Comprendre les théories économiques Jean-Marie Albertini et Ahmed Silem

Résumé

Si les grands courants de la science économique demeurent, la transformation des données économiques et politiques a accéléré l’apparition de nouvelles théories. À la fin des années 1980, l’affrontement entre les orthodoxies héritières de Keynes, de Smith et de Marx dominait la science économique. En ce début du XXIe siècle, ces orthodoxies doivent faire face à l’assaut des hérétiques en tout genre. Depuis la fin du XXe siècle, l’économie des anciens pays industriels ne va pas bien. La crise de 2008 a démontré que l’expansion sans précédent des activités financières et spéculatives menait à une impasse économique. Une profonde transformation de la science économique est en cours. Jean-Marie Albertini Directeur de recherche émérite au CNRS, pionnier de la recherche en pédagogie de l’économie, il a fondé le laboratoire IRPEACS-CNRS. Ahmed Silem Professeur des universités, il a dirigé le laboratoire ERSICO et l’école doctorale MIF. Ses travaux actuels portent sur l’économie de l’information et de la culture.

Auteur :
Albertini, Jean-Marie (1929-2014)
Auteur :
Silem, Ahmed (1945-....)
Éditeur :
Paris, Points,
Collection :
Points
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Note :
Bibliogr. et webliogr. p. 713-721. Index
Mots-clés :
Nom commun :
Économistes -- Histoire | Économie politique -- Histoire
Description du livre original :
1 vol. (745 p.) : ill. ; 18 cm
ISBN :
9782757842058.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Mention légale.
  • Sommaire.
  • Quatrième de couverture.
  • Avertissement
  • Introduction : Où les auteurs essaient de justifier leur livre et - finalement - justifient les économistes.
    • 1. CHACUN VOIT L'ÉCONOMIE D'UN POINT DE VUE DIFFÉRENT
      • 1.
      • 2.
      • 3.
      • 4.
        • a) L'économie selon les fils de Keynes.
        • b) L'économie selon les descendants d'Adam Smith.
        • c) L'économie selon les disciples orthodoxes de Karl Marx.
        • d) L'économie selon les hérétiques "à la Schumpeter".
    • 2. DE QUELQUES-UNES DE NOS EXCUSES ET DE NOS JUSTIFICATIONS
      • 1.
      • 2.
        • a.
        • b.
        • c.
        • d.
        • e.
      • 3. Pour chaque partie, nous avons adopté l'ordre suivant :
    • 3. Après LA LECTURE DE CET OUVRAGE...
      • 1. Un tel jugement serait une contrevérité historique.
      • 2. Tout cela est bien beau, direz-vous, mais cela n'excuse pas l'incapacité apparente des économistes contemporains à proposer une solution efficace aux déséquilibres de toutes sortes que connaît le monde.
    • APPENDICE AU CHAPITRE D'INTRODUCTION
  • Première partie : L'économie selon les fils de Keynes.
    • Qui était Lord John Maynard Keynes ? (1883-1946)
    • 1. Le fonctionnement de l'économie et l'explication du chômage par les fils de Keynes
      • 1. LE "CIRCUIT KEYNÉSIEN"
        • 1. Comment se fixe l'investissement ?
        • 2. Comment se fixe la consommation ?
        • 3. La fixation des prix chez Keynes.
      • 2. LA FIXATION DE L'EMPLOI ET LES DIFFICULTÉS ACTUELLES DE LA LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE.
        • Encadré : LA DEMANDE EFFECTIVE, AU COEUR DE L'ANALYSE KEYNÉSIENNE
        • 1. Du triomphe keynésien à une mise en oeuvre difficile des enseignements keynésiens.
          • A) La contrainte extérieure compromet les politiques de relance.
          • B) L'inflation par les coûts rend inadéquates les politiques de lutte contre l'inflation par la demande.
            • Encadré : Les contraintes extérieures contre les politiques de relance
          • C) Les incitations aux investissements de capacité diminuent.
        • 2 Les keynésiens devant la crise de 2008.
          • A) Nous sommes aujourd'hui en présence d'une grande modération salariale.
          • B) Par rapport à 1930, il n'y a pas un effondrement général de la demande des ménages et des entreprise mais la faillite de la banque américaine Lehman Brothers a créé un choc qui a déclenché une crise de confiance de banques entre elles.
            • ENCADRÉ : LE BIG-BANG FINANCIER À L'ORIGINE DE LA CRISE DE 2008
          • C) On est aujourd'hui en présence d'un endettement public considérable et plus dangereux qu'autrefois Dans ces conditions, il devient difficile d'envisager un déficit public supplémentaire pour relancer l'économie.
    • 2. Les clés de la lecture keynésienne de l'économie
      • 1. L'analyse économique keynésienne est d'abord macroéconomique
      • 2. Le cadre de l'analyse est l'économie nationale
      • Encadré : LE MULTIPLICATEUR KEYNÉSIEN
      • 3. La monnaie est directement intégrée au fonctionnement de l'économie
      • Encadré : LES KEYNÉSIENS ET LA POLITIQUE MONÉTAIRE
      • 4. L'ÉCONOMIE EST DéCRITE EN HEURTS DE POUVOIRS
      • Encadré : BAISSE DES SALAIRES ET EMPLOI
      • 5. LE MARCHE N'EST PAS LE RÉGULATEUR DE LA VIE ÉCONOMIQUE
      • Annexe
    • 3. Le déploiement des keynésiens
      • 1. LES PRÉCURSEURS DU SYSTÈME KEYNÉSIEN ANTÉRIEURS A ADAM SMITH
        • 1. Morale et économie dans l'Antiquité et chez les scolastiques.
