La sociologie des entreprises Philippe Bernoux

Résumé

La littérature sur l'entreprise est surabondante, mais la réalité ne se laisse pas si facilement enfermer. L'entreprise ne se définit pas seulement par la personnalité de ses dirigeants, par la qualité de sa production, le dynamisme de ses commerciaux, l'habileté de ses financiers, de son DRH ou de son Dircom. D'où l'utilité d'un discours rigoureux et de principes d'analyse des entreprises qui prennent appui sur les différents courants sociologiques.

Auteur :
Bernoux, Philippe
Éditeur :
Paris, Ed. du Seuil,
Collection :
Points
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. p. 383-396
Mots-clés :
Nom commun :
Sociologie du travail | Sociologie des organisations
Description du livre original :
396 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm
ISBN :
202023632X.
Domaine public :
Non
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Table des matières

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  • Mentions légales.
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  • Notice explicative.
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  • Quatrième de couverture.
  • Sommaire.
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  • PREMIERE PARTIE : LES FONDEMENTS THÉORIQUES.
    • INTRODUCTION : L'ENTREPRISE, UN OBJET SOCIOLOGIQUE NOUVEAU.
    • 1. DE LA SOCIOLOGIE DU TRAVAIL À CELLE DES ENTREPRISES.
      • 1.1. LES ÉVÉNEMENTS, LES ACTEURS, LES INSTITUTIONS, LES IDÉES.
      • 1.2. DE LA SOCIOLOGIE DU TRAVAIL...
        • Les années soixante-dix et avant.
        • Les années quatre-vingt et la suite.
        • La transformation d'un bassin d'emploi : le cas du Creusot-Montceau-Ies-Mines.
      • 1.3. ...PAR LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS...
      • 1.4. ...A LA SOCIOLOGIE DE L'ENTREPRISE.
    • 2. LES LEÇONS DE L'HISTOIRE.
      • 2.1. LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE : UNE EXPLICATION DIFFICILE.
      • 2.2. L'INDUSTRIALISATION EUROPÉENNE.
      • 2.3. LA "R. I". PAR PAYS : LE CADRE INSTITUTIONNEL.
        • La Grande-Bretagne.
        • La France.
        • L'Allemagne.
      • 2.4. SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE ET ENTREPRISE.
      • 2.5. NAISSA52NCE DES PREMIÈRES ENTREPRISES.
      • 2.6. CONCLUSION.
    • 3. DES INDIVIDUS À L'ENTREPRISE.
      • 3.1. L'ENTREPRISE, SOMME DES INDIVIDUS QUI LA COMPOSENT : LE RÉDUCTIONNISME.
      • 3.2. INDIVIDU ET SYSTÈME SOCIAL : LES PIÈGES DU PSYCHOLOGISME.
      • 3.3. LE CAS DE LA CRÉATION D'ENTREPRISE.
      • 3.4. LES NÉVROSES DE L'ENTREPRISE.
      • 3.5. LE RÔLE DE L'ACTEUR CLÉ.
      • 3.6. LES PROJETS D'ENTREPRISE.
      • 3. 7. DEUX CAS DE CHANGEMENT DANS UNE USINE D'ÉLECTROMÉNAGER.
      • 3.8. LA MOTIVATION : UN CONCEPT CONFUS.
      • 3.9. LES FONDEMENTS THÉORIQUES DU RÉDUCTIONNISME.
      • 3.10. CONCLUSION.
    • 4. L'ENTREPRISE COMME MODÈLE RATIONNEL.
      • 4.1. INTRODUCTION : RATIONALITÉ ET RÉUSSITE DE L'ENTREPRISE.
      • 4.2. LE PREMIER MODÈLE ÉCONOMIQUE DE LA FIRME : INDIVIDU ET MARCHÉ.
      • 4.3. LE PREMIER MODÈLE SOCIOLOGIQUE : RATIONALITÉ ET BUREAUCRATIE.
        • Pouvoir, science et légitimité.
      • 4.4. LES MISES EN CAUSE DU MODÈLE WÉBÉRIEN.
      • 4.5. LA BUREAUCRATIE SELON MICHEL CROZIER.
      • 4.6. CONCLUSION : A QUOI SERT LA BUREAUCRATIE ?.
    • 5. L'ENTREPRISE : UN CONSTRUIT PAR DES ACTEURS.
      • 5.1. L'ENTREPRISE ENTRE DIVISION DU TRAVAIL ET COOPÉRATION.
      • 5.2. L'ANALYSE STRATÉGIQUE ET LE PROBLÈME DU POUVOIR.
        • Présentation générale.
        • Le pouvoir.
        • Incertitude et système d'action.
      • 5.3. LA STRUCTURATION PAR LA CONSTRUCTION DES RÈGLES.
      • 5.4. LA THÉORIE DE LA TRADUCTION ET L'INNOVATION.
        • Le cas des coquilles Saint-Jacques.
        • Le cas Aramis.
        • Innovation, traduction et communication.
      • 5.5.CONCLUSION.
    • 6. L'ENTREPRISE COMME SYSTÈME DE LIENS SOCIAUX.
      • 6.1. INTRODUCTION.
      • 6.2. CONFIANCE ET LIEN SOCIAL.
      • 6.3. L'IDENTITÉ COMME PROCESSUS DE CONSTRUCTION DU LIEN SOCIAL.
      • 6.4. LA PERMANENCE A TRAVERS LES RÈGLES : LA CULTURE .
        • Un système de liens sociaux.
        • La culture nationale.
        • La culture de métier et des catégories professionnelles.
      • 6.5. L'ENTREPRISE COMME SYSTÈME DE CONVENTIONS ET D'ACCORDS.
        • Les natures (Boltanski et Thévenot 1987).
