L'Égypte des pharaons : de Narmer à Dioclétien, 3150 av. J.-C.-284 apr. J.-C. Damien Agut, Juan Carlos Moreno-García
Résumé
Depuis une trentaine d'années, les découvertes archéologiques mais aussi le réexamen des données anciennes ont profondément renouvelé notre connaissance de l'Egypte ancienne. Ces avancées permettent aujourd'hui de proposer un récit neuf, dégagé de la routine de l'histoire cyclique où, entre les "empires" forcément fastueux, viennent s'intercaler de sombres "périodes intermédiaires" marquées du sceau de la décadence. Les seize chapitres qui composent ce volume évoquent autant de moments de cette longue histoire qui commence à la fin duIVe millénaire av. J C. et s'achève avec la conversion des empereurs romains au christianisme. Malgré les transformations écologiques, géostratégiques, sociales et économiques que connut l'Egypte durant ces trois millénaires, ses rois, même ceux qui venaient de Perse, de Macédoine ou de la lointaine Rome, se glissèrent dans un costume politique taillé à la fin du IV° millénaire av. J. C. Le pouvoir pharaonique en fut-il, pour autant, immuable ? II faut, pour répondre, ne pas se laisser aveugler par les textes et les monuments suscités par les pharaons eux-mêmes : pyramides écrasantes, temples gigantesques, somptueux masques d'or donnent en effet une image pour le moins erronée d'omnipotence. Illusion qui vole en éclats si l'on abandonne le mythe de l'exception égyptienne et que l'on envisage l'histoire politique des monarchies comme participant à celle, plus générale, des mondes anciens. Près de trois cents documents iconographiques, une trentaine de cartes illustrent cette histoire de l'Egypte des Pharaons.
- Auteur :
- Agut, Damien (1975-....)
- Auteur :
- Moreno García, Juan Carlos (1965-....)
- Éditeur :
- [Paris], Belin, DL 2016
- Collection :
- Mondes anciens
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 812-825. Glossaire. Index
- Mots-clés :
-
- Nom commun :
- Pharaons
- Nom géographique :
- Égypte -- Jusqu'à 640
- Description du livre original :
- 1 vol. (847 p.) : ill. en coul. ; 24 cm
- ISBN :
- 9782701164915.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- Chapitre I
- Les traits d’une «civilisation rurale savante»
- Les aléas du fleuve
- Les hommes et la crue
- Villes et villages des marécages
- Un pays cloisonné
- Une société rurale : le pouvoir royal face aux identités locales
- Les domaines des dieux
- La monarchie et les temples : des institutions complémentaires
- Le Nil, espace politique de la monarchie
- Quais, darses et bateaux
- L’unité linguistique
- Trois Égypte
- Le carrefour de la Haute Égypte, berceau de la monarchie pharaonique
- La porte de l’Asie et de la Méditerranée, la Basse Égypte
- La Moyenne Égypte, centre et frontière
- Impossible isolement
- L’insaisissable démographie égyptienne
- Le bois, le cuivre et l’étain: avantage au Nord
- L’or : l’atout du sud
- Indispensables échanges: nomades et commerçants
- Les marais, les routes, l’or et le bois
- Les traits d’une «civilisation rurale savante»
- Chapitre II
- Entre 6000 et 3300, l’essor d’élites politiques en Haute Égypte et en Nubie
- Sociétés néolithiques d’Égypte et de Nubie
- En Basse Égypte, des sociétés agro-pastorales faiblement hiérarchisées
- Les bergers du désert oriental
- Les maîtres du bétail du sud de l’Égypte et de la Nubie
- Les premiers centres politiques (env. 5000-3300 av. J.-C.)
- L’apparition de centres politiques en Haute Égypte et Nubie, période Nagada I (3800-3500)
- La principauté de Hiérakonpolis
- Une nécropole qui témoigne de la puissance des élites hiérakonpolitaines
- La persistance d’une aire culturelle égypto-nubienne jusqu’au milieu du IVe millénaire
- La basse Égypte au rythme du levant
- Sociétés néolithiques d’Égypte et de Nubie
- L’AVÈNEMENT DE MONARCHIES NILOTIQUES (3300-3150)
- La monarchie abydénienne et son rayonnement en Basse Égypte
- À Abydos, le roi de la Tombe U-j
- La culture des élites de Haute Égypte se diffuse en Basse Égypte...
- ... et déborde au Levant
- Essor des monarchies du Sud et accélération des échanges
- Naissance du pouvoir pharaonique
- La dynastie «0» est-elle pharaonique ?
