La sécurité, la mémoire : questions contemporaines 2017 Grégory Bozonnet et Abdelmajid Tkoub
Résumé
Vous passez le concours commun des IEP ? L'épreuve de « Questions contemporaines » est une épreuve difficile qui requiert une culture générale vaste, faisant appel à des disciplines variées, des références classiques, mais également une bonne connaissance de l'actualité et du monde contemporain.Cet ouvrage propose une préparation complète aux thèmes 2017 avec :* les connaissances détaillées sur la sécurité et la mémoire avec plus de 100 auteurs et autant de citations pour distinguer vos copies ;* une approche multidisciplinaire qui fait appel à l'histoire, à la sociologie, au droit, aux relations internationales, à la science politique et aux sciences humaines en général ;* des zooms sur l'actualité récente ;* 20 biographies pour connaître les auteurs-clés ;* 20 citations pour réussir vos accroches ;* 20 sujets potentiels sur les deux thèmes ;* 6 sujets avec corrigés détaillés.
- Auteur :
- Bozonnet, Grégory
- Auteur :
- Tkoub, Abdelmajid
- Éditeur :
- Paris, Armand Colin, DL 2016
- Collection :
- Destination grandes écoles, concours commun IEP
- Genre :
- Manuel
- Langue :
- français.
- Note :
- Notes bibliogr.
- Mots-clés :
-
- Nom commun :
- Instituts d'études politiques -- Examens d'entrée
- Description du livre original :
- 1 vol. (205 p.) ; 24 cm
- ISBN :
- 9782200615925.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- PARTIE 1 : MÉTHODOLOGIE
- CHAPITRE 1 : 10 informations sur l’épreuve de questions contemporaines
- 1. Une épreuve clé pour la réussite du concours
- 2. Une épreuve redoutée par les candidats
- 3. Une épreuve qui nécessite une solide culture pluridisciplinaire
- 4. Une épreuve qui comprend 10 critères de notations principaux
- 4.1 Terminer sa copie sans la bâcler
- 4.2 Respecter le sujet et ne pas faire de développement hors-sujet
- 4.3 Respecter la forme attendue
- 4.4 Faire moins de dix fautes d’orthographe
- 4.5 Respecter un style neutre, « un style Sciences Po »
- 4.6 Réaliser une bonne introduction
- 4.7 Réussir ses phrases titres, transitions et introductions partielles
- 4.8 Présenter un écrit avec des références solides et légitimes
- 4.9 Proposer des illustrations contemporaines à vos copies
- 4.10 Maîtriser l’exercice de la conclusion
- 5. Une épreuve qui comprend donc à la fois des critères de fond et de forme
- 6. Une épreuve sur laquelle il faut apprendre à se distinguer
- 7. Une épreuve qui se prépare tout au long de l'année
- 8. Une épreuve qui ne vous permet pas de faire l'impasse sur une des thématiques
- 9. Une épreuve qui peut être appréhendée plus facilement que les autres
- 10. Une épreuve qui nécessite de préparer une cinquantaine d'arguments
- CHAPITRE 2 : 10 conseils pour réussir l'épreuve
- 1. Prévoyez une stratégie pour bien exploiter les 3 heures de l’épreuve
- 2. Ne négligez pas vos brouillons, ils sont la clé du succès
- 2.1 La maïeutique
- 2.2 La construction du plan et de la problématique
- 3. Présentez votre copie de manière structurée, claire et lisible
- 4. Misez beaucoup sur l'introduction
- 4.1 L’accroche
- 4.2 La délimitation et la définition du sujet
- 4.3 La problématique
- 4.4 L’annonce du plan
- 5. Privilégiez un plan en deux parties, deux sous-parties
- 6. Associez systématiquement vos idées à des auteurs de référence
- 7. Illustrez vos propos notamment grâce à l'actualité
- 8. Diversifiez vos références pour vous inscrire dans l’esprit de l’épreuve
- 9. Ne négligez pas la conclusion
- 10. N'oubliez pas de vous relire
- CHAPITRE 1 : 10 informations sur l’épreuve de questions contemporaines
- PARTIE 2 : LA SÉCURITÉ
- CHAPITRE 3 : Introduction sur la sécurité
- CHAPITRE 4 : L'individu moderne, en quête de sécurité
- 1. La naissance de l'individu
- 1.1 L’émergence d’un individu postmoderne
- 1.2 L’individu se détache du reste de la société
- 1.3 Parallèlement, les grands récits s’effondrent, et n’apportent plus de solutions aux individus
