Église et immigration : le grand malaise : le pape et le suicide de la civilisation européenne Laurent Dandrieu
Résumé
" Le chrétien laisse venir tout le monde ", dit le pape François. Pendant que l'Europe, qui n'a déjà pas réussi à intégrer les précédentes générations d'immigrés, est soumise à un afflux de migrants sans précédent, l'Église catholique, plus que jamais, martèle l'unique impératif de l'accueil, donnant l'impression de se faire complice de ce que le pape lui-même a qualifié d'" invasion ". Écartelés entre leur fidélité à l'Église et le légitime souci de protéger leur identité et leur civilisation, beaucoup de catholiques ressentent un malaise croissant. Plus largement, les populations européennes sont de plus en plus heurtées par un christianisme qui semble leur dénier le droit à la survie. Cette incompréhension est-elle une fatalité ? L'Église est-elle condamnée à être prisonnière de la " culture de la rencontre " tant vantée par le pape, au risque de livrer le continent au chaos sans profit pour les migrants eux-mêmes ? Ou bien existe-t-il une autre voie, qui permette de réconcilier les impératifs de la charité authentique et la défense de la civilisation européenne ? C'est à ces questions que répond ce livre.
- Auteur :
- Dandrieu, Laurent (1963-....)
- Éditeur :
- Paris, Presses de la Renaissance, DL 2017
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 303-306
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 1 vol. (307 p.) ; 23 cm
- ISBN :
- 9782750913618.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Mentions légales
- A propos de ce livre numérique
- Sommaire
- Prologue en forme de souvenir
- De Lépante à Lesbos, l’Église dans une idolâtrie de l’accueil ?
- 1 « L’enfantement d’une humanité nouvelle » :
ce que dit l’Église de l’immigration
- « Nous invitâmes de nouveau les peuples, plus riches en territoire et moins peuplés que d’autres, à ouvrir leurs frontières » (Pie XII)
- « Un droit inhérent à la personne humaine de se rendre en tel pays où on espère trouver des conditions de vie plus convenables » (Jean XXIII)
- « Un nouvel et plus vaste élan à l’unification de tous les peuples et de l’univers entier »
- « Dieu a voulu choisir la migration pour signifier son plan de rédemption de l’homme » (Jean-Paul II)
- « Une voie nécessaire pour l’édification d’un monde réconcilié » (Jean-Paul II)
- « Un travail d’enfantement d’une humanité nouvelle » (Conseil pontifical pour la pastorale des migrants)
- Les migrations comme « préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu » (Benoît XVI)
- « Au nombre des droits humains fondamentaux, la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun » (Benoît XVI)
- 2 « Le chrétien laisse venir tout le monde » :
ce que dit le pape François
- « Fermer les frontières ne résout rien »
- « Une nouvelle humanité, pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère »
- « La “culture de la rencontre”, seule capable de construire un monde meilleur »
- « L’identité européenne a toujours été une identité dynamique et multiculturelle »
- « On pourrait interpréter, avec la même idée de conquête, la fin de l’Évangile de Matthieu »
- « Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire ! »
- 3 « Chers immigrés musulmans » :
l’étrange islamophilie de l’Église
- « Ceux qui ajoutent foi à sa parole croient à la légère » (saint-Thomas d’Aquin)
- « Le pseudo-prophète Mahomet a séduit beaucoup d’hommes par l’attrait du monde et par les voluptés charnelles » (Innocent III)
- « Un dialogue de salon, faussement consensuel » (père François Jourdan)
- « Vous Nous donnez l’occasion d’exprimer ici Notre profond respect pour la foi que vous professez »(Paul VI)
- « C’est en pensant au vaste monde islamique que j’exprime l’estime de l’Église catholique pour ces valeurs religieuses » (Jean-Paul II)
- « Nous croyons au même Dieu » (Jean-Paul II)
- « L’islam comporte des poches de fanatisme terrible » (Benoît XVI)
- « Le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence » (pape François)
- « Qui suis-je pour décerner des brevets d’orthodoxie islamique ? » (Rémi Brague)
- « Nos souffrances d’aujourd’hui constituent le prélude de celles que vous subirez aussi dans un proche avenir » (Mgr Amel Shimoun Nona, archevêque chaldéen de Mossoul)
- « L’islam a comme projet l’instauration, par l’État, d’une cité qui soit institutionnellement musulmane » (Henri Sanson)
- 4 « Une invasion arabe » :
pourquoi l’immigration de masse
peut détruire l’Europe
- Un terrorisme islamique qui ne pourrait exister sans les vagues successives d’immigration
- « Une vague qui submerge le fleuve national » (Jean-Claude Barreau)
- Une importation massive « d’esclaves modernes » (Mgr Gyula Márfi)
- « Ils n’ont pas d’autre choix que de tomber dans la criminalité » (Ahmet Toprak)
- « Qui a le droit de dire que la France ne sera pas un pays musulman ? » (Marwan Muhammad)
- « Pour la première fois dans l’histoire, nous avons un phénomène de désassimilation » (Georges Bensoussan)
- 5 « L’unification de tous les peuples
et de l’univers entier » : comment l’Église
fait de la – mauvaise – politique
- Des réfugiés « qui fuient la guerre et la faim » ?
- « L’immigré n’a pas à se laisser assimiler » (Jean-Paul II)
- « Nous avons besoin de vous ! » (Mgr Joatton aux immigrés)
- Trois erreurs politiques historiques
- « Le Divin Maître lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie » (Pie XII)
- « La fidélité à l’identité nationale possède aussi une valeur religieuse » (Jean-Paul II)
- Le rôle du politique : préserver « l’état tranquille de la Cité » (saint Thomas d’Aquin)
- « Les plus proches ont un droit de priorité » (saint Thomas d’Aquin)
- Le bonisme, « caricature de l’amour » (père Spicacci)
- 6 « Se tromper avec le pape ? » :
du devoir des catholiques
de rester libres en politique
- Une dérive de l’obéissance pontificale
- Une assistance divine diversifiée selon les cas
- « Il est arrivé que des documents magistériels ne soient pas exempts de déficiences » (Congrégation pour la Doctrine de la foi)
- « Enseigner dans l’Église est une affaire très grave où l’on comprend que le pape ne parle pas de manière personnelle » (cardinal Burke)
- « Il ne s’agit pas seulement de charité, mais aussi de raison » (cardinal Marx)
- « Que ce soit justifié ou non, la terreur a aujourd’hui une étiquette islamiste » (cardinal Schönborn)
- Conclusion
Suicide de l’Europe, suicide de l’Église : comment le catholicisme se coupe des populations européennes - Bibliographie
- Remerciements
- Fin de l'ouvrage.
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