- Les maîtres des Deux-Terres
- Signes du pouvoir et symbolique politique
- Le sérekh
- L'invention de l’écriture et la «mémoire monarchique»
- Le paysage funéraire royal
- L’héritage nagadien de l’idéologie pharaonique
- La maîtrise de l’espace
- La mise à mort des ennemis
- La monarchie abydénienne et son rayonnement en Basse Égypte
- Entre 6000 et 3300, l’essor d’élites politiques en Haute Égypte et en Nubie
- Chapitre III
- Une historiographie qui repose sur les sources ÉCRITES ET LES GRANDS MONUMENTS
- Des sources rares et déséquilibrées
- Au-delà des grands monuments, d’autres réalités sociales
- Les premiers temps DE LA MONARCHIE MEMPHITE (31 50-2650)
- Un pouvoir que l’on connaît avant tout par ses nécropoles
- Memphis comme seule capitale: le règne de Djéser (2667-2648)
- Sous le signe de la continuité
- Au cœur du pouvoir, des pharaons aux personnalités insaisissables
- Une élite administrative et palatiale rassemblée autour du roi
- La Cour se devine dans le paysage funéraire royal
- Une Cour dont on imite les modes funéraires
- Les nécropoles témoignent de la stratification du sommet de la société égyptienne
- La Cour s’étend et gagne en complexité
- Les «autobiographies», expression d’un idéal courtisan
- La composition de la Cour
- Faire carrière au sein de l’état memphite: RÉALITÉS DU POUVOIR ET STRATÉGIES DES ÉLITES
- Des carrières liées à la faveur royale…
- ... pour une élite dont le soutien est indispensable au pharaon
- Une réorganisation de la Cour du milieu IIIe millénaire
- Des élites royales plus autonomes
- Réseaux de clients et stratégies politiques des grandes familles
- La gestion des ressources économiques PAR LA MONARCHIE
- Une économie royale diversifiée
- Le bétail et l’or: le pharaon est aussi un éleveur et un marchand
- Les intérêts de la Couronne entrent en conflit avec ceux des populations du Delta
- La base du fisc royal : des réseaux de centres productifs de la Couronne
- Au sommet du système, une administration centrale moins rigide qu’il n’y paraît
- Une centralisation des ressources très limitée
- Une gestion de l’information dominée par l’oralité
- Une haute administration peuplée de «cumulards»
- Le rôle des temples
- Les temples provinciaux : un lien supplémentaire entre le roi et les élites locales
- Les temples de la capitale, liés aux sommets de l’État
- Une économie royale diversifiée
- La monarchie et les communautés locales
- Les micro-élites locales
- L’archéologie funéraire au secours de la sociologie politique
- Économies villageoises
- Une économie diversifiée : le cas des archives de Gebelein
- Une économie locale spécialisée : Kom el-Hisn
- Des villes royales créées de toutes pièces par la monarchie
- Des villes-camps pour construire les pyramides : Heit el-Ghurab
- Des villes-temples pour le culte funéraire royal
- Conclusion
- Les micro-élites locales
- Une historiographie qui repose sur les sources ÉCRITES ET LES GRANDS MONUMENTS
- Chapitre IV
- Un roi soutenu par des «Grands»
- Le jeu politique entre le roi et les élites provinciales au XXIVe siècle
- Les provinces du Sud, au cœur d’un espace marchand de grande ampleur
- Un accroissement significatif des échanges commerciaux sur de longues distances
- De la Syrie à la Nubie : un espace commercial à cheval sur l’Asie et l’Afrique
- La monarchie recomposée
- Le premier cercle du monarque
- Les pupilles du pharaon
- Les gendres du roi
- Les Méridionaux dans l’entourage du monarque... et, finalement, sur le trône
- Instabilité au sommet de l’État
- La valse des hauts responsables
- Violences à la cour
- Le jugement d’une reine et l’atmosphère d’une époque
- Les provinciaux au sommet de l’État memphite: quelques itinéraires exemplaires
- Les deux tombes d’Ouni d’Abydos
- Qar: Edfou, Memphis et retour
- Tjéri-Kahiep, Akliiniin au lieu de Memphis
- Méhou, un self-made inan venu du Delta
- Le premier cercle du monarque
- La Haute Égypte, AU CŒUR DE TOUS LES ENJEUX
- La mise en place d’une fiscalité royale minutieuse
- Une «Haute Égypte» qui s’étend d’Éléphantine jusqu’au sud de Memphis
- Une administration fiscale d’une complexité inédite
- Extension du domaine de l’impôt
- Hout, temples et villages : les piliers de la terre
- Des hout (presque) partout : la réforme de Téti
- Les temples, des institutions soutenues par la Couronne
- Commerce, caravanes et ports : des horizons qui s’élargissent
- Éléphantine, capitale des marchands
- De l’or et du cuir: indispensables pasteurs
- Une intégration différenciée des élites locales
- En Haute Égypte, des élites qui collaborent... ou non
- Memphis domine le Delta...
