Le village sous l'Ancien régime Antoine Follain
Résumé
Voici la somme - qui n'existait pas - sur le cadre de vie de l'écrasante majorité de nos aïeux, le village. Une étude ample, dans l'espace et dans le temps, où le pittoresque le dispute à la richesse de l'information. Jean-Marc Moriceau y insiste au long de sa préface : " C'est dans un sillon bien droit et fort large qu'Antoine Follain a poussé sa charrue, tant la terre est retournée après son passage, celui des structures villageoises de l'ancienne France. Comment définir l'identité communautaire à partir d'une histoire comparée du village, soucieuse d'équilibre entre les différents "modèles régionaux"? Au prix d'un effort considérable de réunion des matériaux dispersés dans les archives et l'historiographie, Antoine Follain réussit cette gageure : fournir un éclairage national sur plus de trois siècles - de 1450 à 1780 principalement - en conservant un pied sur un observatoire particulier - la haute Normandie, où le religieux et le civil sont étroitement imbriqués - et en en posant un autre à l'extérieur, dans la diversité des configurations socio-institutionnelles de la vieille France.
- Auteur :
- Follain, Antoine
- Éditeur :
- [Paris], Fayard, impr. 2008
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 535-586. Notes bibliogr. Index
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 1 vol. (III-609 p.-[12] p. de pl.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm
- ISBN :
- 9782213635545.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- INTRODUCTION
- Définitions et problèmes
- Rendre à la « petite politique » sa noblesse,
en dépit des réticences et des difficultés - « Le village » : un sujet légitime ?
- Une communauté plurielle et complexe
- Rendre à la « petite politique » sa noblesse,
- L'aboutissement d'un parcours
- Un point d'appui normand
- Un élargissement à toute la France
- Une réflexion sur la pratique des historiens
- Les contours
- À la fois moins et davantage que la Normandie
- Davantage que la Normandie
- À la fois moins et davantage que la Normandie
- Nécessairement plus que le « dernier siècle de l'Ancien Régime »
- Méfions-nous du XVIIIe siècle
- Moins que l'ampleur chronologique nécessaire
- Une approche dynamique
du « problème de la communauté rurale »- Comparer et relativiser
- Inclure et reléguer
- Défendre et jouir
- Débattre et agir
- Représenter et gérer
- Résister et collaborer
- Définitions et problèmes
- CHAPITRE PREMIER Le village sous l'Ancien Régime. Historiographie
- Pour une histoire comparée du village sous l'Ancien Régime...
- Un siècle d'histoire(s) du village (vers 1870-vers 1970)
- Albert Babeau, les « communautés d'habitants » et l'État (1878-1882)
- L'exploitation des manuscrits « paysans »
- Une synthèse prématurée : « Le Village » de Joseph Boyreau (1955)
- Pierre de Saint Jacob, la « communauté villageoise » et la seigneurie (1960-1962)
- Jean Jacquart et « le problème de la communauté rurale » (1976)
- Le Vingtième Congrès de la Société Jean Bodin (1976)
- Une machine écrasante
- Un cadrage étouffant
- Un siècle d'histoire(s) du village (vers 1870-vers 1970)
- Esquisse d'un bilan historiographique récent
- Un sujet sous l'influence de l'actualité ?
- Mécomptes et succès des colloques nationaux
- « Les Communautés villageoises »... (Flaran 4)
- La recherche en Belgique
- Une bibliographie géographiquement contrastée
- De l'impossibilité de satisfaire tout le monde...
- Le Midi, terre des municipalités
- Maurice Bordes et ses élèves
- Autres historiens des municipalités...
- Fin d'une époque
- Des communautés qui partout ailleurs
seraient sous autorité seigneuriale- Du Nord à l'Est...
- Une communauté écrasée ?
- Des synthèses déséquilibrées
- Des synthèses marquées par l'expérience propre à leur auteur
- De multiples déséquilibres
- Un Midi sans complexes face à l'État et un Nord qui s'efface ?
- Une attention excessivement portée à la « féodalité »
- Une communauté parfois trop écrasée entre la seigneurie et l'État
- Un Ancien Régime trop réduit à ses dernières années
- Une synthèse fort significative : « Les Français d'hier » (1993-1998)
- Pour une histoire comparée du village sous l'Ancien Régime...
