Pour un féminisme universel Martine Storti

Résumé
Alors que le féminisme est plus que jamais nécessaire, il est malmené de toutes parts. D'un côté, des pseudo-radicalités instruisent le procès d'un " féminisme blanc " qui irait d'Olympe de Gouges à aujourd'hui. De l'autre, une mouvance de droite et d'extrême droite instrumentalise le féminisme dans une perspective identitaire, nationaliste et raciste. Face à ces entreprises de brouillage et de régression, il est urgent de réaffirmer la valeur de l'émancipation et de plaider pour un féminisme universel, concret et pluriel. Ni décolonial, ni occidental, le féminisme se construit sans cesse, dans les luttes et la solidarité des combats quotidiens.
- Auteur :
- Storti, Martine
- Éditeur :
- Paris, Le Seuil, 2020
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (112 p.)
- ISBN :
- 9782021452334.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
Sur la ligne de crête- Le voile de l’Iran à la France
- Contre la double occidentalisation
- Chapitre 1 Des pseudo-figures de radicalité
- Un must universitaire
- L’intersectionnalité :
du concept au slogan - La fabrique
du « féminisme blanc » - L’histoire unique
- Le tableau unique
- La Coordination
des femmes noires - L’ennemi principal :
le féminisme - Le simplisme
de la cause unique
- Chapitre 2 Les effets régressifs des prétendues radicalités
- Le retour à la contradiction secondaire
- « La nuit, toutes les vaches sont grises »
- L’injonction du retour
au social - La reconduction
de la culpabilité des femmes - La culpabilisation des femmes « non blanches »
- Chapitre 3 Un nationalo-féminisme
à la manœuvre- L’identité par les femmes
- Une autre histoire unique
- La fabrique
du « néo-féminisme » - « Victimaire »
- Paradoxales connivences
- Chapitre 4 Le chantier
du féminisme universel- L’irréductibilité de la lutte
- Le refus de rabattre
le féminisme sur une identité - L’universel subversif
- Les mots de l’universel
- « En tant que femme,
je n’ai pas de pays » - #MeToo, un exemple
d’universel en acte - Un monde commun
- La possibilité de la sororité
- Conclusion
Je garde le mot « féminisme »
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