- ... et demeure, encore, la capitale
- L’affaissement de la monarchie memphite
- Conclusion
- La mise en place d’une fiscalité royale minutieuse
- Un roi soutenu par des «Grands»
- Chapitre V
- Deux siècles de transformations sociales
- La ville, nouveau cadre des identités et des loyautés
- La ville comme espace politique
- Les temples comme sources de légitimité locale
- Une période d’essor urbain sans précédent
- La structure politique des villages devient visible
- Ancêtres, lignage et famille: les sources de la légitimité et de la cohésion sociale
- La famille élargie, une institution refuge
- Le culte des ancêtres
- La famille plus forte que la mort
- Une culture funéraire commune à l’ensemble des notables d’Égypte
- La diffusion très large d’un mobilier funéraire d’inspiration memphite
- Les Textes des Sarcophages
- La ville, nouveau cadre des identités et des loyautés
- Héracléopolis face à l’hégémonie thébaine
- Le royaume d’Héracléopolis: sous la menace de Thèbes
- Une capitale et une lignée insaisissables
- Un royaume dont on peine à saisir l’ampleur territoriale
- Le nord de l’Égypte, dans le prolongement du Levant
- La Moyenne Égypte en position de carrefour
- Le royaume de Mérikaré
- Mérikaré, à la tête d’une coalition des principautés du Nord ?
- Thèbes, une ville secondaire devenue hégémonique
- Les grands potentats de Haute Égypte
- Une période de recomposition politique
- La montée en puissance de Thèbes, une puissance régionale
- Le royaume d’Héracléopolis: sous la menace de Thèbes
- LE RÈGNE DE MONTOUHOTEP II (2055-2004) OU LE TRIOMPHE DE THÈBES
- Une guerre d’usure qui s’étend sur une bonne part au xxie siècle
- Montouhotep II conquérant, mais pas révolutionnaire: une Realpolitik conciliatrice
- Thèbes s’appuie sur les grandes familles locales...
- ... et recourt aux services des anciens administrateurs des rois d’Héracléopolis
- Le contrôle des circuits d’échanges, objectif majeur
- En Nubie, dans les oasis et jusqu’à la mer Rouge, les Thébains verrouillent l’espace égyptien
- Des poupées pour cerner les contours de la géographie commerciale de la fin du IIIe millénaire
- Comment les Thébains réécrivirent l’histoire de la «Première période intermédiaire »
- Conclusion
- Deux siècles de transformations sociales
- Chapitre VI
- Une monarchie vacillante
- Un pouvoir en équilibre
- Amenemhat Ier, un parvenu issu des confins méridionaux de l’Égypte
- Les corégences
- Un roi assassiné
- Un roi cherchant le soutien de ses oligarques
- Éducation et littérature : une Cour de lettrés
- Une Cour d’inspiration héracléopolitaine
- Les «enfants du Kap»
- La littérature pour souder l’élite royale
- De la capitale à la ville: l’administration de la monarchie d’Ititaouy
- La Chambre des dignitaires et les gouverneurs locaux
- Fondations royales et camps de travail
- Iritaouy, une capitale modeste
- Les finances royales à la peine
- L’intérêt politique des travaux royaux
- La corvée plutôt que l’impôt?
- La fiscalité peine à capturer les richesses de la classe moyenne indépendante
- L’intérieur des sociétés urbaines et villageoises échappe au pouvoir royal
- Un pouvoir en équilibre
- Le roi et les «Grands Chefs de province»
- Qui étaient ces «Grands d’Égypte»?
- Disparition et réapparition des «Grands chefs» en Haute Égypte au tournant des xxie et xxe siècles
- Le titre de «Grand Chef», un honneur dispensé par la Couronne
- Les lumières de la cour
- Le pouvoir du roi sur les potentats locaux
- La signification politique de la disparition des «Grands Chefs»
- Les temples à la rencontre du roi et des élites locales
- Géographie des travaux royaux en faveur des sanctuaires
- Les «jours de temple» comme éléments du patrimoine des notables
- Le temple d’Osiris à Abydos, premier exemple d’un culte «pan-égyptien»
- Le rôle des Grands Chefs dans l’administration territoriale du royaume
- Des pourvoyeurs de main-d’œuvre
- Les Grands Chefs comme percepteurs des impôts royaux
- Géographie des Grands Chefs
- Le Delta et les oasis livrés à eux-mêmes
- Les Grands Chefs, au sud d’Héracléopolis
- Les chefs provinciaux et les échanges à longue distance
- Les Grands Chefs en charge des douanes du royaume
- «Celui qui aime la myrrhe» : commerce des aromates et négociation politique
- Qui étaient ces «Grands d’Égypte»?