- CHAPITRE II L'exemple normand
- De la « force » et de la « faiblesse » des communautés rurales
- Des réponses aux jugements de valeur qui n'engagent que nous...
- Et une réponse qui engage un Breton
- Lorsque la communauté est apparemment inexistante
- L'environnement du village
- Deux types de communautés opposés sur le plan financier
- Deux types opposés aussi sur l'emprise seigneuriale
- L'extension du contrôle social seigneurial
- Une différenciation qui tient surtout à l'impôt royal
- Des différences qui remontent à loin
- Un défi lancé à l'administration locale et aux relations de voisinage
- L'invention de l'impôt d'État en Languedoc aux XIVe et XVe siècles
- Les « estimes » de Languedoc
- Un système qui porte en germe l'imposition des biens des privilégiés et des forains
- Un système sain à la base et sans cesse perfectionné
- La Normandie, « terre d'impôt » et surtout de l'à peu près
- Les difficultés archivistiques
- Une documentation peu accessible
- Un pays de « taiseux »
- Chercher du côté des paroisses
- Les comptabilités de village sont des sources ambiguës
- Des sources qui ne semblent pas mettre la Normandie à l'honneur
- Les plus anciens comptes paroissiaux conservés en Normandie
- Les destructions révolutionnaires
- Une gestion normande en retard et sommaire ?
- Une gestion incroyablement bien maîtrisée ?
- L'absence de comptes communaux
- De merveilleux originaux : les habitants du Petit-Quevilly
- Les registres des « certificats et consentements »
- Comparer et relativiser – Conclusions
- De la « force » et de la « faiblesse » des communautés rurales
- CHAPITRE III Les éléments constitutifs de « l'esprit de localité »
- De l'importance des caractères « naturels » et des circonscriptions
- Être de quelque part...
- Des paysans repliés sur leur village ?
- La communauté est un lieu...
- La communauté est un territoire...
- La communauté est un peuple jaloux de ses privilèges...
- La communauté est aussi un peuple vigilant sur le partage des charges
- Un « peuple » solidaire
- Un cas extrême : les communautés agricoles et familiales du Centre-Est
- Population, villages et circonscriptions
- Un monde (relativement) plein
- Un compartimentage a priori peu marqué par la nature
- Des césures suffisamment visibles mais pas infranchissables
- Des circonscriptions plutôt bien définies
- Semis des villages et structures communautaires
- Formes des villages et structures communautaires
- Sennely-en-Sologne, un village « exemplaire » ?
- Le village (haut-) normand
- Dispersé ou concentré ? L'habitat haut-normand
- Des distances de clocher à clocher étonnement courtes
- Les associations de villages
- CHAPITRE IV La paroisse normande :
un système complet de relations sociales- La paroisse et les paroissiens
- Une circonscription ancienne et « complète »
- Les obligations des fidèles aux XVIIe et XVIIIe siècles
- Signes d'appartenance à la communauté paroissiale
- Les gestes de réciprocité
- Processions et pèlerinages
- Festivités, convivialité et rivalités
- Les « charités » et le cadre paroissial
- L'importance du phénomène confraternel
- Les charités et l'identité communautaire aux XVIIe et XVIIIe siècles
- Des charités au service de tous les paroissiens
- L'intrication des charités et des trésors
- Déviance, dissidence et indifférence religieuses en Normandie
- Déviances et pratiques « magiques »
- La fracture protestante
- L'indifférence religieuse au XVIIIe siècle : une question d'appréciation ?
- Le plus serré de tous les réseaux
- Pourquoi tant de circonscriptions et pourquoi si petites ?
- Des communautés peu étendues
- Des communautés qui rassemblent peu d'hommes
- Diviser, pour toujours plus de cohérence
- Une division tardivement parachevée : Lintot et Dénestanville
- Une histoire encore mal connue
- Inclure et reléguer – Conclusions
- La paroisse et les paroissiens
- PRÉFACE
- La vitalité retrouvée du village français
- CHAPITRE V La question des usages et des biens communaux
- La gestion des animaux et l'agriculture collectiviste
- Une agriculture normande peu marquée par les contraintes agricoles
- Comment gérer les animaux ?
- Lorsque la haie s'impose...
- Des biens communaux comment, pourquoi et pour quoi faire ?
- Un thème important dans l'historiographie française
- Faire ensemble ou séparément
- Des choses et des terrains qui n'ont pas partout la même valeur
- De la possession et de la propriété des choses
- Pas de communauté qui n'ait de biens communaux ?