- 2. Des liens familiaux fragilisés
- 2.1 La famille en crise
- 2.2 Une institution sous tension
- 2.3 Un engagement fragilisé
- 3. La « fin du travail » ouvre l’ère de l'insécurité sociale
- 3.1 Dans des sociétés modernes basées sur la division du travail, le travail fournit à l’individu son identité
- 3.2 Depuis 20 ans, le chômage de masse s’est développé, fragilisant les communautés
- 3.3 L’avènement du chômage de masse ouvre la voie d’une nouvelle insécurité sociale
- 4. Une insécurité urbaine
- 4.1 Des Minguettes à Villiers-le-Bel, les émeutes urbaines sont devenues plus fréquentes, et plus violentes
- 4.2 En France comme aux États-Unis, la dégradation des grands ensembles est l’un des principaux facteurs de la délinquance et des violences urbaines
- 4.3 Le développement de cette délinquance urbaine génère une montée croissante du sentiment d’insécurité
- 5. Une insécurité sociale
- 5.1 Face à tous ces changements, l’individu est comme « déraciné »
- 5.2 Pour Beck, nous sommes entrés dans une « société du risque »
- 5.3 Au final, l’insécurité semble être omniprésente
- 1. La naissance de l'individu
- CHAPITRE 5 : Un individu menacé
- 1. Un équilibre de la terreur
- 1.1 La destruction de l’homme par l’homme
- 1.2 Une course aux armements
- 1.3 Un équilibre fragile
- 2. Un progrès anxiogène
- 2.1 Les progrès techniques ont bouleversé l’environnement des hommes occidentaux
- 2.2 Des scandales liés aux sciences ont généré des doutes quant à la linéarité du progrès
- 2.3 Les controverses sociotechniques tendent à se multiplier
- 3. Une technologie menaçante
- 3.1 Les avancées de la science ont donné à l’homme la possibilité de détruire le monde
- 3.2 L’homme découvre les conséquences de ses actions sur la nature
- 3.3 De plus en plus, les actions des hommes ont des conséquences irréversibles
- 4. La santé, nouvelle source d'anxiété
- 4.1 Le progrès scientifique a transformé l’image que nous avons du corps
- 4.2 Les attentes vis-à-vis de la médecine sont de plus en plus importantes
- 4.3 Les crises de santé publique ont souligné la nécessité de renforcer la sécurité sanitaire
- 5. Une violence exacerbée au nom du sacré
- 5.1 Un retour du religieux comme une disqualification de la modernité
- 5.2 Un choc des civilisations ?
- 5.3 Un renouveau des guerres de religion
- 1. Un équilibre de la terreur
- CHAPITRE 6 : La sécurité, enjeu clef des relations internationales
- 1. Pour contrer l'anarchie du système international, la volonté de construire un ordre qui s'impose aux États
- 1.1 Les États ne peuvent vivre en autarcie : ils évoluent au sein d’un système
- 1.2 Ce système s’est cependant progressivement organisé
- 1.3 La création d’organisations internationales vise à assurer la sécurité au sein d’un ordre international
- 2. Un ordre fragilisé par la mondialisation
- 2.1 Depuis la Seconde Guerre mondiale, trois phénomènes se sont cumulés pour brouiller les frontières
- 2.2 Les barrières limitant les échanges internationaux sont progressivement tombées
- 2.3 Les flux sont donc en conséquence de plus en plus nombreux
- 3. L’émergence de phénomènes sans frontières menaçant la sécurité collective
- 3.1 L’interdépendance croissante des économies s’est traduite par une multiplication des crises affectant l’ensemble de l’économie mondiale
- 3.2 En faisant coïncider des espaces aux logiques différentes, la mondialisation exacerbe les conflits
- 3.3 La légitimité des États est fragilisée, renforçant l’insécurité ressentie par les citoyens
- 4. Un État failli, qui n'assure plus la sécurité de ses citoyens
- 4.1 Si les guerres ne se font plus entre États, elles n’ont pour autant pas disparu
- 4.2 L’existence de menaces transnationales
- 4.3 Le développement des guerres irrégulières et l’accroissement des sources d’instabilité
- 5. Un phénomène de décivilisation contre lequel il est difficile de lutter
- 5.1 Une « brutalisation du monde » ?