- Un royaume ouvert à l’impérialisme prudent
- Une frontière poreuse: des étrangers en Égypte
- Combattants étrangers en terre d’Égypte
- Pasteurs et habitants de régions isolées
- Des Levantins en Égypte
- Des étrangers pour exploiter les mines
- Sur la mer Rouge et la Méditerranée, les ports égyptiens ouverts à tous les horizons
- Un monde ouvert: des Égyptiens à l’étranger
- Communautés de marchands en Nubie : les comptoirs de la deuxième cataracte
- Idtaouy peine à s’imposer sur les circuits commerciaux
- Conclusion
- Une frontière poreuse: des étrangers en Égypte
- Une monarchie vacillante
- Chapitre VII
- Quand Manéthon nous égare
- Un maquis politique
- D’Ititaouy à Thèbes et Avaris: une transition mal connue
- Avaris, à la croisée de trois mondes
- Avaris, avant qu’elle ne devienne la capitale d’un royaume (fin du IIIe-début du IIe millénaire)
- Dès la fin du IIIe millénaire, un centre logistique tourné vers le Levant
- Une culture locale hybride, égypto-levantine
- Les rois du nord, maîtres des échanges entre l’Afrique et l’Asie (xviiie siècle)
- De la deuxième cataracte au pays de Canaan
- Avaris, au cœur des échanges entre l’Afrique et l’Asie
- L’apogée du royaume du nord (du XVIIe siècle à la première moitié du XVIe siècle)
- Un royaume égypto-cananéen
- Une monarchie dont les rois nous échappent
- Comment les rois d’Avaris devinrent les terribles «Hyksos»
- Avaris, avant qu’elle ne devienne la capitale d’un royaume (fin du IIIe-début du IIe millénaire)
- «Thèbes la triomphante»
- La fragmentation politique de Haute et de la Moyenne Égypte (XVIIIe et xviie siècles)
- El-Kab et Edfou entre les mains de puissants clans familiaux
- Au nord de Thèbes, seule émerge Abydos
- (Re) naissance d’un royaume thébain (XVI ème siècle)
- Une nouvelle lignée royale...
- … dominée par des femmes puissantes
- La ville et son temple d’Amon comme piliers du pouvoir thébain
- Dans la première moitié du XVI ème siècle, Thèbes domine la Haute Égypte...
- D’Éléphantine à Cusae
- Un royaume combattant
- ... avant de se lancer à la conquête du royaume d’Avaris...
- Une conquête en deux temps : Kamosé puis Ahmosé
- Au Levant, les Thébains dans les pas des rois d’Avaris
- ... et de détruire le royaume de Kerma
- Une prospérité reposant sur l’élevage et les échanges
- Une puissance politique qui empiète sur la Haute Égypte
- Les Thébains s’emparent (aussi) de Kerma
- Conclusion
- La fragmentation politique de Haute et de la Moyenne Égypte (XVIIIe et xviie siècles)
- Chapitre VIII
- Deux siècles de pouvoir Thoutmoside
- Une famille royale qui se montre aimante et désire être aimée
- Une crise politique à la fin du règne de la pharaonne Hatchepsout (1479-1458)
- La mise en scène de la force du roi : le pharaon de guerre
- LE SIÈCLE DES CONQUÉRANTS (1 504-1400)
- De Karkémish à Kourgous: la construction de l’empire égyptien
- De Gaza à Karkémish : Thoutmosis Ier (1504-1492) fixe la géographie de la conquête
- Une longue pause d’un quart de siècle sous les règnes de Thoutmosis II et Hatchepsout
- La guerre de vingt ans de Thoutmosis III au Levant (de 1457 à 1437)
- Amenhotep II (1427-1400) et la fin de la guerre au Levant
- Les formes de la domination égyptienne au Levant et en Nubie
- Les vassaux du Levant
- La kleptocrade égyptienne en Nubie
- Les conquêtes transforment la société égyptienne
- Thèbes, encore capitale
- Le nouvel essor de Memphis
- La société : l’essor sans précédent d’une classe monarchiste
- Conclusion
- De Karkémish à Kourgous: la construction de l’empire égyptien
- Gérer la conquête ( 1400-1330)
- Thèbes et Memphis dans la première moitié du XIVe siècle, deux capitales pour un empire
- À Thèbes, le vizir concentre les pouvoirs
- Memphis, entre les mains du prince héritier
- La reine Tiyi et le clan d’Akhmim
- Soldats, administrateurs, artisans: la classe monarchiste s’étoffe
- Une figure tutélaire de la classe monarchiste : Amenhotep, fils de Hapou
- Le rôle économique et social des temples funéraires royaux
- Au Levant comme en Nubie, l’Égypte sûre de sa force
- En Nubie, la situation n’évolue guère au long du XIVe siècle
- Au Levant, les limites de la puissance
- Fonder une nouvelle religion et bâtir une capitale: le règne d’Akhénaton (1352-1336)
- Le développement du culte d’Aton à Thèbes
- Akhétaton, au cœur de l’empire
- Aton, un dieu pour tous
- La destruction des cultes anciens : l’atonisme est-il un monothéisme ?
