Que faire de 1917 ? : une contre-histoire de la révolution russe Olivier Besancenot
Résumé
Petrograd, octobre 1917 : portés par un idéal de liberté et de justice, galvanisés par la possibilité d'un monde meilleur, les bolcheviks s'emparent du pouvoir. Pourtant, pour nombre d'historiens, 1917 n'a pas été une révolution du peuple, mais un coup d'Etat, une manoeuvre politique destinée à installer au pouvoir le premier régime communiste de l'histoire, qui fera le lit du totalitarisme stalinien. Fin du débat ? Pas si simple. Olivier Besancenot a fait le choix de se pencher sur le principal acteur de cette période, le peuple russe, qui s'est dressé il y a cent ans contre le tsarisme et contre la guerre, et s'est auto-organisé pour bâtir une société nouvelle. A travers l'exemple de 1917, c'est aussi la question de l'émancipation humaine, aspiration spontanée, universelle et intemporelle, qui est ici posée. Un essai vigoureux qui offre un regard à contre-courant sur l'un des événements les plus discutés de l'histoire contemporaine.
- Auteur :
- Besancenot, Olivier
- Éditeur :
- Paris, Autrement, 2017
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (196 p.)
- ISBN :
- 9782746745469.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Quelques repères chronologiques
- PREMIÈRE PARTIE. 1917 : UNE RÉVOLUTION, PAS UN COUP D’ÉTAT
- 1. Le spectre tant attendu
- Les espérances communistes, depuis le manifeste de 1848 jusqu’à la Commune de 1871
- Petrograd, quartier de Vyborg, le 8 mars 1917 (23 février selon l’agenda grégorien)
- 2. La Russie, maillon faible des États capitalistes
- La société russe implose durant la Première Guerre mondiale
- 3. La révolution de Février
- 1917, acte I
- 4. Une révolution en appelle une autre
- Octobre, la réponse aux questions de février
- Petrograd, 24 octobre 1917, tard dans la nuit, au troisième étage de l’Institut Smolny, dans une petite pièce d’angle
- 5. Tant de matins pour un grand soir
- De février à octobre, la société se polarise
- 6. Le coup d’État de Kornilov
- L’ancien régime n’a pas dit son dernier mot
- 7. La société fait peau neuve
- Les soviets gouvernent avant de prendre le pouvoir
- 8. Les soviets à l’heure bolchevique
- Le parti de Lénine devient majoritaire
- 9. L’insurrection au grand jour
- 1917, acte II
- 10. L’insurrection est ratifiée
- La prise de pouvoir sans effusion de sang
- À la toute fin du mois d’octobre 1918, Moscou
- 11. L’élan révolutionnaire
- Le souffle de 1917, en Russie et par-delà les frontières
- 7 septembre 1920, Bakou, Azerbaïdjan
- 1. Le spectre tant attendu
- SECONDE PARTIE. LES SOVIETS VICTIMES DE LA CONTRE-RÉVOLUTION
- 1. 1917 prise au piège de la guerre civile
- Le monde déclare la guerre à la révolution russe
- 2. Une contre-révolution à deux têtes
- Le communisme de guerre des années 1920
- 3. L’ascension bureaucratique
- Les soviets perdent le pouvoir
- Une bureaucratisation par le haut…
- … mais aussi par le bas
- 4. Du bureaucratisme à la contre-révolution bureaucratique
- La capture bureaucratique de la révolution
- 5. Le Thermidor stalinien
- La contre-révolution s’empare du pouvoir
- 6. La glaciation politique du parti bolchevique
- L’ère du parti unique
- 7. La révolution ne met jamais tout le monde d’accord
- Le droit à la diversité soviétique
- Moscou, 1er février 1933
- 1. 1917 prise au piège de la guerre civile
- CONCLUSION. Éloge de l’autogestion soviétique
- Notes
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