- L’impression d’être arrivés nulle part
- On n’avance pas…
- L’œuf Mère
- Les eaux célestes
- Le fleuve
n’a pas d’eaux sans racines - Des êtres devenus captifs
- Al Ukhaidir,
citadelle verte mystérieuse - Les îles flottantes de bougou
- On m’a demandé…
- Il n’y a pas de plaintes…
- Nous autres, petits poissons
- L’espace fluvial
- Un matin d’éternité
- Empathie avec les horizons
- Une vie avec un boa chez soi
- L’Atlantide
- Les plateaux du Tassili
- Nous inventons
ce que nous croyons découvrir - Guelman, ou la mer en zénète
- Les neuf papes du Rhône
- Les douze portes de Babylone
- Lointain si proche
- Belle journée, belle éternité
- Les couleurs
qui murmurent à l’oreille - Dans ce soleil des pluies…
- Le jour où le crépuscule
ne mènera plus à la nuit - Fleurs sauvages
- Le lac des splendeurs funèbres
et celui des routes
(réflexion d’un canard chinois) - Le fleuve immobile demeure ouvert
- L’oued R’hir, fleuve fossile
- L’eau
- Les lieux se transforment
- Le pays de l’oubli
- Feux follets
- Le niveau numérique
- Au milieu du fleuve
- Le fleuve sans courbes
- L’écriture serait un voyage
- Enchantement de Gao
- Une géographie autobiographique
et céleste - Les eaux sans rivage s’endorment
- À certains moments…
- Personnes
qui ne sont pas des humains - Sorbets peuls
pour les boas du fleuve - L’aube inquiète
- Dans les fleuves, la réalité inversée
- Grandeur du minuscule
- Confidence sur les diables
et ceux qui les dominent - Le grand temple des Yézidis
- Bagdad, le masgouf sanglant
- Babylonie nocturne
- Mes jumeaux célestes
- Les Bozos parlent-ils toujours
aux poissons comme nous ? - Présence de l’invisible
- Les espaces des immortels
- Les clans de l’eau
- Le crocodile méconnu mais familial
- La protection des baptistes
de saint Jean ? - Sur les routes
de la Mésopotamie fluviale - Mossoul, Bagdad, la nuit
- Les œufs célestes
- Lire
- Aujourd’hui les devins
ont rallié providence et prudence - Le peuple des marais
- Avec Sémiramis, à Ninive
- Le taureau blanc qui a une âme
- Le bois caïman
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- Les lances enfouies
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- Fantômes de la saison sèche
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