Finances publiques Frédéric Brigaud, Vincent Uher
Résumé
Ce manuel s'adresse aux candidats qui préparent les concours administratifs de catégorie A et A+, aux étudiants des instituts d'études politiques et des facultés de droit. Il intéressera également les praticiens, professionnels ou élus, désireux de mieux comprendre le fonctionnement des finances publiques. Synthétique et pratique, il se compose de neuf parties : - Le cadre économique des finances publiques - Le cadre institutionnel et constitutionnel des finances publiques - Le budget de l'Etat - Les règles comptables et le contrôle des finances publiques - Les finances locales - Les finances sociales - Les finances de l'Union Européenne - Les prélèvements obligatoires - Les autres ressources publiques Les nombreux exemples concrets, graphiques, tableaux et encadrés permettent au lecteur de comprendre et d'assimiler les principes et mécanismes qui régissent les finances publiques. Entièrement actualisée, cette 3e édition traite l'ensemble du champ des finances publiques. Elle est enrichie d'un sujet-type concours ENA et de son corrigé.
- Auteur :
- Brigaud, Frédéric
- Auteur :
- Uher, Vincent
- Éditeur :
- Paris, Armand Colin, 2017
- Collection :
- Horizon
- Genre :
- Manuel
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (458 p.)
- ISBN :
- 9782200619886.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Table des matières
- Les auteurs
- Préface
- Introduction
- 1 Quel manuel choisir ? Ou du besoin d’un manuel de référence
- 1.1 Pas d’impasse pour un public large
- 1.2 Une approche des finances publiques pluridisciplinaire et dépassant le cadre national
- 1.3 Servir de base à l’apprentissage des finances publiques
- 2 L’organisation de l’ouvrage
- 1 Quel manuel choisir ? Ou du besoin d’un manuel de référence
- Partie 1 LE CADRE ÉCONOMIQUE DES FINANCES PUBLIQUES
- CHAPITRE 1 Le cadre conceptuel des finances publiques
- 1 Keynésianisme et critique libérale
- 1.1 L’État keynésien est producteur de demande
- a L’activité dépend du niveau de la demande
- b L’État a des leviers pour financer la création de demande
- c Le keynésianisme se matérialise aujourd’hui par la permanence d’une forte dépense publique
- 1.2 La critique libérale met en garde contre les externalités négatives de l’intervention étatique
- a L’État acteur peut freiner l’initiative privée
- b L’absence de policy mix rend coûteuse l’intervention de l’État
- c « Il faudra imposer réellement un jour, pour se procurer le gage de l’emprunt d’aujourd’hui » – Mirabeau (1787)
- 1.3 Une politique budgétaire crédible est fortement encadrée
- a Si la confiance ne se décrète pas, elle peut être installée
- 1.1 L’État keynésien est producteur de demande
- 2 De l’impôt à la politique fiscale
- 2.1 L’impôt, objet largement théorisé
- a L’impôt n’a pas toujours existé
- b Diverses théories de l’impôt
- c « Un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte »
- 2.2 Bien que par nature budgétaire, l’impôt peut poursuivre d’autres objectifs de politiques publiques
- a Un objectif social de la fiscalité : concourir à la redistribution
- b Deux objectifs macroéconomiques attribués à la politique fiscale : stabiliser l’économie et viser une allocation optimale des facteurs de production
- 2.1 L’impôt, objet largement théorisé
- 1 Keynésianisme et critique libérale
- Chapitre 2 Les finances publiques dans la comptabilité nationale
- 1 Catégoriser les dépenses publiques
- 1.1 Identifier et présenter les dépenses publiques des administrations publiques
- a Une dépense publique appauvrit l’administration
- b L’appréhension de la dépense publique est harmonisée au niveau de l’Union européenne
- 1.2 La répartition des dépenses publiques par catégorie
- a Les dépenses d’intervention ou de transfert matérialisent la solidarité nationale
- b Les dépenses de fonctionnement permettent l’activité de l’administration
- c Les dépenses d’investissement créent des richesses nouvelles
- 1.1 Identifier et présenter les dépenses publiques des administrations publiques
- 2 Les dépenses publiques déclinées par sous-secteurs institutionnels
- 2.1 Les administrations publiques sont les acteurs de la dépense publique
- a Les ressources et les dépenses des sous-secteurs institutionnels
- b Les sous-secteurs institutionnels entretiennent des liens financiers entre eux
- 2.2 Les administrations publiques centrales fournissent d’importants efforts de maîtrise de la dépense publique
- a L’État a pour ambition de réduire les dépenses publiques…
- b … notamment en s’appuyant sur ses ODAC
- 2.3 Les autres sous-secteurs institutionnels sont mis à contribution
- a Les administrations publiques locales (APUL) financent leurs nouvelles compétences
- b Le système de protection sociale doit maîtriser son déficit mécanique
- 2.1 Les administrations publiques sont les acteurs de la dépense publique
- 3 Poids et évolution des dépenses publiques
- 3.1 Une évolution dynamique, au profit notamment des dépenses de protection sociale
- a Des dépenses militaires aux dépenses économiques
- b La France est une République (…) sociale
- c Depuis les années 1980, la progression des dépenses publiques a ralenti malgré les effets de la crise
- 3.2 Le poids des dépenses publiques reste très élevé en France et doit être maîtrisé