          • A) L'Antiquité.
          • B) Saint Thomas d'Aquin et les scolastiques.
        • 2. Les mercantilistes et la première esquisse d'une véritable théorie keynésienne.
          • 3. La physiocratie.
      • 2. LES CLASSIQUES ET LES NÉOCLASSIQUES DISSIDENTS
        • 1 Les théories de la sous-consommation.
          • A) Robert Malthus (1766-1834).
          • B) Jean Charles Simonde de Sismondi (1773-1842).
          • C) Karl Rodbertus (1805-1875).
          • D) Pierre Joseph Proudhon (1809-1865).
          • E) Le socialisme fabien.
        • 2. Le rejet de la dichotomie entre le réel et le monétaire.
          • A) L'École suédoise.
            • a) Knut Wicksell (1851-1926).
            • b) Les wickselliens.
          • B) Le rôle des encaisses monétaires.
        • 3. L'explication des cycles économiques.
        • 4. Le raisonnement en termes de circuit.
      • 3. L'EXPANSION KEYNÉSIENNE
        • 1. Croissance et fluctuations.
          • A) L'établissement d'une théorie keynésienne du cycle économique.
          • B) Les modèles de la croissance équilibrée et de la répartition.
            • a) L'outil de base est le coefficient de capital,
            • b) La croissance est bien entendu équilibrée lorsque l'investissement ex-post est égal à F investissement ex-ante (prévu).
        • 2. L'intégration des relations économiques internationales.
          • A) Les propensions internationales et les multiplicateurs.
          • B) L'approche-"revenu" du rééquilibrage de la balance des paiements.
        • 3. La politique budgétaire et fiscale.
        • 4. La mise au point d'outils d'aide à la décision.
          • A) Nous aurons encore l'occasion de parler du développement des modèles économétriques.
          • B) L'histoire de la Comptabilité nationale ne se confond pas, elle non plus, avec celle du courant keynésien.
            • a) On peut voir l'origine de la Comptabilité nationale dans les travaux de W. Petty, G. King, Pierre Le Pesant de Boisguilbert et surtout de François Quesnay, sans oublier Antoine Laurent Lavoisier,
            • b) C'est la révolution keynésienne qui est cependant l'élément décisif de l'évolution.
        • 5. La nouvelle économie keynésienne (NEK)
        • Annexes
          • ANNEXE 1 : Tableau synoptique des différentes formes de keynésianisme
          • ANNEXE 2 : Modèle de Mundell-Fleming*
            • Mundell-Fleming-Mc Kinnon, les zones monétaires optimales (Z M O) et la crise de 2007-2010 dans la zone euro
  • DEUXIÈME PARTIE : L'économie selon les descendants d'Adam Smith
    • Qui était Lord Adam Smith ? (1723-1790)
    • 4. Le fonctionnement de l'économie et l'explication du chômage par les descendants d'Adam Smith
      • 1. "L'ÉCONOMIE DE Marché" DES DESCENDANTS D'ADAM SMITH
        • 1. Sachons lire les courbes d'offre et de demande.
        • 2. Le marché peut assurer le bon fonctionnement de l'économie.
          • A) Le marché et la formation d'un prix d'équilibre.
          • Encadré : L'ÉQUILIBRE WALRASSIEN
          • B) De la formation d'un prix d'équilibre à l'équilibre général, instrument d'analyse économique.
          • Tableau d'ensemble des formes de marchés
      • Encadré : CONCURRENCE PURE ET PARFAITE, CONCURRENCE IMPARFAITE, ÉQUILIBRE GÉNÉRAL, DÉSÉQUILIBRE
      • 2. LE FONCTIONNEMENT NORMAL DE "L'ÉCONOMIE DE MARCHÉ" PERTURBÉ PAR LES POLITIQUES KEYNÉSIENNES
        • 1. Il existe, dans nos sociétés, une augmentation du chômage volontaire.
        • Encadré : CHÔMAGE INVOLONTAIRE ET CHÔMAGE VOLONTAIRE
        • 2. Les politiques keynésiennes ne provoquent qu'un abaissement de plus en plus passager du chômage naturel.
        • 3. Les errements keynésiens entraînent l'inflation et des erreurs de plus en plus graves dans l'allocation des ressources.
      • 3. LES PRESCRIPTIONS DES DESCENDANTS D'ADAM SMITH POUR SORTIR DE LA CRISE
        • a) il faut abandonner l'idée que le plein-emploi est un objectif politique.
        • b) Il est nécessaire d'empêcher la monnaie de jouer i rôle actif dans les anticipations.
        • Encadré : LA COURBE DE PHILLIPS
        • c) Il faut réduire le poids des dépenses publiques et le assurer une plus grande neutralité.
        • d) Il faut stimuler la recherche de leur intérêt personne par tous les acteurs de la vie économique.
    • 5. Les clés de la lecture smithienne de l'économie
      • 1. LES INDIVIDUS ONT DES COMPORTEMENTS RATIONNELS
        • 1. Les hypothèses de base.
        • Encadré : L'APPROCHE MICROÉCONOMIQUE
          • a) A-t-on le droit de passer du comportement des individus au fonctionnement global de l'économie par généralisation ou totalisation de ces comportements ?
          • b) Si la raison, le plaisir et l'individu sont les trois piliers de l'idéologie libérale, ne risque-t-on pas de déboucher dans l'anarchie et la désintégration sociale ?