- Le temps des crises: les années 1340-1330
- À l’extérieur, l’ascension du Hatti
- À l’intérieur, l’atonisme disparait avec son créateur
- Conclusion
- Thèbes et Memphis dans la première moitié du XIVe siècle, deux capitales pour un empire
- Deux siècles de pouvoir Thoutmoside
- Chapitre IX
- Les fondements politiques de l’état ramesside
- Les deux dynasties ramessides
- Les familles de Ramsès et de Sethnakht
- Horemheb et le sauvetage politique de la monarchie égyptienne (1323-1295)
- La lignée de Pa-Ramessou (1295-au moins jusqu’en 1203)
- La famille de Sethnakht... mais surtout de Ramsès III (1186-1069)
- Une monarchie profondément enracinée dans la société égyptienne
- Le roi et ses soldats
- Le soutien de la troupe : des statues royales et des rentes
- La monarchie change de langue
- Travailleurs et artisans royaux dans la clientèle politique des rois
- La monarchie et les indépendants (laboureurs et marchands)
- Levantins et Syriens au cœur de l’État ramesside
- Thèbes, Abydos et Memphis: l’État ramesside et les institutions religieuses locales
- Le temple d’Amon de Thèbes, une puissance domestiquée
- Akhmim et Abydos, puissantes cités de Haute Égypte au xiiie siècle
- Memphis, ville princière
- Les deux dynasties ramessides
- Au XIIIe SIÈCLE, LES RAMESSIDES REGARDENT VERS LE NORD ET SE DÉTOURNENT PEU À PEU DU SUD
- Pi-Ramses, héritière d’Avaris
- Un pouvoir qui regarde vers l’Orient
- Réalisme et démesure : d’Horemheb à Qadesh (1274)
- De la paix égypto-hittite (1258) aux campagnes de Mérenptah (1208)
- La kleptocrade égyptienne en Canaan et en Judée
- La Haute Égypte et la Nubie peu à peu délaissées
- La Nubie aux mains des vice-rois
- De la Libye au désert arabe, une nouvelle géostratégie au tournant des XIIe et XIIIe siècles
- La Libye et le désert occidental dans la stratégie ramesside
- De Chypre aux oasis du désert arabe : la nouvelle géopolitique égyptienne du début du xiie siècle
- La perte du Levant et les troubles dans LE SUD: L’EFFONDREMENT DE L’EMPIRE ÉGYPTIEN AU XIIe ET AU DÉBUT DU XIe SIÈCLE
- La fin de la domination égyptienne au Levant: l’invasion des «Peuples de la Mer» (1176 av. J.-C.)
- Le désinvestissement progressif de la monarchie en Haute Égypte au xne siècle
- Une brusque contraction de la présence monarchique en Thébaïde à la fin du XIIe siècle
- Le grand-prêtre d’Amon contre le vice-roi, les premières décennies du XIe siècle
- Les fondements politiques de l’état ramesside
- Chapitre X
- L’Égypte dans le monde méditerranéen du début de l’Âge du Fer
- Le Levant au cœur d’un nouvel espace-monde : de la Mésopotamie à l’Espagne
- L’Égypte méditerranéenne et la périphérie thébaine
- La difficile reconstitution d’une dynastie
- Smendès et l’avènement de Tanis
- Un roi originaire du delta oriental
- Tanis et la «poliadisadon» de la monarchie pharaonique
- Un renouveau dynastique éphémère sous Psousennès Ier et Aménémopé
- Thèbes dans la stratégie politique de Pinedjem Ier et Psousennès Ier
- Une autorité fragile sur Thèbes
- L’interruption de la lignée de Psousennès Ier débouche sur une impasse politique
- Smendès et l’avènement de Tanis
- Un pouvoir corseté par la faiblesse DE SES MOYENS ÉCONOMIQUES
- L’accès aux richesses du Levant : indispensable mais limité
- L’argent de la Méditerranée se substitue à l’or de Nubie
- Les cités du Levant, maîtresses des mers
- À l’est, l’Égypte ne pèse plus
- À Tanis, un pouvoir appauvri
- Le pillage des nécropoles thébaines par la monarchie elle-même
- Les malheurs d’un collecteur d’impôts : la complainte d’Ourmaï
- L’accès aux richesses du Levant : indispensable mais limité
- Thèbes et le Sud à la dérive
- Le retour à la terre des élites thébaines
- Cadastres et location de la terre des temples
- Contestations et violences : des rentes agricoles convoitées...
- L’oracle et la terre : l’essor des prêtres-purs...
- ... dans un contexte d’appauvrissement généralisé
- La principauté d’Amon : une hiérocratie... par défaut
- Le territoire du clergé d’Amon
- Un gouvernement de l’oracle ?
- Extension du domaine d’Amon
- Les élites thébaines se replient sur elles-mêmes
- Conclusion
- Le retour à la terre des élites thébaines
- L’Égypte dans le monde méditerranéen du début de l’Âge du Fer
- Chapitre XI
- Qui sont les Shéshonqides?
- Des rois libyens?