      • 6.6. CONCLUSION.
    • 7. LE CHANGEMENT : L'ENTREPRISE COMME LIEU D'APPRENTISSAGE DE LA COOPÉRATION.
      • 7.1. INTRODUCTION : LE CHANGEMENT ENTRE PERMANENCE ET NOUVEAUTÉ.
      • 7. 2. LE CHANGEMENT DANS LE CADRE DE L'ANALYSE STRATÉGIQUE.
      • 7.3. CHANGEMENT ET CULTURE.
      • 7.4. LE CHANGEMENT COMME APPRENTISSAGE.
        • L'apparition de la théorie de l'apprentissage.
        • Les éléments de l'apprentissage.
        • Le changement et l'apprentissage dans la théorie sociologique de la régulation.
      • 7.5. LA PLACE DES REPRÉSENTATIONS SOCIALES.
      • 7.6. CONCLUSION.
    • 8. LES LOGIQUES D'ACTION : UNE POSTURE MÉTHODOLOGIQUE.
      • 8.1. UNE PRATIQUE DU « TOUT EST BON ».
      • 8.2. UNE ÉTUDE DE CAS : LA CRÉATION D'UN ÉTABLISSEMENT.
      • 8.3. LA CONSTRUCTION DES LOGIQUES.
        • L'avenir éclairé par le passé.
        • Le primat de la situation d'action et l'influence des interactions.
      • 8.4. LOGIQUES D'ACTEUR ET LOGIQUES D'ACTION.
      • 8.5. CONCLUSION : UNE POSTURE HEURISTIQUE.
    • L'entreprise comme institution pour un élargissement de la problématique.
  • DEUXIÈME PARTIE : LES ÉTUDES DE CAS. .
    • INTRODUCTION AUX ÉTUDES DE CAS.
    • CAS N° 1 : LES DIFFICULTÉS D'UNE MODERNISATION ORGANISATIONNELLE - LE CAS ISOAR.
      • 1.1. INTRODUCTION : LE CADRE DU CHANGEMENT.
      • 1.2. UN CHANGEMENT TRÈS DÉBATTU DANS UN CONTEXTE DIFFICILE.
        • Le contexte et les acteurs.
        • Les idées-forces du projet.
          • • L'approche globale.
          • • Le terrain.
          • • La participation.
          • • La concertation.
          • Contenu de la démarche.
        • La cellule de production.
        • Les applications.
      • 1.3. CONDITIONS DE VIABILITÉ D'UN PROJET.
        • Stratégie du management et réseaux d'acteurs.
        • L'acceptation du modèle : un phénomène identitaire.
      • 1.4. UN ÉCHEC, MAIS RELATIF.
      • 1.5. SCHÉMA D'INTERPRÉTATION.
    • CAS N°2 : LES DIFFICULTÉS RELATIONNELLES ENTRE SERVICES - LE CAS SIPHON.
      • 2.1. LE CONTENU DU CHANGEMENT.
        • La vie de travail et le groupe.
        • Relations avec la maîtrise.
      • 2.2. LES DIFFICULTÉS DE MISE EN PLACE.
        • La difficulté des communications et leur interprétation.
          • La recherche.
          • La fabrication. .
          • Le bureau d'études (BE). .
          • Le service entretien est divisé en entretien mécanique et électricité instrumentation. .
      • 2.3. LES DIFFICULTÉS DU POINT DE VUE DE LA FABRICATION.
      • 2.4. SCHÉMA D'INTERPRÉTATION.
        • Traduction et apprentissage organisationnel.
    • CAS N°3 : LA CONSTRUCTION DES RÈGLES - LE CAS DES GUICHETS DE BANQUE.
      • 3.1. L'ACTIVITÉ DES GUICHETS.
      • 3.2. UNE GESTION DIFFÉRENTE POUR LE MÊME TRAVAIL.
        • La gestion de masse.
        • La gestion des variations de la charge de travail.
        • La gestion en flux.
      • 3.3. DES MODES RELATIONNELS TRÈS DIVERS.
        • La sphère conversationnelle.
          • • Le cas de faible intensité et d'extra professionnalité de la sphère conversationnelle.
          • • Le cas des relations entre spécialistes.
          • • Le cas du fonctionnement collectif.
          • Recherche d'informations. .
          • Relations de négociation :.
        • Gestion des conflits.
        • • Le cas du consensus technique.
        • • Le règlement permanent.
      • 3.4. SCHÉMA D'INTERPRÉTATION.
        • Les rôles et l'implication des individus : un renouvellement du concept de participation.
        • L'interaction entre le leader et le groupe.
        • Le projet et les acteurs.
    • CAS N°4 : LA NAISSANCE D'UN NOUVEAU MODÈLE RELATIONNEL - LE CAS SOLLAC.
      • 4.1. SITUATION GÉNÉRALE.
      • 4.2. HISTORIQUE ET PRÉSENTATION DES ACTIONS PARTICIPATIVES.
      • 4.3. UN ACCORD IMPLICITE ENTRE ACTEURS.
      • 4.4. L'INSTITUTIONNALISATION DU PARTICIPATIF.
        • Un accord important.
        • L'impératif économique partagé.
        • Les deux modèles et l'instrumentalisation des GAP.
      • 4.5. UNE NOUVELLE FIGURE DE SALARIÉ.
        • Une nouvelle relation au travail.
        • La valorisation de la communication.
        • La relation aux syndicats.
      • 4.6. SUCCÈS ET AMBIGUÏTÉS DU PARTICIPATIF.
      • 4.7. SCHÉMA D'INTERPRÉTATION.
  • FIN DE LA LECTURE DE :.

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