- Des communautés qui ont de l'espace commun à ne savoir qu'en faire...
- Et des communautés qui n'ont pas de place pour ça...
- Des situations contrastées dans l'espace...
- Et des situations contrastées dans le temps...
- Pas de communauté qui n'ait eu de communal ?
- Pas de profits sans ennuis ni conflits entre voisins
- Pas de communaux sans ennuis avec les horsains
- Des biens communaux jusqu'à quel prix ?
- Un point de départ déterminant : le statut originel des communaux
- L'exemple normand
- Les saisies, ventes et reventes des communaux en Normandie
- Des saisies qui n'ont pas toujours supprimé les usages
- Les « amortissements, francs-fiefs et nouveaux acquêts »
- Les taxations au titre du franc-fief au XVIIe siècle
- Une composante du « tour de vis fiscal » de 1635
- Vers une nouvelle politique
- L'« imposition des usages des communautés laïques »
- Une histoire passée inaperçue...
- Une incroyable différence entre les communautés « paroissiales » et « municipales »
- Des conséquences probablement graves
- L'origine communale de certains biens « paroissiaux »
- Des communaux dont on trouve mieux à faire que de la pâture...
- ... y compris des cimetières !
- La gestion des animaux et l'agriculture collectiviste
- CHAPITRE VI Les « communes » en Normandie
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle- La « crise des communaux »
- Les résistances aux « entrepreneurs en défrichements »
- La crainte des désordres
- DESCRIPTION DES « COMMUNES » AU XVIIIe SIÈCLE
- Le statut final des « communes » normandes
- Des sources toutes défaillantes
- Statistique des communaux et usages
- Des superficies imprécises
- Des terres dont on ne saurait que faire ?
- Les communaux de valeur
- Défendre et jouir – Conclusions
- La « crise des communaux »
- CHAPITRE VII Les assemblées de village
- Une connaissance dépendante des sources conservées
- Des villages réglés... et d'autres dont on ne sait que dire
- Un gouvernement par assemblées « générales »
- Caractères originels des gouvernements paroissiaux
- Principes généraux du gouvernement par assemblée
- Une assemblée à compétence universelle
- Une assemblée qui délibère indépendamment de toute autorité
- Les seigneurs ont-ils été davantage présents ?
- Pas d'emprise ni même de présence seigneuriale... sauf exceptions
- Débattre n'est pas agir
- Lorsque les assemblées sont de droit soumises au contrôle seigneurial
- Qu'en est-il dans les faits ?
- Quelle est la vraie situation des communautés méridionales ?
- Des modalités lourdes de significations
- Des simples concertations aux assemblées « en règle »
- Les modalités de convocation
- Assemblée délibérante et assemblée religieuse vont toujours ensemble
- Dehors, dans une « maison commune »
ou dans un édifice seigneurial ? - Les « maisons d'assemblée », « maisons de ville » et autres édifices
- L'église, maison de Dieu et lieu public
- Les porches, galeries et « caquetoirs »
- Maisons communes et archives
- CHAPITRE VIII La vie politique au village
- Intensité de la vie politique et fréquence des assemblées
- Une statistique des assemblées difficile à établir
- Les registres des délibérations « de la paroisse »,
une innovation des années 1750 ? - Heureux villages où l'on ne « délibère » pas
- Un système régulé explicitement ou implicitement
- Un système apparemment consensuel
- Les absents ont toujours tort
- Des « délibérants » jamais nombreux
- Pas de femmes
- Pas non plus de « garçons » ni de dépendants
- De bonnes raisons pour en être ou pour s'effacer
- Des questions réservées à une minorité compétente
- Plusieurs logiques entrecroisées
- Les procès-verbaux nous informent-ils exactement
sur la composition des assemblées ? - La validation par noms et signatures a-t-elle des incidences ?
- Des marques et des signatures inégalement considérées
- De curieuses distorsions dans le nombre des délibérants et des signataires
- Une triple signification : témoigner, s'engager et approuver
- Des situations pleines de contradictions
- Des autorités qui pèsent vers davantage de personnalisation
- Contre les « assemblées tumultueuses »
- Les « bureaux » de paroisse et autres « corps politiques »
- Les règlements donnés aux paroisses normandes
- Les procès-verbaux nous informent-ils exactement
- Des communautés gouvernées par dix à quinze chefs de famille
- Une notion discriminante : les « principaux » et les autres
- Qui paie décide
- À quoi fallait-il nous attendre ?