- La lignée des Grand Chefs des Méshouesh
- Des envahisseurs devenus des cadres militaires
- La valorisation de l’origine méshouesh sous les Shéshonqides
- Héracléopolis, Tanis, Boubastis: géographie du pouvoir shéshonqide
- La stratégie shéshonqide
- À Abydos et à Thèbes, les réseaux du pouvoir
- Une monarchie familiale
- Plus d’un siècle de politique en famille: LE SUCCÈS DE LA STRATÉGIE SHÉSHONQIDE (945-874)
- La famille royale contrôle les principaux centres de pouvoir
- Donner pour dominer: Nimlot à Héracléopolis
- Mettre la main sur Thèbes en jouant des divisions internes au clergé d’Amon
- Le triomphe des prophètes sur les prêtres-purs
- La famille royale accapare les plus hautes charges du clergé d’Amon
- Exemple de résistance locale, dans l’oasis de Dakhla
- L’argent des princes et la terre des temples
- À la recherche de rentes foncières
- L’argent des Shéshonqides
- Les campagnes shéshonqides au Levant
- En Judée, les Shéshonqides profitent de la scission du royaume de Salomon
- Les campagnes shéshonqides au Levant vues à travers les sources égyptiennes
- Les Shéshonqides échouent finalement à s’imposer au Levant
- Byblos, partenaire privilégiée de l’Égypte shéshonqide
- La famille royale contrôle les principaux centres de pouvoir
- L’UNITÉ FAMILIALE SE BRISE: VERS L’ÉMIETTEMENT POLITIQUE (874-751)
- Le règne d’Harsiésé, pharaon thébain (870-862)
- La crise successorale des années 840 et la rébellion de la Thébaïde contre Takélot II
- Le temps des principautés (829-751)
- Pétoubastis Ier, fondateur d’une nouvelle dynastie
- En Haute Égypte, l’apparition des « contrats » privés et l’argent d’Héracléopolis
- En Basse Égypte, la multiplication des donations de terre
- La fragmentation politique de la Moyenne et, surtout, de la Basse Égypte
- La recherche de l’archaïsme et l’invention de traditions locales
- Conclusion. Comment l’Égypte entra dans un nouveau monde
- Qui sont les Shéshonqides?
- Chapitre XII
- La Nubie avant Kachta (XIIe SIÈCLE-MILIEU DU VIIIe SIÈCLE)
- Le pays de Koush au tournant des IIe et Ier millénaires
- Les élites nubiennes : référence pharaonique et altérité assumée
- Une grande diversité culturelle qui se lit dans les tombes
- Les traits politiques de la monarchie napatéenne se précisent au VIIIe siècle
- Le djebel Barkal, cœur du royaume de Napata
- Le roi napatéen, soutenu par les dieux et le consensus des élites
- L’Amon du djebel Barkal
- Les Napatéens et la maîtrise des routes du grand commerce
- De la terre, du bétail et des minéraux
- Napata, la porte d’entrée méridionale du Sahara oriental
- La Nubie et les espaces libyens et... assyriens
- Le pays de Koush au tournant des IIe et Ier millénaires
- La campagne de Piye et l’établissement de L’HÉGÉMONIE NAPATÉENNE SUR L’ÉGYPTE (751-731)
- La prise en main de la région thébaine à la fin du VIIIe siècle
- La prudence des Napatéens à Thèbes
- La nouvelle prospérité du temple d’Amon de Thèbes
- Les raisons de l’expansionnisme napatéen en Moyenne et en Basse Égypte
- Les Saïtes contre les Napatéens
- «Je ferai goûter au Nord le goût de mes doigts». La campagne de Piye
- Piye entérine le morcellement politique de la Basse Égypte...
- ... et s’assure des alliés à Thèbes et à Memphis
- La prise en main de la région thébaine à la fin du VIIIe siècle
- Napata, éphémère puissance méditerranéenne (720-690)
- L’emprise napatéenne sur l’Égypte se resserre (720-701)
- À Thèbes, le contrôle du temple d’Amon par la famille royale s’accroît
- Bakenrenef/Bocchoris et le retour des Saïtes
- La destruction du pouvoir saïte par les Napatéens
- Les Napatéens contrôlent désormais Memphis
- L’échec de l’impérialisme napatéen au Levant (701-690)
- L’Assyrie, maîtresse du Levant
- La bataille d’Elteqeh, les Napatéens se heurtent eux aussi à l’Assyrie (701)
- De l’échec militaire à l’impasse politique : rebellions et répressions en Basse Égypte
- L’emprise napatéenne sur l’Égypte se resserre (720-701)
- L’Égypte, champ de bataille des empires (690‑664)
- Le Double royaume de Taharqo : l’idéologie du pouvoir napatéen
- Géographie et politique : le Nil comme principe d’unité
- Napata et Memphis : le qore capte la totalité de la référence pharaonique
- Des princesses et des soldats: pratique du pouvoir napatéen en Égypte
- L’Assyrie met un terme à la domination napatéenne sur l’Égypte
- La première prise de Memphis par les Assyriens (671)
- Assur ressuscite Saïs pour contrer Napata
- La seconde prise de Memphis et la prise de Thèbes par les Assyriens (ca. 667)
- L’éphémère reconquête de l’Égypte par le qore Tantamani (665/664)
- Le retour des Assyriens à Thèbes (664)
- Conclusion
- Le Double royaume de Taharqo : l’idéologie du pouvoir napatéen
- La Nubie avant Kachta (XIIe SIÈCLE-MILIEU DU VIIIe SIÈCLE)
- Chapitre XIII
- L’HÉGÉMONIE DES ROIS DES MARAIS (664-610)
- Les Saïtes… ces Libyens
- Un pouvoir aux mains des élites de Sais
- La place des potentats ralliés
- Le désert occidental dans la politique saïte: une géographie libyenne du pouvoir
- À Memphis, à la recherche d’un soutien populaire
- Les Saïtes et le renouveau du culte du taureau Apis
- Héracléopolis, limite sud de l’emprise saïte?