- 5.2 L’exportation du modèle démocratique comme vecteur de pacification et de stabilité
- 5.3 La sécurité humaine et la responsabilité de protéger
- 1. Pour contrer l'anarchie du système international, la volonté de construire un ordre qui s'impose aux États
- CHAPITRE 7 : Les limites d’une société sécurisée
- 1. La construction de l’État s’est faite sur une recherche de l'équilibre entre sécurité et liberté
- 1.1 Pour Hobbes, l’État doit être fort, les individus lui confient leurs libertés contre la sécurité
- 1.2 Bien que dans la continuité de Hobbes, Locke reconnaît à l’individu des droits inaliénables
- 1.3 Rousseau propose un contrat social qui permet à chacun de conserver ses libertés et sa sécurité
- 2. Une soif de sécurité sans limite
- 2.1 Aujourd’hui encore, l’une des missions essentielles de l’État est d’assurer la sécurité de ses citoyens
- 2.2 L’État-providence a multiplié les domaines d’intervention, pour mieux protéger l’individu
- 2.3 Une prise en charge du risque de plus en plus socialisée
- 3. Les dangers d'une utopie sécuritaire
- 3.1. Aldous Huxley et le Meilleur des mondes : la sécurité par la surveillance
- 3.2 Philip K. DiCK et Minority report : la sécurité par la prévention du crime
- 3.3 Andrew Niccol et Bienvenue à Gattaca : la sécurité par la génétique
- 4. Choisir la conformité pour plus de sécurité ?
- 4.1 Durkheim montre que les excès de l’individualisme peuvent mener à l’anomie
- 4.2 Le conformisme apparaît comme une source de sécurité
- 4.3 Le développement du phénomène sectaire, une sécurité psychologique au prix de l’aliénation et de la perte du libre-arbitre
- 5. Entre sécurité et liberté, un équilibre toujours fragile
- 5.1 Dans les circonstances actuelles, il est difficile pour l’État de concilier sécurité et liberté
- 5.2 Les dangers d’une course sécuritaire sans fin
- 5.3 Renforcer le lien social pour davantage sécuriser l’individu
- 1. La construction de l’État s’est faite sur une recherche de l'équilibre entre sécurité et liberté
- PARTIE 3 : LA MÉMOIRE
- CHAPITRE 8 : Introduction sur la mémoire
- CHAPITRE 9 : Aux racines des politiques mémorielles, le besoin d’asseoir la République et de souder la Nation
- 1. De l'impossibilité pour un peuple de vivre sans sa mémoire
- 1.1 Dans un premier temps, la Révolution a souhaité faire disparaître les traces du passé
- 1.2 Les destructions seront toutefois assez limitées, l’importance de maintenir le patrimoine apparaissant progressivement
- 1.3 La première politique de protection d’une mémoire architecturale apparaît dès les premières années après la Révolution
- 2. Pour asseoir la République, une mémoire à construire
- 2.1 Un ancrage de la mémoire qui se poursuit dans un temps de changements fréquents de régimes politiques
- 2.2 Dans un contexte d’une difficile acceptation de la République, de nombreux symboles sont instaurés
- 2.3 Le recours à la mémoire permet de progressivement construire la nation française
- 3. La mémoire, une incarnation concrète de la nation
- 3.1 La nation s’est progressivement construite grâce à une mobilisation de la mémoire
- 3.2 Pour Jules Michelet ce qui fait de la France une nation, c’est le fait qu’elle soit incarnée dans une mémoire
- 3.3 Pour Michel de Certeau, l’histoire s’écrit dans un contexte donné
- 4. La mémoire, une histoire commune, sans laquelle un peuple ne peut exister
- 4.1 La mémoire est faite de choix, selon qui gouverne, les choix opérés ne sont pas les mêmes
- 4.2 L’histoire crée de grands récits qui façonnent une représentation de la société
- 4.3 La construction d’une culture commune à toute l’Europe se heurte à la force des mémoires nationales
- 5. La protection du patrimoine contribue à ce devoir de mémoire
- 5.1 Le patrimoine constitue une « mémoire minérale »
- 5.2 À ce titre, l’UNESCO s’est rapidement mobilisée pour protéger le patrimoine mondial de l’humanité
- 5.3 Cet enjeu a été ravivé par l’avènement des politiques destructrices de l’« État islamique »
- 1. De l'impossibilité pour un peuple de vivre sans sa mémoire
- CHAPITRE 10 : Face au siècle des excès, une mémoire érigée en devoir
- 1. Après la Première Guerre mondiale : l'apparition progressive d’un devoir de mémoire pour ne plus jamais revivre l’enfer de la guerre
- 1.1 Un devoir de mémoire qui trouve ses racines dans l’histoire