- Ce que permet la familiarité avec un village
- Un noyau de familles engagées au service de la collectivité
- Quelques hommes incontournables
- Lorsque les autorités se mêlent de représentativité
- Débattre et agir – Conclusions
- Intensité de la vie politique et fréquence des assemblées
- CHAPITRE IX Les officiers de village
- « Faire les affaires et négoces de la paroisse »
- Le trésorier est le marqueur du système administratif et politique normand
- Une institution de village ambiguë : la « fabrique »
- Évitons d'abord l'exemple normand...
- Le trésorier normand est effectivement chargé « de l'église »...
- ... mais il est aussi un « syndic »
- Quelle est l'étendue de la procuration ?
- Une double responsabilité pas toujours facile à repérer
- Marguillier puis syndic ou syndic puis marguillier ?
- Un risque financier et une charge accaparante
- Une fonction parfois dédoublée
- Aucune uniformité dans le statut du second trésorier normand
- Pour le seul honneur de servir ?
- Des honneurs surtout postérieurs au service
- Un statut supérieur aux autres officiers de village ?
- Réflexions sur la magistrature consulaire
- La reconnaissance des officiers de village
en dehors de leur communauté - En quoi consisterait la juridiction des consuls ?
- Sont-ils des juges ou des sergents ?
- En dehors du royaume, les consuls de village provençaux
ont-ils une juridiction ? - L'exemple des jurandes du Sud-Ouest
- Pas de prise d'autonomie sans renoncer aux droits de justice
- Quelles prérogatives distinguent vraiment les consuls ?
- L'accès aux fonctions paroissiales et communales
- Élire ou choisir ?
- Élection, désignation par le sortant, ou consensus ?
- Une condition incontournable : être un chef de famille
- Pas de seigneurs...
- ... mais des curés
- Savoir compter et si possible savoir écrire
- Des exemptions et des arrangements
- Une fonction difficilement accessible aux petits
- Détermination du niveau social
- L'entrée et la sortie de charge
- Les « marguilliers d'honneur »
- « Faire les affaires et négoces de la paroisse »
- CHAPITRE X Les villages sont-ils bien gouvernés ?
- Des collecteurs peut-être pas à la hauteur
- Les vices rédhibitoires de la taille personnelle
- Des collecteurs accablés
- Le gouvernement général des villages
- Dérive oligarchique des paroisses,
ou reconnaissance d'une compétence ? - Un processus inachevé
- Des mesures prises en faveur des notables
- La désignation des officiers dans les « communautés municipales »
- Des procédés électoraux parfois « extravagants »
- La représentation politique dans les communautés complexes
- Les officiers de village ont-ils tous accès à l'argent public ?
- Les officiers de village sont-ils d'honnêtes gens ?
- Les villages sont-ils bien gouvernés ?
- Dérive oligarchique des paroisses,
- Représenter et gérer – Conclusions
- Des collecteurs peut-être pas à la hauteur
- CHAPITRE XI L'État et les villages à la fin du XVIIe
et au dernier siècle de l'Ancien Régime- Les communautés sous tutelle financière
et contrôle administratif- L'intendant, protecteur des communautés
- Une commission principalement fiscale
- Les édits de protection des communaux
- Éponger le passif fiscal et liquider les dettes
- Une affaire moins réussie qu'il n'y paraît
- Les édits de 1683 et 1687 relatifs à l'endettement
et aux finances locales - Des conséquences plus évidentes en ville qu'à la campagne
- Une administration défaillante
- Les insuffisances de la subdélégation
- Les subdélégués peuvent-ils suppléer des relais locaux ?
- Le rétablissement de l'impôt local comme mode de financement
- Des impôts locaux mieux répartis
- Les intendants auraient-ils laissé la machine s'emballer ?
- Jusqu'où est allé le contrôle administratif et financier des villages ?
- Une institution qui s'est essoufflée ?