        • 2. Les principaux outils d'analyse des choix en microéconomie.
          • A) Le calcul à la marge.
          • B) La prise en compte des utilités marginales par le consommateur.
          • C) L'analyse des coûts de production et les calculs producteur.
      • 2. LE MARCHE EST L'ÉLÉMENT MOTEUR DE TOUTE RÉGULATION ÉCONOMIQUE
        • 1. Le marché est l'instrument idéal pour la circulation des informations sur les choix de chacun.
        • 2. Lorsqu'on laisse fonctionner librement le marché,
        • 3. Le marché permet d'éliminer les incapables et les rentes de situation ;
        • 4. Au centre de cet ensemble d'ajustement, nous trouvons les entrepreneurs.
      • 3. LES VALEURS S'ÉCHANGENT CONTRE DES VALEURS
        • 1. L'échange fonctionne sur le modèle du troc
        • 2. La monnaie est une marchandise comme une autre.
        • 3. La monnaie n'est qu'un voile.
        • Encadré : L'ÉBRANLEMENT DES TROIS PILIERS DE L'ANALYSE SMITHIENNE
        • Annexes
          • ANNEXE 1
          • ANNEXE 2
            • 1. La critique keynésienne.
            • 2. Le rétablissement de la théorie quantitative de la monnaie par les monétaristes.
            • A) Une brutale augmentation de la masse monétaire peut avoir une influence sur la demande à court terme.
            • B) La demande de monnaie dépend d'un grand nombre d'éléments.
          • ANNEXE 3
            • Les théories de la répartition
            • 1. Les classiques.
            • 2. Les réactions smithiennes aux théories classiques de la répartition.
            • A) John Stuart Mill et le "mais" réformiste.
            • B) la recherche d'une intégration smithienne de la théorie de la production et de la théorie de la répartition.
            • a) Jean-Baptiste Say (1767-1832).
            • b) Les néoclassiques.
            • 3. Et de tout cela, que pensent les keynésiens ?
          • ANNEXE 4
    • 6. Le déploiement des smithiens.
      • 1. Le déploiement des smithiens avant Keynes.
        • 1. LES CLASSIQUES ET LEURS PRECURSEURS.
          • 1. Les précurseurs des smithiens.
          • 2. L'École classique anglaise, ou les professeurs de «la science lugubre".
            • A) Thomas Robert Malthus (1766-1834).
            • B) David Ricardo (1772-1823).
            • C) John Stuart Mill (1806-1873).
          • 3. L'École française et l'optimisme classique.
            • A) Jean-Baptiste Say (1767-1832).
            • B) Les disciples de J.-B. Say : du libéralisme au conservatisme.
            • C) Henri Charles Carey (1793-1879) et l'optimisme américain.
        • 2. LES NÉOCLASSIQUES ET L'INVENTION DU MARGINALISME.
          • 1. Les précurseurs de l'analyse à la marge.
          • 2. Les premières Écoles néoclassiques.
            • A) L'école marginaliste de Vienne.
            • a) La première génération est celle du fondateur, Cari Menger (1840-1921).
            • b) La deuxième génération est celle de Eugen von Bôhm-Bawerk (1851-1914) et de Friedrich von Wieser (1851-1926).
            • c) La troisième génération, appelée deuxième École de Vienne,.
            • B) L'École marginaliste anglaise et la fondation de l'École de Cambridge.
            • C) L'École de Lausanne.
            • a) Le successeur direct : Vilfredo Pareto (1848-1923).
            • b) De l'optimum à l'économie de bien-être.
            • c) La renaissance walrassienne vers une École néowalrassienne.
        • 3. L'INVASION MARGINALISTE ET LE NÉOMARGINALISME.
          • 1. La deuxième École de Vienne et la diffusion du néomarginalisme.
          • 2. Le marginalisme américain.
            • A) J. Bâtes Clark (1847-1938).
            • Il peut être considéré comme un des fondateurs du marginalisme.
            • B) Franck William Taussig (1859-1940). .
            • professeur à Harvard, est surtout connu pour sa contribution à la théorie néoclassique du commerce international.
            • C) Irving Fisher (1867-1947).
            • D) Frank Knight (1885-1973).
            • E) Edward H. Chamberlin (1899-1967).
          • 3. L'École de Stockholm.
          • 4. Les autres Écoles marginalistes européennes.
            • A) En Grande-Bretagne.
            • B) Sur le continent.
            • a) Certains économistes néoclassiques recherchent une voie socialiste ou socialisante ;.
            • b) Un courant, héritier de la tradition des ingénieurs économistes français à la Dupuit.
            • Ce courant a participé au progrès de l'économétrie contemporaine et à une approche soit formalisée (mathématique, mais sans mesure), soit seulement quantitative de l'économie.
      • 2. Le déploiement des smithiens après Keynes.
        • 1. RÉINTRODUIRE KEYNES DANS L'ANALYSE NÉOCLASSIQUE.
          • 1. Paul Anthony Samuelson (1915-2009) ou la recherche d'une synthèse.
          • 2. La théorie des déséquilibres, appelée aussi la contre-révolution keynésienne.
            • A) Les produits ne s'échangent pas contre des produits, mais contre de la monnaie.
            • B) Le commissaire-priseur de Walras ne contrôle plus l'information pour la faire circuler.
            • C) Dans ce cadre, des prix rigides peuvent, théoriquement, exister.
            • D) Des déséquilibres stables peuvent apparaître.
            • E) Le déséquilibre d'un marché se transmet à l'ensemble des autres marchés.
