Guerre et paix en Vendée, 1794-1796 Anne Rolland-Boulestreau
Résumé
Il faut près de deux ans, entre mai 1794 et mars 1796, pour que la France tourne la page de l'insurrection vendéenne. Alors que se poursuit la « guerre sans miséricorde », les premiers pourparlers de paix sont initiés dès le printemps 1794. Cette pacification militaire et politique est un processus complexe qui conduit Républicains et Vendéens à mettre fin à un conflit particulièrement violent et meurtrier. Un tel acte de concorde, qui suppose la réintégration de la Vendée dans le cadre national, ne peut se concevoir sans compromis. Combattants et civils doivent accepter les conditions d'une paix singulière, afin de permettre la reconstruction économique, sociale et morale d'un territoire ravagé. L'histoire de France offre peu d'exemples de pacification d'une guerre civile. À partir de sources souvent inédites, Anne Rolland-Boulestreau explore l'aventure de la jeune République française en quête d'une paix nécessaire en Vendée. Anne Rolland-Boulestreau est maître de conférences à l'Université catholique de l'Ouest. Spécialiste de la période révolutionnaire, elle vient de soutenir une habilitation à diriger des recherches. Ses travaux portent sur les massacres de population en guerre civile et sur les modalités politiques de pacification. Elle a récemment publié Les Colonnes infernales (Fayard, 2015).
- Auteur :
- Rolland-Boulestreau, Anne
- Éditeur :
- Paris, Fayard, 2019
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- En appendice, choix de documentsIndex
- Mots-clés :
-
- Nom commun :
- Guerre de Vendée (1793-1800) -- Paix
- Description du livre original :
- 1 vol. (335 p.) : ill. ; 22 cm
- ISBN :
- 9782213712192.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- TABLE DES MATIÈRES
- Avertissement
- Introduction
- CHAPITRE PREMIER La fabrique intellectuelle et politique de la pacification
- Vers la paix réglée
- Faire la paix par le haut :
l’arrêté ambitieux de mai 1794 - Faire la paix sur le terrain :
l’amnistie de décembre 1794 - Faire la paix par les traités : La Jaunaye
et Saint-Florent, les deux derniers textes
de pacification de l’hiver et du printemps 1795
- Faire la paix par le haut :
- Promouvoir et imposer la paix :
les « faiseurs de paix » de la République- Commissaires et représentants du peuple
au service d’une pacification verticale - Propager et diffuser la paix en Vendée militaire
- Commissaires et représentants du peuple
- Limites du processus pacificateur
de la République en Vendée- La matrice de la guerre
- Impossible conjuration de la guerre
- Hoche ou une guerre de pacification
- Vers la paix réglée
- CHAPITRE II Blancs et Bleus à l’épreuve
de la pacification- « Drôle de guerre » en Vendée militaire
- Rémanence des batailles
- Endurer la pacification
- Réseaux militaires et politiques malmenés
- Les temps troublés de la pacification
- Une pacification criminogène
- Espions et déserteurs ou la « pacification grise »
- Les réfugiés, otages de la pacification
- « Drôle de guerre » en Vendée militaire
- CHAPITRE III Pacification et reconstruction
- Démobilisation et normalisation :
en finir avec la guerre- La liquidation des chefs
- La suspension des chefs républicains
- Désarmer la Vendée militaire
- Lent retour à un semblant d’ordre
- Un entre soi économique
- La reconstruction des liens familiaux
à l’heure de la pacification - La garde territoriale
- La République, l’Église et la Vendée : religion et pacification
- Abandon de la rhétorique du « fanatisme »
en Vendée militaire - Les paroisses, territoires de la pacification
en acte - Les prêtres, inévitables « faiseurs de paix »
- Abandon de la rhétorique du « fanatisme »
- Démobilisation et normalisation :
- Conclusion
- Annexes
- Annexe II : Traité de Saint-Florent, 2 mai 1795
- Notes
- Introduction
- Chapitre premier
- Chapitre II
- Chapitre III
- Conclusion
- Remerciements
- Index
- A
- B
- C
- D
- E
- F
- G
- H
- I
- J
- K
- L
- M
- N
- O
- P
- Q
- R
- S
- T
- V
- W
- Y
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