- Un « modèle français » surpassé dans le comté de Nice
- Les mêmes objectifs qu'en France
- Ne pas se disperser : l'essentiel, c'est l'impôt
- Collaborer avec les communautés
- Établir une forte administration de proximité
- Contrôler effectivement les finances locales
- La question de l'endettement
- Des stratégies financières forcément opposées
- Les communautés sous tutelle financière
- CHAPITRE XII Vers la municipalisation des villages
- L'institution de relais fiscaux et administratifs
- Une administration sans relais dans les villages
- Vauban et les « capitaines de paroisse »
- Introduire des relais ou les prendre sur place ?
- Instrumentaliser les trésoriers ou instituer de tout petits officiers ?
- Des manœuvres financières qui touchent d'abord les « villes »
- L'exemple normand et les offices de « syndics perpétuels »
- Des offices pourvus de privilèges qui ne coûtent rien à l'État
- Les dossiers hauts-normands
- Mise en place du « syndicat perpétuel » dans la généralité de Rouen
- Des réactions différentes selon les provinces
- Des réactions motivées par des oppositions locales
- Des communautés pour la plupart réservées
- Un échec lamentable : la transformation des marguilliers
en officiers royaux - De l'argent quémandé pour rien
- Les nouveaux « syndics de paroisse »
- Une implantation à l'instigation des intendants
- Le statut et les fonctions des syndics
- Les syndics des paroisses sont-ils devenus
les relais administratifs souhaités ? - Les conditions pour faire un bon syndic
- Des syndics élus et d'autres désignés
- Des syndics volontaires pour servir
et d'autres pressés d'être déchargés - Le syndicat implique-t-il davantage de conflits internes ?
- Quelques affaires remarquables...
- Un syndic mis trop à part des autres
- Un syndic coincé entre des intérêts contradictoires
- Un syndic qui peine à trouver sa place aux côtés du trésorier
- Vers la municipalisation des gouvernements de village
- Que deviennent la justice et l'administration seigneuriales ?
- Y a-t-il une « réaction seigneuriale » au XVIIIe siècle dans le Midi ?
- Le syndicat a-t-il émancipé la communauté
dans l'ensemble bourguigno-champenois ? - Des réflexions aux réformes...
- La réforme municipale du contrôleur général Laverdy (1764-1771)
- De la mise en place à l'échec
- Une « grande confusion dans l'organisation municipale »(Maurice Bordes)
- La réforme municipale de 1787
- Encore et toujours des préoccupations fiscales
- Résister et collaborer – Conclusions
- Des communautés d'Ancien Régime bousculées par l'État
- Les éléments constitutifs de l'« esprit de localité »
- L'institution de relais fiscaux et administratifs
- CONCLUSION
- Une irréductible diversité ?
- Échelle des valeurs et taxinomie du village
sous l'Ancien Régime- Les typologies inappropriées
- Typologie des institutions locales et des rapports avec les « pouvoirs englobants »
- Une typologie à vocation universelle
- Une typologie par « pays d'élection », « d'états » et « de pays féodal »
- Une typologie régionale à peu près commune à tous les historiens
- « Communautés paroissiales » et « communautés municipales »
- Des voies d'évolution plutôt que des types
- Perspectives
- NOTES
- INTRODUCTION
- CHAPITRE PREMIER
- Le village sous l'Ancien Régime. Historiographie
- CHAPITRE II
- L'exemple normand
- CHAPITRE III
- Les éléments constitutifs de « l'esprit de localité »
- CHAPITRE IV
- La paroisse normande : un système complet de relations sociales
- CHAPITRE V
- La question des usages et des biens communaux
- CHAPITRE VI
- Les « communes » en Normandie
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
- Les « communes » en Normandie
- CHAPITRE VII
- Les assemblées de village
- CHAPITRE VIII
- La vie politique au village
- CHAPITRE IX
- Les officiers de village
- CHAPITRE X
- Les villages sont-ils bien gouvernés ?
- CHAPITRE XI
- L'État et les villages à la fin du XVIIe siècle
et au dernier siècle de l'Ancien Régime
- L'État et les villages à la fin du XVIIe siècle
- CHAPITRE XII
- Vers la municipalisation des villages
- CONCLUSION
- BIBLIOGRAPHIE
- Recueils, actes de colloques et ouvrages collectifs
- Moyen Âge, Ancien Régime et trans-périodes
- Révolution, période contemporaine et anthropologie
- Livres et articles
- Moyen Âge et Ancien Régime
- Révolution, période contemporaine et anthropologie
- Recueils, actes de colloques et ouvrages collectifs
- VILLAGES ET BOURGS CITÉS
- A effacer
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