            • a) Les calculs des agents économiques ne sont pas véritablement monétarisés.
            • b) Les déséquilibres qui apparaissent sont des déséquilibres de marché,.
            • c) Les comportements décrits sont ceux d'individus recherchant les meilleures allocations possibles de leurs ressources.
        • 2. COMBATTRE KEYNES.
          • 1. Combattre Keynes tout en admettant certaines de ses approches.
          • 2. Combattre Keynes en niant toute valeur à l'approche keynésienne.
            • A) L'économie de l'offre appelée aussi "politique de l'offre".
            • a) Ces économistes rejettent ou ignorent Keynes.
            • b) Les insuffisances de l'économie de l'offre vont cependant bien au-delà des limites de la loi de Jean-Baptiste Say.
            • c) Pourquoi les théoriciens de l'économie de l'offre n'ont-ils pas pris en considération le risque de telles évolutions? Les raisons sont, pour une grande part, idéologiques.
            • d) Des économistes contemporains qui réaffirment la loi de J.-B. Say dans toute son ampleur.
            • 1er sens :.
            • 2e sens :.
            • B) La Nouvelle économie classique (N E C, "NEC").
          • 3. Combattre Keynes tout en recherchant les Mécanismes de la rationalité.
            • A) Les théoriciens de l'économie publique.
            • B) La théorie des jeux et la recherche de nouveaux raisonnements rationnels.
            • a) Les différentes règles des jeux stratégiques.
            • b) Illustrations : jeu à somme nulle et dilemme du prisonnier.
            • b 1 ) Les jeux à somme nulle.
            • B 2 ) Les jeux à somme non nulle.
            • B 3) La notion d'équilibre de Nash.
            • C) De la théorie financière de l'efficience informationnelle des marchés à l'exubérance des marchés.
            • a) La théorie microéconomique est d'abord une théorie du choix et de la décision.
            • b) La théorie de l'exubérance irrationnelle.
            • c) La finance comportementale ou les limites de la rationalité financière.
  • TROISIÈME PARTIE : L'économie selon les disciples orthodoxes de Karl Marx.
    • Qui était Karl Marx ? (1818-1883).
    • 7. Le fonctionnement de l'économie et l'explication du chômage par les disciples orthodoxes de Karl Marx.
      • 1. LE CAPITALISME DE CRISE EN CRISE.
        • 1. La contradiction fondamentale du développement capitaliste.
        • 2. La confiscation de la plus value.
        • 3. Les capitalistes aveuglés par la recherche du profit.
        • 4 La crise, élément essentiel de la régulation du capitalisme.
        • Résumons maintenant l'ensemble de l'analyse.
      • 2. LE CAPITALISME MONOPOLISTE D'ÉTAT N'A PU QUE CAMOUFLER MOMENTANÉMENT LES CONTRADICTIONS DU CAPITALISME.
        • 1. Le capitalisme, monopoliste d'État a camouflé pendant plusieurs décennies la suraccumulation capitaliste et la baisse tendancielle des profits qui l'accompagnent.
          • a) L'intégration de l'État au fonctionnement du capitalisme a plusieurs "avantages".
          • b) La capacité des firmes à dominer le marché leur a permis des pratiques accélérant l'obsolescence technique du capital.
          • c) Le capitalisme a, par ailleurs, tiré les conséquences de la sous-consommation ouvrière des années 1930 ;.
        • 2. Il vient cependant un moment où tous ces subterfuges du capitalisme perdent leur efficacité.
          • a) L'État prend en charge à la fois une partie du capital constant.
          • (par des subventions, des prêts, des financements publics...) et des capitaux variables (la sécurité sociale et les dépenses du personnel de l'État).
          • b) peu à peu l'inflation rend insupportable le renouvellement du capital.
          • c) L'internationalisation du capital qui avait jusqu'ici participé à l'adoucissement des crises dans les pays industrialisés grâce à l'exploitation des pays de la "périphérie", va provoquer son aggravation.
      • 3. LES PRESCRIPTIONS DES DISCIPLES ORTHODOXES DE KARL MARX POUR SORTIR DE LA CRISE.
        • a) De profiter de la crise pour transférer à la collectivité de vastes secteurs de l'économie.
        • b) De profiter de la crise pour renforcer le contrôle du pouvoir politique :.
        • c) De profiter de la crise pour arrêter la désindustrialisation.
        • d) D'améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs en s attaquant au surprofit capitaliste.
    • 8. Les clés de la lecture marxiste de l'économie.
      • 1. LE MARXISME CHERCHE À EXPLIQUER LES LOIS DU DÉVELOPPEMENT CAPITALISTE. LE MARXISME EST UNE RÉVOLUTION THÉORIQUE.
        • 1. une explication matérialiste de l'histoire.
          • A) Le marxisme veut être une philosophie toute entière fondée sur les sciences positives.
          • B) Le marxisme, en rejetant des normes supérieures et antérieures à l'analyse, ne fait plus de l'homme un absolu hors du temps.
        • 2. Une critique scientifique du capitalisme qui ne pas à des éléments étrangers à l'analyse scientifique.
          • A) Conformément à sa vision de l'évolution historique où l'homme se constitue progressivement, à partir de son affrontement utilitaire à la nature, Marx introduit quatre concepts de base :.
          • B) Ce sont les contradictions internes des rapports de production et les contradictions entre ces rapports de production et l'évolution des forces productives qui expliquent l'évolution historique.
