Le mal français n'est plus ce qu'il était Alain Minc

Résumé

Une société ne vit pas sans contrat social. Les choses ont été longtemps simples en France. C'était l'Etat. Puis face à son affaiblissement, s'est développé le mythe de la société civile. L'un et l'autre sont désormais caducs. Nous devenons une société d'individus-atomes. Ceci ne signifie pas qu'elle est atone. Y circule au contraire une énergie diffuse. Mais ce n'est pas la politique qui recréera le lien social. A celle-ci d'être un bon ingénieur du réel, de mener un redressement économique qui est facile, à portée de main. Il faut donc que ce nouveau contrat social couronne l'Etat par au-dessus et en dessous. Par au-dessus en s'accrochant à la seule utopie fondatrice qui vaille : l'Europe. Par en dessous en donnant ses lettres de noblesse à la "société du bas", celle des micro-solidarités dont le numérique est un formidable accélérateur mais qui ne se limite pas à lui. C'est la théorie de ce nouveau contrat social que nous devons élaborer dans les prochaines années. Telle est l'intuition qui préside à ce bref essai.

Auteur :
Minc, Alain (1949-....)
Éditeur :
Paris, B. Grasset,
Genre :
Essai
Langue :
français.
Note :
La couv. porte en plus : "essai"
Mots-clés :
Nom commun :
Contrat social -- France -- 1990- | Européanisme -- France -- 1990- | Individu et société -- France -- 1990-
Description du livre original :
1 vol. (136 p.) ; 18 cm
ISBN :
9782246855002.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Table
  • Avant-propos
  • 1 Les citoyens de plus en plus loin de l'État
  • 2 Le fantasme de la société civile
  • 3 La société d'atomes
  • 4 La politique du vide
  • 5 Une énergie diffuse
  • 6 Un redressement à portée de main
  • 7 Quelle utopie ?
  • 8 Honneur à la « société du bas »
  • Conclusion
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