- 1.2 Le besoin de faire de la Première Guerre mondiale « la der des ders » concrétise le devoir de mémoire
- 1.3 La Grande guerre a fait changer de dimension la politique de mémoire
- 2. Installer immédiatement une mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour témoigner de sa barbarie
- 2.1 La Seconde Guerre mondiale est un terrain de manipulation de la mémoire
- 2.2 Des manipulations des régimes totalitaires au récit des vainqueurs, l’avènement d’une « mémoire manipulée »
- 2.3 La mémoire de la Seconde Guerre mondiale glisse d’un souvenir de la guerre au souvenir des victimes de la barbarie
- 3. L’arrivée progressive d’un devoir de mémoire dans les décennies 80-90
- 3.1 Dans le contexte de la crise de l’État providence se trouve les racines de l’avènement d’un « devoir de mémoire »
- 3.2 Dans les années quatre-vingt-dix, le mot « devoir de mémoire » s’est ancré dans le langage courant
- 3.3 La construction de ce devoir de mémoire n’est pas exclusivement française
- 4. Un devoir de mémoire reflet d'une pathologisation de la société
- 4.1 « Conscience de crise », nouveau regard sur l’oubli, et primauté de la victime, les changements de la société propices au devoir de mémoire
- 4.2 L’entrée dans l’« ère des témoins » souligne un rapport à l’histoire beaucoup plus émotionnel
- 4.3 Le projet de faire parrainer des enfants juifs morts à Auschwitz par des élèves de CM2 est un symbole de ce recours au pathos
- 5. Le devoir de mémoire apparaît comme pour réparer une dette envers le passé
- 5.1 Le devoir de mémoire apparaît dans le contexte de la sacralisation des victimes et d’un besoin de réparer les souffrances individuelles
- 5.2 Dans son ouvrage de référence Paul Ricœur insiste sur les liens entre le mot « devoir » et le mot « dette »
- 5.3 Pour Halbwachs, la construction de la mémoire collective est un produit de la société en elle-même, cela révèle aujourd’hui une société qui a dû mal à se projeter dans l’avenir
- 1. Après la Première Guerre mondiale : l'apparition progressive d’un devoir de mémoire pour ne plus jamais revivre l’enfer de la guerre
- CHAPITRE 11 : Un risque de concurrence des mémoires
- 1. Paul Ricœur distingue trois formes d'abus de la mémoire
- 1.1 Quand la mémoire se limite à une seule vision des faits ou est trop douloureuse, Ricœur évoque une mémoire « empêchée »
- 1.2 Il existe aussi le risque d’une « mémoire manipulée » qui n’est pas le seul apanage des régimes totalitaires
- 1.3 Le devoir de mémoire relève de la troisième forme d’abus de la mémoire, « la mémoire obligée »
- 2. Les excès du « devoir de mémoire », le risque d’un « n’importe quoi mémoriel »
- 2.1 Le devoir de mémoire conduit à une « mémoire vaine » qui ne permet pas aux individus de mieux connaître le passé
- 2.2 La tyrannie de la mémoire donne l’impression aux individus que l’on s’intéresse trop au passé et pas assez à l’avenir
- 2.3 Le « n’importe quoi mémoriel » se traduit dans des pratiques abusives de la mémoire
- 3. Dans une société multiculturelle, le devoir de mémoire peut entraîner un risque de concurrence mémorielle
- 3.1 Les concurrences mémorielles révèlent les abus de la mémoire
- 3.2 La guerre d’Algérie en France, l’exemple même des risques d’agréger toutes les mémoires en une seule version
- 3.3 Le cas Dieudonné, des polémiques qui montrent les risques de la concurrence mémorielle
- 4. La mémoire n’est pas l’histoire et à ce titre peut déformer notre vision du passé
- 4.1 La mémoire peut déformer considérablement l’histoire pour correspondre à ce que la société souhaite entendre
- 4.2 L’histoire à un devoir de vérité scientifique, pas la mémoire
- 4.3 Difficile dans nos sociétés de clairement séparer histoire et mémoire, il est toutefois intéressant de relever les distorsions que la seconde fait subir à la première
- 5. Dans ce contexte, des historiens contestent les lois mémorielles qui complexifient leur travail
- 5.1 Des lois mémorielles qui se multiplient sous la pression de certaines communautés
- 5.2 Pour René RÉMOND, il faut supprimer les lois mémorielles
- 5.3 Les lois mémorielles, un geste national spécifiquement français
- 1. Paul Ricœur distingue trois formes d'abus de la mémoire
- CHAPITRE 12 : La mémoire : un débat permanent au sein de nos sociétés
- 1. Le rapport Kaspi ou les limites de la politique commémorative française