      • 2. LE MARXISME CHERCHE À FONDER UNE ACTION RÉVOLUTIONNAIRE. LE MARXISME EST UNE PRATIQUE RÉVOLUTIONNAIRE.
        • 1. Le marxisme tente de fonder scientifiquement la lutte du prolétariat.
          • A) La lutte du prolétariat dans le développement historique.
          • B) La loi de la valeur et la lutte du prolétariat.
            • 1) Marx et l'énigme de la valeur.
            • a) Marx raisonne avec des prix exprimés en monnaie.
            • b) le travail que Marx prend en compte dans la valeur,est lui-même une marchandise dont le prix est exprimé en monnaie.
            • c) La valeur d'échange n'existe que si une marchandise a une valeur d'usage,une utilité pour celui qui désire l'acheter. .
            • d) Le prix n'est donc pas le simple décalque de la valeur-travail ;.
            • 2) La loi de la valeur de Marx est inséparable des rapports sociaux de l'échange et de la production.
            • 3) L'introduction fatale de la monnaie et la réalisation de la valeur à travers des prix (exprimés en monnaie) empêchent de percevoir directement le rôle des rapports de production.
            • 4) La loi de la valeur marxiste aboutit à faire du profit un revenu lié à l'exploitation du travail et débouche sur la bipolarisation de la société.
            • 5) Quelle est la signification de la loi marxiste de la valeur ?.
        • 2. Fonder scientifiquement la prise du pouvoir.
          • A) Sans le Parti communiste, la classe ouvrière ne peut parvenir à renverser le capitalisme.
          • B) L'objectif direct de la révolution est l'abolition de la propriété privée des biens de production.
          • C) L'avènement du socialisme, puis du communisme, passe par une période de dictature du prolétariat.
      • Annexe.
        • Peut-on appliquer au régime soviétique l'analyse marxiste?.
          • 1. Pour comprendre la portée de cette analyse, il faut éviter de confondre l'exploitation d'une classe par une autre avec ce que l'on pourrait appeler "l'exploitation socialiste", nécessaire à l'édification du socialisme.
            • a) L'exploitation socialiste, au sens de surtravail non rémunéré, ne peut qu'exister.
            • b) Comme toute exploitation, l'exploitation socialiste a besoin, pour être effective, que quelqu'un tienne le rôle d'exploiteur.
            • c) Toute fonction de direction et d'encadrement suppose rémunération proportionnelle a la compétence et à la responsabilité.
          • 2. Les analyses des dissidents tendaient à montrer que l'on pouvait, dorénavant, parler, en URSS et dans les démocraties populaires, de "classe sociale dominante" et de "lutte de classes».
            • a) Il existait, en URSS, une classe dirigeante qui tendait à se fermer sur elle-même : la nomenklatura.
            • b) La nomenklatura, puisque tel est le nom donné parles dissidents à cette classe sociale, est bien une classe,.
            • c) La nomenklatura devient, de plus en plus, une classe de privilégiés bénéficiant de l'exploitation des autres classes.
            • d) Cette exploitation n'est pas un avatar de l'histoire. Grâce au monopole du pouvoir politique par le Parti, ou du moins par ses cadres dirigeants, le Parti a la haute main sur l'économie du pays.
            • e) La lutte des classes s'est maintenue et s'est exacerbée.
          • 3. Pourquoi une grande partie des nomenklaturistes se sont-ils maintenus après l'effondrement du Parti communiste et pourquoi ont-ils pu se reconvertir en entrepreneurs capitalistes ?.
    • 9. Le déploiement des socialistes et marxiens.
      • 1. Les socialismes avant Marx.
        • 1. Le communisme, le socialisme d'État et le réformisme sous l'Antiquité grecque et romaine.
        • 2. Socialisme et religions monothéistes.
          • A) Les Pères de l'Église.
          • B) Saint Thomas d'Aquin : le bien commun et la doctrine sociale de l'Église.
          • C) Le communisme de L'Utopie et de La Cité du soleil.
            • a) Saint Thomas More, ou Morus (1478-1535),.
            • b) Tommaso Giovanni Campanella (1568-1639) est un moine dominicain calabrais,.
        • 3. Les socialismes idéalistes laïques.
          • a) Jean-Jacques Rousseau ( 1712-1778),.
          • b) Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825).
        • 4. Les socialismes associationnistes.
          • Charles Fourier (1772-1837).
          • Il condamne le système capitaliste et propose de substituer au capitalisme l'association libre, au sein d'une communauté, le "Phalanstère", dont le principe est de ne pas entraver la nature humaine. Le socialisme naturaliste n'est pourtant pas un socialisme égalitariste. Pour avoir un revenu, il faut travailler ou avoir un capital. Une partie du revenu sert à rémunérer le talent, en plus du travail et du capital.
          • B) Robert Owen (1771 -1858),.
          • C) Pierre Joseph Proudhon (1809-1865).
        • 5. Le socialisme d'État, ou socialisme réformiste.
          • Ferdinand Lassalle.
          • Il est connu pour avoir énoncé la loi d'airain des salaires et pour avoir été à la base de la constitution du nouveau parti ouvrier allemand.
          • B) On rattache au courant du socialisme réformiste des socialistes anglais,.
          • C) Le socialisme chrétien a été promu par certains auteurs associationnistes comme Philippe Bouchez (1796-1865).
      • 2. après MARX, MARXISTES ET MARXIENS.
        • 1. Les doctrinaires de la révolution.
          • A) L'École de la nécessité et la social-démocratie.
          • B) L'École volontariste marxiste.
            • a) Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine (1870-1924).
