Édouard Vaillant : l'invention de la gauche Gilles Candar
Résumé
Intellectuel révolutionnaire, Vaillant adhère à l’Association internationale des Travailleurs et devient un des principaux organisateurs de la Commune de Paris (1871), chargé notamment de l’éducation et de la culture.Exilé à Londres, ami sans suivisme de Marx et d’Engels, il anime avec les partisans de Blanqui la Commune révolutionnaire. De retour en France, il s’impose comme le troisième homme du socialisme français avec Jaurès et Guesde. Député de Paris tout en conservant de fortes attaches dans le Berry, artisan de l’unité socialiste et « grand-père de la CGT », il préconise une « action totale » du mouvement ouvrier. Anticolonialiste, prêt à la grève révolutionnaire simultanée en cas de danger de guerre, il est convaincu en 1914 de la nécessité de la défense nationale.Dirigeant historique de la gauche française, Vaillant en façonne des caractéristiques essentielles pour plus d’un siècle : discours révolutionnaire au service d’une action politique dans le cadre républicain, réforme parlementaire et refus de la participation ministérielle, primat de l’éducation et de la laïcité, volontiers anticléricale, autonomie du parti, du syndicat et des coopératives, antimilitarisme et internationalisme complémentaires d’un patriotisme assumé.
- Auteur :
- Candar, Gilles (1954-....)
- Éditeur :
- Malakoff, Armand Colin, 2018
- Genre :
- Biographie
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 201-211. Index
- Mots-clés :
-
- Nom de personne :
- Vaillant Édouard 1840-1915
- Nom commun :
- Socialisme -- France -- 19e siècle | Socialisme -- France -- 1900-1945
- Description du livre original :
- 1 vol. (248 p.) ; 24 cm
- ISBN :
- 9782200287474.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- 1. La formation Jeunesse, Guerre et Révolution 1840-1871
- Une enfance studieuse entre Vierzon et Paris
- DU Quartier latin aux universitÉs allemandes
- La guerre et le siÈge
- 2. Le refus, La Commune et l’exil, 1871-1880
- Organiser la Commune
- Des « actes »
- L’exil en Angleterre et la fin de l’AIT
- La COMMUNE RÉVOLUTIONNAIRE, L'ACHÈVEMENT DES ÉTUDES ET LA FONDATION D’UNE FAMILLE
- 3. Le retour, Être révolutionnaire en République 1880-1893
- L’Ébauche d’un parti : le ComitÉ rÉvolutionnaire central
- LE Cher : la construction d’un bastion
- Vaillant À l’Hôtel de Ville (1884-1893) : UN TRAVAIL «ÉPATANT» (ENGELS)
- Vaillant conseiller gÉnÉral de la Seine (1884-1893) : l’entraide rÉvolutionnaire ET RÉPUBLICAINE
- Politique nationale : la pente rÉpublicaine ET LE REFUS DE LA TENTATION BOULANGISTE
- Scission et clarification
- 4. Le militant, Quel Parti socialiste ? CRC, PSR, PSDF, PS (SFIO) 1893-1905
- Vaillant dÉputÉ (1893)
- Hommes et Équipes
- Sortir du blanquisme
- Un dreyfusard circonspect
- OXYMORE POLITIQUE OU SYNTHÈSE D'AVENIR ? DÉfense rÉpublicaine et refus du ministÉrialisme. ..
- L’union des rÉvolutionnaires : pour quoi faire ? Le PSDF (1902-1905)
- 5. L’action totale, une politique socialiste, 1905-1914
- L’homme du parti. « Depuis que l'unitÉ est fondÉe, je suis unitaire1 »
- UN PERSONNAGE DE LA RÉPUBLIQUE
- Lutte des classes et action syndicale. « Tout ce que fait la CGT est bien PUISQUE c'est ELLE QUI LE DÉCIDE33 »
- L’autonomie du politique, AU SERVICE DE L’ÉVOLUTION RÉVOLUTIONNAIRE. Le cas de la loi sur les retraites
- LA POLITIQUE INTERNATIONALE DES SOCIALISTES : AMBITIONS ET LIMITES
- L’invention de l’anticolonialisme moderne
- 6. « Cette guerre m’a tué1 »
- Guerre À la guerre
- Jusqu’au bout
- Une mort dans l’hiver
- DestinÉes familiales
- Le legs de Vaillant
- Bibliographie indicative
- Remerciements
- Notes
Commentaires
Laisser un commentaire sur ce livre