- 1.1 Recentrer les commémorations sur les dates les plus importantes : une lutte contre l’inflation commémorative
- 1.2 Laisser chaque territoire choisir les commémorations importantes : une décentralisation des commémorations
- 1.3 Pour redonner du sens au devoir de mémoire : moderniser les commémorations
- 2. Pour Ricœur, une « juste mémoire » correspond davantage à un « travail de mémoire » qu’à un « devoir de mémoire »
- 2.1 Le travail de Ricœur vise à développer une politique de la « juste mémoire »
- 2.2 Pour guérir une mémoire historique « malade » et la transformer en « mémoire heureuse », il faut faire un travail sur la mémoire
- 2.3 Dans certains travaux, la notion de « travail de mémoire » a donc chassé celle de « devoir de mémoire »
- 3. Une « mémoire exemplaire », seule forme possible d'une politique de la juste mémoire
- 3.1 Tzvetan Todorov distingue « mémoire littérale » et « mémoire exemplaire », en fonction des usages faits du passé
- 3.2 La « bonne mémoire » est la mémoire exemplaire, celle qui permet de lutter contre les problèmes du présent à l’aide des événements passés
- 3.3 Seule une mémoire exemplaire permet de pallier les défauts du devoir de mémoire et orienter la mémoire vers le futur
- 4. Une politique de la juste mémoire peut aussi laisser une place à l'oubli
- 4.1 L’oubli a longtemps été utilisé pour digérer les événements douloureux pour une nation
- 4.2 Les commissions vérité et réconciliation sont mises en place pour tenter de recréer du lien dans une nation encline à se morceler
- 4.3 Ces commissions vérité et réconciliation doivent mettre en place des politiques de pardon ainsi qu’un droit à l’oubli
- 5. Pour parvenir à une juste mémoire, la nécessité d'une politique publique de la mémoire concertée
- 5.1 La particularité des politiques mémorielles est de devoir mobiliser un grand nombre d’acteurs au profil varié
- 5.2 L’intervention d’autres acteurs que l’État a souvent été nécessaire pour éviter l’avènement d’une « mémoire manipulée »
- 5.3 Aujourd’hui, les acteurs locaux sont plus que jamais invités à prendre part à la définition de la mémoire, ils peuvent mobiliser politique, citoyens et experts pour une politique de la juste mémoire
- 1. Le rapport Kaspi ou les limites de la politique commémorative française
- PARTIE 4 : AUTEURS ET CITATIONS
- CHAPITRE 13 : 10 auteurs sur la thématique de la sécurité
- 1. Hannah Arendt (1906-1975)
- 2. Zigmunt Bauman (1925-)
- 3. Ulrich Beck (1944-2015)
- 4. Norbert Elias (1897-1990)
- 5. Michel Foucault (1926-1984)
- 6. Thomas Hobbes (1588-1679)
- 7. John Locke (1632-1704)
- 8. Serge Paugam (1960-)
- 9. Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
- 10. Alexis de Tocqueville (1805-1859)
- CHAPITRE 14 : 10 auteurs sur la thématique de la mémoire
- 1. Maurice Agulhon (1926-2014)
- 2. Michel de Certeau (1925-1986)
- 3. Jacques Le Goff (1924-2014)
- 4. Maurice Halbwachs (1877-1945)
- 5. Pierre Nora (1931-)
- 6. Paul Ricœur (1913-2005)
- 7. Henry Rousso (1954-)
- 8. Benjamin Stora (1950-)
- 9. Tzvetan Todorov (1939-)
- 10. Annette Wieviorka (1948-)
- CHAPITRE 15 : 10 citations sur la mémoire
- CHAPITRE 16 : 10 citations sur la sécurité
- CHAPITRE 13 : 10 auteurs sur la thématique de la sécurité
- PARTIE 5 : SUJETS DE DISSERTATIONS
- CHAPITRE 17 : Sujets potentiels
- 1. Sujets potentiels sur la mémoire
- 2. Sujets potentiels sur la sécurité
- CHAPITRE 18 : Sujet corrigé 1
- CHAPITRE 19 : Sujet corrigé 2
- Problématique
- Partie I
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- Partie II
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- CHAPITRE 20 : Sujet corrigé 3
- Problématique
- Partie I
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- Partie II
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- CHAPITRE 21 : Sujet corrigé 4
- Problématique
- Partie I
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- Partie II
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- CHAPITRE 22 : Sujet corrigé 5
- Problématique
- Partie I
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- Partie II
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- CHAPITRE 23 : Sujet corrigé 6
- Problématique
- Partie I
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- Partie II
- Sous-partie A
- Sous-partie B
- CHAPITRE 17 : Sujets potentiels
Commentaires
Laisser un commentaire sur ce livre