            • b) Joseph Vissarionovitch Djougatchvili, dit Staline (1879-1953).
            • c) Lev Davidovitch Bronstein, dit, Léon Trotsky (1879-1940).
            • d) Mao Tsé-toung (1893-1976).
            • e) Antonio Gramsci (1891-1937).
          • C) Le volontarisme anarchiste.
        • 2. Reformulations et approfondissements méthodologiques et théoriques.
          • A) La méthodologie marxiste.
          • B) Les reformulations théoriques des thèmes marxistes.
      • 3) Analyses marxistes des problèmes économiques du capitalisme et de l'impérialisme.
        • A) L'évolution du capitalisme.
          • a) L'appel à Keynes et le retour à la sous-consommation.
            • b) Le rôle de la surcapitalisation.
          • B) Le développement des théories de l'impérialisme.
            • a) Rudolf Hilferding.
            • b) Rosa Luxemburg. .
            • c) Lénine.
          • C) L'échange inégal et le tiers-mondisme.
            • a) Arghiri Emmanuel (1911-2001).
            • b) Pour Samir Amin,.
            • c) André Gunder Frank (1929-2005).
          • D) Le maoïsme.
        • 4. Théories et analyses économiques dans les pays socialistes.
          • A) L'influence marginaliste.
          • B) Le courant gestionnaire.
            • a) Les recherches théoriques d'une croissance optimale.
            • b) Les recherches d'une économie socialiste de marché.
          • C) La contestation marxiste à l'intérieur des pays communistes.
        • 5. Le marxisme bouge encore.
          • A) Les nouveaux radicaux se revendiquant du marxisme.
            • a) les penseurs radicaux marxisants de l'évolution du capitalisme.
            • b) Le renouvellement de l'analyse de l'impérialisme.
          • B) Le marxisme analytique à la recherche d'un nouveau marxisme.
            • a) G. A. Cohen.
          • C) Pérennité du marxisme dans l'analyse des relations professionnelles.
  • QUATRIÈME PARTIE : L'économie selon les hérétiques «à la Schumpeter».
    • Qui était Joseph Aloys Schumpeter ? (1883 – 1950).
    • 10. Le fonctionnement de l'économie et l'explication du chômage par les hérétiques "à la Schumpeter".
      • 1. LE FONCTIONNEMENT DE L'ÉCONOMIE EST INSÉPARABLE D'UNE ÉVOLUTION D'ENSEMBLE.
        • 1. À un premier niveau d'analyse, le fonctionnement de l'économie peut être décrit à partir des gains de productivité permis par le progrès technique.
          • A) L'apparition de gains de productivité peut garantir la croissance et l'emploi.
            • a) Sans progrès technique, une croissance ne peut garantir une création continue de nouveaux emplois.
            • b) L'introduction du progrès technique peut permettre (sous certaines conditions), une croissance avec création continue de nouveaux emplois.
          • B) Si le progrès technique et l'élévation de la productivité sont des conditions nécessaires à l'augmentation de l'emploi, elles ne sont pas des conditions suffisantes.
        • 1 – L'apparition d'importants gains de productivité n'est pas un objectif mais la conséquence d'un ensemble d'évolutions techniques, économiques, sociales, politiques et culturelles. Les surplus de productivité dépendant de la cohérence entre des évolutions et les choix qui les gouvernent. Si la cohérence s'étiole, ils seront faibles.
        • 2. L'importance des gains de productivité transférables dépend de la convergence et de la cohérence des évolutions économiques, sociales, politiques, culturelles et idéologiques.
          • Dans une évolution, toutes les structures ne changent pas la même façon. Des distorsions se produisent. Ces distorsions (les marxistes parleraient de contradictions) entraînent nouvelles évolutions, d'autres ruptures. Lorsque les évolutions sont cohérentes entre elles, le progrès technique va pouvoir donner d'importants gains de productivité et une croissance rapide. Lorsque ces évolutions ne sont pas cohérentes entre elles (comme nous l'avons dit plus haut), la croissance se ralentit, des crises apparaissent. On peut aussi, à partir de ces hypothèses, réinterpréter les phases «d'aggravation» économique et ce[les "d'adoucissement" des crises capitalistes. Nous nous contenterons de reprendre ici une description schématique de la "grande croissance" qui débuta en 1945 et s'acheva en 1973.
            • A) De 1945 au milieu des années 1960, les surplus de productivité ont été importants.
            • B) Durant cette période, les surplus de productivité débouchent aisément sur des créations d'emplois.
      • 2. L'EXPLICATION PAR LES HÉRÉTIQUES "À LA SCHUMPETER" DU CHÔMAGE, Du RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DANS LES ANCIENS PAYS INDUSTRIALISÉS ET DES CRISES.
        • 1. Dès le milieu des années 1960, la cohérence entre les évolutions structurales s'effrite.
          • A) On assiste d'abord à un tassement, puis à une chute de la productivité du capital.
          • B) Parallèlement, au fur et à mesure que la croissance se poursuit, le consensus social s'affaiblit.
          • C) Les politiques de régulation par la demande perdent leur efficacité.
          • D) La baisse de la productivité du capital dans les pays développés et l'expansion des firmes multinationales facilitent le développement dans le Tiers-Monde, d'industries extraverties.
          • E) L'inflation accélère la désorganisation d'un système monétaire international, lui-même cause d'inflation, et accentue les contradictions entre l'internationalisation de I'économie et la division du monde en espaces monétaires nationaux.
        • 2. L'interaction entre les choix de la population et les choix de l'appareil productif aggrave la situation de l'emploi.