- L’échiquier thébain
- L'adoption de la princesse Nitocris comme Divine adoratrice d’Amon
- La présence accrue des hommes du roi en Haute Égypte
- ÉCHEC À L’EST, RÉUSSITE AU SUD : LES SAÏTES À LA RECHERCHE D’UNE POLITIQUE EXTÉRIEURE (610-589)
- Le canal de Néchao et le contrôle du trafic en mer Rouge
- La campagne nubienne de Psammétique II
- Jusqu’au cœur du royaume nubien
- Une campagne préventive
- Les conséquences intérieures de la victoire: les Saïtes resserrent leur emprise sur la région thébaine au vie siècle
- Le choix de la Méditerranée (589-526)
- Le tropisme méditerranéen des Saïtes
- Des mercenaires et des chevaux
- Grecs et Cariens dans les armées saïtes au viie siècle
- Plus que des mercenaires (vie siècle)
- La diplomatie égyptienne se tourne vers le monde grec...
- La guerre contre Cyrène et le coup d’État d’Amasis (570)
- Les concessions d’Amasis à ses alliés grecs
- ... pour faire face à la menace perse
- Naissance de la marine de guerre égyptienne
- Le tropisme méditerranéen des Saïtes
- Les innovations financières des pharaons saïtes
- Ponctionner les échanges: l’administration des douanes
- Améliorer le rendement financier de l’État: la cour des comptes des Saïtes
- Superviser la gestion de la flotte royale: la direction des bateaux royaux
- Contrôler les propriétés des temples: l’exemple du Directeur des champs
- Conclusion
- L’HÉGÉMONIE DES ROIS DES MARAIS (664-610)
- Chapitre XIV
- La première domination perse (526-env. 404)
- Comment les rois perses se firent pharaons
- L’Égypte dans l’Empire perse
- Les soutiens égyptiens aux Grands Rois, le cas d’Oudjahorresnet
- Une piété géographiquement ciblée
- Les temples corsetés: la rupture achéménide
- Cambyse et la fin des stèles de donation
- Le décret de Cambyse : un «choc» d’austérité à l’époque perse
- Une immixtion sans précédent de la monarchie dans la gestion des temples
- Révoltes égyptiennes et nouvelles élites
- Les pharaons indigènes : «interstitiels» et périphériques
- La grande révolte des années 465-454
- La diète des temples et ses effets sur les élites locales
- Comment les rois perses se firent pharaons
- Le retour à l’indépendance (404-342)
- Pharaons indépendants ou royauté vassale? (404-385)
- L’arrivée d’un « roi des marais » au pouvoir
- Une politique étrangère qui ménage les Perses jusqu’en 396
- Face à la menace perse (env. 385-342)
- Fiscalité de guerre
- Les rois maudits de la Chronique démotique
- Soutenir les temples pour rechercher, malgré tout, du soutien politique
- Les pharaons indépendants... à la remorque des Grecs
- Dans la dépendance militaire d’Athènes
- La reconquête d’Artaxerxès III en 343/342
- Pharaons indépendants ou royauté vassale? (404-385)
- La seconde domination perse (343-332)
- Une histoire en deux temps
- Des Égyptiens au service des Perses
- La première domination perse (526-env. 404)
- Chapitre XV
- LES TEMPLES D’ÉGYPTE COMME UNE SEULE ET MÊME ENTITÉ (332-205)
- Trouver ses marques (332-ca. 260)
- Des notables Égyptiens livrés à eux-mêmes
- Un soutien royal ciblé sur les temples du Delta et de la région memphite
- La formalisation d’une relation (ca. 260-205)
- Culte royal, fiscalité nouvelle et esprit de corps : l’apomoira
- Susciter une hiérarchie : les Grands Prêtres de Ptah
- Gérer l’ensemble des temples égyptiens comme un tout : les synodes
- Temples du Nord, temples du Sud: deux mondes étroitement surveillés
- L’affaiblissement des institutions religieuses en Basse et en Moyenne Égypte
- La politique de soutien aux temples se poursuit néanmoins en Haute Égypte
- La monarchie lagide veille à la situation financière des temples
- Trouver ses marques (332-ca. 260)
- Révoltes et contestations, vers un nouvel ÉQUILIBRE POLITIQUE (205-30)
- Réforme de la fiscalité et déception politique
- La réforme de la redevance-s/ié/now sous Ptolémée III
- Un financement probablement compromis par la Quatrième guerre de Syrie (219-217)
- Déception et révolte d’une élite intermédiaire
- Vie et mort de la monarchie rebelle du Sud
- L’affaiblissement politique des institutions religieuses égyptiennes
- Éteindre les motifs de révolte, les concessions
- La refonte de l’administration de la Haute Égypte
- L’hellénisadon de la Thébaïde : écrire et se baigner
- Dans le contexte agité de la Haute Égypte, les agents royaux monopolisent les charges sacerdotales
- Réforme de la fiscalité et déception politique
- LES TEMPLES D’ÉGYPTE COMME UNE SEULE ET MÊME ENTITÉ (332-205)
- Chapitre XVI
- Le clergé égyptien comme instrument DU POUVOIR ROMAIN (ler-IIe SIÈCLE AP. J.-C.)
