Les vilains petits canards Boris Cyrulnik
Résumé
Maria Callas, "la Divine" , la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York... Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne... Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte... Ces cas de résilience sont célèbres. Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions.
- Auteur :
- Cyrulnik, Boris (1937-....)
- Éditeur :
- Paris, Odile Jacob, DL 2018
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 267-271
- Mots-clés :
-
- Nom commun :
- Résilience (psychologie) | Enfants socialement défavorisés
- Description du livre original :
- 1 vol. (278 p.) ; 19 cm
- ISBN :
- 9782738145826.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- Quand on est mort, et que surgit le temps caché des souvenirs
- La gentillesse morbide du petit rouquin
- La créativité des mal-partis
- Les éclopés du passé ont des leçons à nous donner
- Il faut apprendre à observer afin d’éviter la beauté vénéneuse des métaphores
- Notes
- CHAPITRE PREMIER. La chenille
- Le tempérament ou la révolte des anges
- La triste histoire du spermatozoïde de Laïos et l’ovule de Jocaste
- Grâce à nos progrès, nous avons évolué de la culture de la faute à la culture du préjudice
- Comment les fœtus apprennent à danser
- Où l’on voit que la bouche du fœtus révèle l’angoisse de la mère
- Faire naître un enfant n’est pas suffisant, il faut aussi le mettre au monde
- Les nouveau-nés ne peuvent pas tomber ailleurs que dans l’histoire de leurs parents
- Quand le cadre du nouveau-né est un triangle parental
- Papa clown et bébé comédien
- Aime-moi, pour me donner la force de te quitter
- L’échafaudage de la manière d’aimer
- Origines mythiques de nos manières d’aimer
- Quand le style affectif de l’enfant dépend du récit intime de la mère
- Une mère entourée affectivement et soutenue socialement offre de meilleurs bras
- Quand les jumeaux n’ont pas la même mère
- Où l’on parvient à observer comment la pensée se transmet grâce aux gestes et aux objets
- Le congénère inconnu : découverte du monde de l’autre
- Quand les histoires sans paroles permettent le partage des mondes intérieurs
- Comment les clichés sociaux privilégient certains comportements du bébé
- L’humour, c’est pas fait pour rigoler
- Fondements de l’échafaudage de la résilience
- Quand la relation conjointe détruit l’échafaudage
- On connaît la cause, on connaît le remède et tout s’aggrave
- Virginité et capitalisme
- Le père précoce, rampe de lancement
- Quand l’État dilue le père
- Deuils bruyants, deuils silencieux
- Résilience et comportements de charme
- Notes
- CHAPITRE II. Le papillon
- Les monstres n’aiment pas le théâtre
- Le carambolage psychique est-il pensable ?
- L’émotion traumatique est un choc organique provoqué par l’idée que l’on se fait de l’agresseur
- C’est le style de développement de la personne blessée qui attribue au coup son pouvoir traumatisant
- L’adaptation qui protège n’est pas toujours un facteur de résilience
- Quand un combat héroïque devient mythe fondateur
- Sans culpabilité, pas de moralité
- Voler ou donner pour se sentir fort
- Les chimères du passé sont vraies, comme sont vraies les chimères
- Quand un souvenir précis est entouré de brume, il rend le passé supportable et beau
- Ordalie secrète et réinsertion sociale
- Déclaration de guerre contre les enfants
- Agir et comprendre pour ne pas souffrir
- Quand la guerre allume des flammèches de résilience
- L’effet délabrant d’une agression sexuelle dépend beaucoup de la distance affective
- La possibilité de résilience après une agression sexuelle dépend beaucoup des réactions émotionnelles de l’entourage
- Quand le travail du rêve endormi s’incorpore dans notre mémoire et nous gouverne, le travail du rêve éveillé nous permet de reprendre le gouvernement
- Quand le déni conscient protège le sommeil et quand l’impression traumatique entraîne la reviviscence onirique
- La civilisation du fantasme entraîne la créativité qui répare
- Les cultures normatives éradiquent l’imagination
- Le talent consiste à exposer son épreuve dans une intrigue souriante
- Apprendre à son insu
- La falsification créatrice transforme la meurtrissure en organisateur du Moi
- Notes
- Conclusion
- Notes
- Bibliographie
Commentaires
Laisser un commentaire sur ce livre