          • A) Prenons, par exemple, des réactions à la crise.
          • B) On pourrait aussi décrire d'autres interactions.
        • 3. LES PRESCRIPTIONS DES HÉRÉTIQUE "À LA SCHUMPETER" POUR LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE ET LES CRISES.
          • a) Il faut donner la priorité à la recherche scientifique et technologique.
          • b) La recherche de nouvelles combinaisons du travail et du capital doit s'efforcer d'explorer des lignées nouvelles et ne pas se cantonner dans la technologie ancienne.
          • c) Il faut promouvoir de nouvelles activités et un nouveau mode de vie.
          • d) Il faut réformer le système monétaire interne et ports avec le système monétaire international.
          • e) Il faut faciliter le développement autocentré des pays du Tiers-Monde.
    • Fin du texte encadré.
    • 11. Les clefs de la lecture de l'économie par les hérétiques à la «Schumpeter».
      • 1. L'ACCEPTATION DES LIMITES DE LA RATIONALITÉ ÉCONOMIQUE.
        • 1. Il n'est ni possible ni - peut-être - souhaitable d'unifier la science économique.
        • 2. Les lois économiques sont des lois relatives.
          • A) Les lois économiques dépendent du niveau d'observation.
          • B) Les lois économiques sont liées à un contexte historique.
          • C) Les hérétiques "à la Schumpeter" - ou, du moins, certains d'entre eux - vont même loin. Les postulats de base des choix rationnels smithiens seraient, eux aussi, historiquement situés.
          • D) Les hérétiques «à la Schumpeter» vont donner une signification nouvelle au "toute chose étant égale par ailleurs» utilisé par l'ensemble des économistes.
        • 3. L'économie ne doit pas négliger l'apport des autres sciences de l'homme.
        • 4. La science économique ne peut ignorer les fins et les valeurs supérieures.
      • 2. L'ÉTUDE PRÉFÉRENTIELLE DES ÉVOLUTIONS STRUCTURALES.
        • 1. Vers une dynamique générale des structures.
          • A) Tous les hérétiques "à la Schumpeter" donnent ainsi une place importante aux structures d'encadrement (population, technique, institutions, culture...).
          • B) Tous les hérétiques "à la Schumpeter" donnent un rôle important aux contradictions tensions structurelles.
          • C) Tous les hérétiques "à la Schumpeter" recherchent les effets de propagation.
          • D) Tous les hérétiques "à la Schumpeter" mettent en évidence des seuils de ruptures.
        • 2. La prise en compte du rôle du pouvoir.
          • A) La reconquête du champ du pouvoir par hérétiques "à la Schumpeter".
            • - Rejet de la distinction entre l'économique et le social.
            • - Rejet de la distinction entre les fins et les moyens. .
            • - Rejet d'une division radicale entre les données et les variables.
            • - Rejet des raisonnements en terme d'équilibre au d'une approche dynamique. .
          • B) L'envahissement du champ de la science économique par les phénomènes du pouvoir.
        • 3. Une approche systémique de l'économie.
          • A) L'évolution de l'idée de système en économie.
          • B) L'approche systémique des hérétiques «à la Schumpeter" actuels.
            • 1. L'intérêt de l'approche systémique actuelle est qu'elle permet une nouvelle formalisation mathématique.
            • 2. Il reste qu'une grande interrogation surgit : d'où vient cette capacité à organiser la perception du réel ?.
            • 3. L'appel à "l'anthropologie fondamentale" de René Girard.
            • 4. Liberté de l'homme et loi du développement des sociétés.
      • annexes.
        • ANNEXE 1. Les éléments d'une anthropologie fondamentale de René Girard. La violence et la victime émissaire.
        • ANNEXE 2. L'approche systématique et l'élaboration de modèles économiques.
    • 12. Le déploiement des hérétiques "à la Schumpeter".
      • 1. LE PRÉCURSEUR CLASSIQUE DE L'HÉRÉSIE SCHUMPÉTÉRIENNE : JEAN CHARLES LÉONARD SlMONDE DE SlSMONDI (1773-1842).
      • 2. LA VOIE DE L'HISTOIRE.
      • L'histoire a été et demeure encore un moyen privilégié pour empêcher la fermeture de l'économie sur un ensemble théorique abstrait. Sismondi l'a largement exploitée.
        • 1. Les précurseurs : du caméralisme au nationalisme économique.
        • 2. L'historicisme de l'École allemande.
        • 3. Les recherches sur l'évolution des régimes économiques.
          • A) Régimes économiques et environnements socioculturels.
          • B) Les étapes dans le développement des régimes économiques.
          • C) Comment passer d'un régime socialiste à un régime capitaliste.
        • 4. Le développement de l'histoire économique.
          • 5. La nouvelle histoire économique.
      • 3. LA VOIE DES INSTITUTIONS.
        • 1. Les caractères communs de l'institutionnalisme.
        • 2. l'institutionnalisme des fondateurs.
          • A) Thorstein Veblen (1857-1929).
          • B) John Maurice Clark (1884-1963).
          • C) Wesley C. Mitchell (1874-1948).
          • D) John Roger Gommons (1862-1945).
        • 3. Le renouveau institutionnaliste.
          • A) John Kenneth Galbraith.
          • B) L'économie politique radicale.
      • 4. LES NOUVEAUX SURGEONS DE L'INSTITUTIONNALISME.
        • 1. Cette invasion institutionnelle s'attaque d'abord au fonctionnement du marché et à la rationalité économique.