- Empereur et pharaon, jusqu’à un certain point
- Les temples égyptiens, monuments du pouvoir romain
- L’autonomie financière des sanctuaires se restreint encore
- Des Égyptiens pas comme les autres, la caste sacerdotale
- Un monde sacerdotal désormais clos sur lui-même
- Culture de caste
- Terre et pouvoir: les prêtres perdent le contrôle des communautés locales
- La disparition de la référence pharaonique (me-IVe SIÈCLES)
- Les temples négligés
- La disparition des «écritures cléricales»
- Essor du christianisme
- Perpétuation des formes religieuses égyptiennes après le ive siècle
- Lorsque l’Empereur n’est plus pharaon
- Conclusion
- Un royaume qui, longtemps, balança entre le Sud et le Nord
- L’Égypte comme incubateur politique
- Des dynamiques sociales et économiques indépendantes de la monarchie
- Le clergé égyptien comme instrument DU POUVOIR ROMAIN (ler-IIe SIÈCLE AP. J.-C.)
- Atelier DE L’HISTORIEN
- «L’Égypte, MÈRE DES SOCIÉTÉS HUMAINES...».
- Une civilisation ratée « Horreurs et monstruosités »
- L’égyptophilie esthétique
- L’égyptophobie politique de Voltaire et de Renan
- Lovecraft, un néo-classique
- Une civilisation ratée « Horreurs et monstruosités »
- I. L’Egypte, mère de la sagesse
- Les racines égyptiennes de la religion chrétienne et du monothéisme
- Aux sources de l’ésotérisme occidental
- L’Égypte ou la mort apprivoisée
- II. L’ÉGYPTE, MÈRE DE L’ÉTAT
- Napoléon, Vivant Denon et Champollion
- La réussite de Maspero
- Ni africaine, ni orientale: l’Égypte des égyptologues
- Un avenir plein de promesses
- «L’Égypte, MÈRE DES SOCIÉTÉS HUMAINES...».
- Annexes
- Glossaire
- Repères chronologiques
- Classification dynastique DES ROIS D’ÉGYPTE PAR MANÉTHON
- Bibliographie générale et par chapitre
- Civilisation
- Dictionnaires encyclopédiques
- Atlas historiques
- Monographies historiques couvrant l’ensemble de la période
- Religion
- Littérature
- Accès aux langues
- CHAPITRE 1. L’oasis d’Égypte et le travail des hommes
- CHAPITRE 2. Monarchies, monarchie : naissance du royaume des Deux Terres
- CHAPITRE 3. Le royaume sans rival: la monarchie memphite (3150-2460)
- CHAPITRE 4. L’invention de la liberté: Memphis et l’émancipation du Sud (2460-2181)
- CHAPITRE 5. Le royaume sans maître: Héradéopolis, Thèbes et les autres (2181-2004)
- CHAPITRE 6. Dans le filet des oligarques: la monarchie d’ltitaouy (2004-1750)
- CHAPITRE 7. Reines du Sud contre marchands du Nord : Thèbes, Avaris et Kerma
- CHAPITRE 8. Devenir un empire: le temps des Thoutmosides (1504-1327)
- CHAPITRE 9. L’empire dans l’impasse: les dynasties ramessides (1327-1069)
- CHAPITRE 10. Tanis et les limites de la stratégie méditerranéenne (1069-945)
- CHAPITRE 11. Shéshonq et ses fils: la période dite «libyenne» (945-751)
- CHAPITRE 12. L’Égypte prise en étau : entre Napata et Assur (751-664)
- CHAPITRE 13. Face aux empires: la monarchie saïte (664-526)
- CHAPITRE 14. Dans l’ombre de la Perse (526-332)
- CHAPITRE 15. Quand le pharaon s’efface: la période hellénistique (331-30)
- CHAPITRE 16. Vie et mort de l’empereur-pharaon (30 av. J.-C. -IVe siècle ap. J.-C.)
- ATELIER DE L’HISTORIEN
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