        • 2. Avec "l'École de la régulation", les institutionnalistes français s'emparent de la dynamique des structures.
      • 5. LA VOIE DE LA SOCIOLOGIE.
        • 1. Le positivisme et le rejet de l'économie.
        • 2. L'observation monographique et l'enquête sociale.
        • 3. Les théories des organisations et la théorie des systèmes.
          • A) Les Écoles classiques et néoclassiques de l'organisation.
          • B) L'École systémique.
          • C) Les approches contractuelles de la Firme.
          • D) La sociologie conforte l'approche des économistes.
          • E) L'entreprise n'est plus une boîte noire.
        • 4. Le rôle des groupes sociaux dans la vie économique.
      • 6. LES VOIES DE LA DYNAMIQUE DES STRUCTURES.
        • 1. L'analyse des structures.
        • 2. la dynamique des forces.
          • A) L'intégration du progrès technique dans la dynamique des structures.
            • 1) Le progrès technique, variable dépendante.
            • 2) Progrès technique, régulation économique et ajustement institutionnel.
          • B) L'économie évolutionniste.
          • C) L'évolution démographique et la dynamique des forces.
        • 3. L'analyse structurale et l'économie selon François Perroux.
          • A) La synthèse méthodologique.
          • B) La domination économique.
          • C) La théorie du sous-développement et les problèmes des jeunes nations.
        • 4. Au-delà du structuralisme : le retour à l'épistémologie et à l'éthique.
    • 13. En guise de conclusion : La contre-épreuve de la valeur.
      • 1. LES KEYNÉSIENS, DES ÉCONOMISTES SANS "VALEUR".
      • 2. ADAM SMITH ET LA JUSTIFICATION DU TRAVAIL INDUSTRIEL.
        • 1. De la réfutation des mercantilistes et des physiocrates à la valeur-travail-commandé.
        • 2. De la valeur-travail à la fixation des prix réels.
      • 3. DAVID RICARDO ET LA DÉNONCIATION DES PROPRIÉTAIRES FONCIERS.
        • 1. La démonstration ricardienne des risques de la rente foncière a besoin de la valeur-travail.
        • 2. Les développements de la théorie ricardienne de la valeur.
        • 3. Les incertitudes de la théorie ricardienne de la valeur.
      • 4. MARX ET LA VALEUR-TRAVAIL AU SERVICE DE LA RÉVOLUTION.
        • 1. De la valeur-travail ricardienne à la valeur-travail marxiste.
        • 2. Les limites de la valeur-travail marxiste.
          • a) La valeur d'échange est liée à la constitution de la société, au processus de socialisation ;.
          • b) Il l'a d'autant moins fait que lorsqu'il parle de la valeur, il quitte le domaine de la dialectique marxiste pour celui de la dialectique hégélienne.
      • 5. LES NÉOCLASSIQUES ET L'UTILITÉ AU COEUR... DU CAPITALISME .
        • 1. Les néoclassiques se situent bien dans l'univers smithien :.
        • 2. Les néoclassiques vont unifier des éléments qui, chez les classiques, étaient disparates.
          • 1. De la valeur d'échange classique à la valeur d'échange néoclassique.
          • 2. Comment l'utilité vint aux économistes.
            • a) W. St. Jevons (1835-1882) est le fils d'un industriel ruiné.
            • b) La démarche de Walras est tout aussi intéressante.
          • 3. Mais enfin, l'utilité est-elle indispensable ?.
      • 6. DES SCHUMPÉTÉRIENS ET L'ÉNIGME DE LA VALEUR.
        • 1. De la violence à la valeur.
          • a) Ce que nous nommons valeur d'usage, «l'utilité" s'enracine dans le désir de capturer de l'autre et non dans une nécessité biologique de survie.
          • b) Cet enracinement dans l'irrationnel, ou plus exactement, de l'économie dans le culturel et les rites du sacré, a été refusé par les classiques, les néoclassiques et les marxistes.
            • 1. Marx a très bien compris que l'homme n'existait que dans le rapport social. .
            • 2. Classiques et néoclassiques n'ont même pas soupçonné les problèmes posés par les conditions de la socialisation.
        • 2. L'important, c'est la monnaie.
      • Annexe.
        • Mercantilistes et physiocrates à la recherche de la richesse.
  • ÉPILOGUE.
    • 1. Au point où nous en sommes, une question doit être posée : La science économique est-elle une science ou un discours idéologique ?.
    • 2. Toutefois quels que soient l'origine de la pensée scientifique, ses modes de fonctionnement et ses rapports avec l'idéologie, la science n'est pas n'importe quoi.
      • 1. Toute théorie scientifique doit respecter le principe de non-contradiction.
      • 2. Toute théorie scientifique doit avoir des résultats.
        • A) Des économistes mettent la main à la pâte.
        • B) Il n'existe pas un corps de praticiens de l'économie.
        • C) L'apparition de champs théoriques plus proches de l'économie appliquée.
      • 3. Toute théorie doit obéir aux critères de la scientificité.
        • A) Le premier critère est la solidité méthodologique.
        • B) Le deuxième critère est la place des jugements de valeur.
        • C) Le troisième critère est la vérification par l'expérience.
        • D) Toutes ces raisons nous amènent au critère de réfutabilité du philosophe contemporain Karl Popper.
    • 3. Reste alors à se demander ce que signifie une telle science ? à quoi sert-elle et comment est-elle apparue ?.
    • 1. .
      • A) .
      • B) .
    • 2. .
  • FIN DE LA LECTURE DE :

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