- a Le poids des dépenses publiques en France est supérieur à celui constaté dans les autres pays développés
- b Toutes les dépenses publiques ne sont pas également maîtrisables
- c Tous les sous-secteurs institutionnels doivent contribuer à une évolution plus modeste des dépenses publiques
- d Les économies sont moins nuisibles que de nouvelles hausses de prélèvements obligatoires
- 3.1 Une évolution dynamique, au profit notamment des dépenses de protection sociale
- 1 Catégoriser les dépenses publiques
- Chapitre 3 Le financement des dépenses publiques
- 1 La notion de prélèvements obligatoires abrite une réalité diverse
- 1.1 La définition par l’OCDE des prélèvements obligatoires est mise en œuvre par l’INSEE
- 1.2 Quatre catégories de prélèvements – obligatoires ou non – coexistent
- 2 Poids et évolution des prélèvements obligatoires : une structure atypique
- 2.1 Un niveau de PO élevé et en hausse
- a Une tendance à la hausse dans l’ensemble des pays développés
- b Un niveau élevé en France
- 2.2 La France accorde une place majoritaire aux prélèvements affectés à la sphère sociale
- a Le poids des cotisations sociales explique largement le caractère élevé du taux de PO français
- b D’autant plus que des impôts sont également affectés aux ASSO
- 2.1 Un niveau de PO élevé et en hausse
- 1 La notion de prélèvements obligatoires abrite une réalité diverse
- CHAPITRE 1 Le cadre conceptuel des finances publiques
- PARTIE 2 LE CADRE INSTITUTIONNEL ET CONSTITUTIONNEL DES FINANCES PUBLIQUES
- CHAPITRE 4 Le cadre européen des finances publiques et sa traduction en droit national
- 1 La nécessaire coordination des politiques économiques et budgétaires
- 1.1 La maîtrise de la politique budgétaire d’un État est difficile en l’absence de levier monétaire
- 1.2 La théorie économique confie une lourde tâche à l’Union économique et monétaire
- a De la difficulté pour une zone monétaire d’être optimale
- b La zone euro n’est pas une zone monétaire optimale
- 2 De l’encadrement du déficit public à l’intervention dans la procédure budgétaire
- 2.1 Le pacte de stabilité et de croissance limite la souveraineté budgétaire
- a La préparation de l’Union économique et monétaire appelle une discipline commune
- b La monnaie unique exige une maîtrise du solde public…
- c … vérifiée par la Commission européenne
- d La révision du PSC en 2005 répond aux nombreuses critiques sans pour autant être satisfaisante
- 2.2 Le semestre européen, le six pack et le two pack ou de l’intervention de la Commission dans les procédures budgétaires nationales
- a Les budgets des États membres doivent être validés par l’Union européenne
- b La crise a (ré)activé les obligations et les sanctions
- 2.3 Le TSCG permet une appréciation qualitative de la situation financière
- a L’effort budgétaire doit être structurel…
- b … et garanti par une règle d’or
- 2.1 Le pacte de stabilité et de croissance limite la souveraineté budgétaire
- 3 La nécessaire pluriannualité et les obligations européennes
- 3.1 La France a anticipé le besoin de contrainte budgétaire
- 3.2 Les exigences du TSCG ont été intégrées dans le droit budgétaire national
- a La loi organique relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques met la France en conformité avec le TSCG
- b L’examen des prévisions est assuré par le Haut Conseil des finances publiques qui peut déclencher le mécanisme de correction
- 1 La nécessaire coordination des politiques économiques et budgétaires
- CHAPITRE 5 Les grands principes constitutionnels et la gouvernance de la fiscalité
- 1 Les principes posés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
- 1.1 Les grands principes de la Déclaration de 1789 s’imposent également aux finances publiques
- a La loi doit être la même pour tous
- b La rétroactivité de la loi est bornée en matière de sanctions et par le principe de garantie des droits
- c Le préambule de la Constitution de 1946 est également pris en compte par le juge
- 1.2 Les articles 13 à 15 sont une première « constitution financière »
- a L’article 13 est le fondement du principe d’égalité devant les charges publiques
- b L’article 14 pose le principe de consentement à l’impôt, qui s’exprime de manière annuelle
- c L’article 15 prévoit le contrôle de l’administration par le corps social
- 1.1 Les grands principes de la Déclaration de 1789 s’imposent également aux finances publiques
- 2 La Constitution pose de grandes règles structurant la vie des finances publiques
- 2.1 Les finances publiques sont encadrées au niveau le plus élevé sur le plan normatif
- 2.2 L’État doit respecter l’autonomie financière des collectivités territoriales
- 2.3 La supériorité du droit de l’Union européenne et du droit conventionnel
- 3 La gouvernance légale et réelle de la fiscalité
- 3.1 Le consentement à l’impôt revêt aussi une dimension psychologique et sociale
- a Le consentement à l’impôt est un bien précieux et fragile
- b Consolider le civisme fiscal
- 3.2 Les marges de manœuvre du législateur sont aussi restreintes par les contraintes du droit de l’Union européenne et du droit conventionnel
- a Le droit de l’UE a une prégnance forte en finances publiques, tout particulièrement sur le plan fiscal
- b La France est liée par de nombreuses conventions fiscales, ce qui réduit l’effectivité de la loi fiscale française
- 3.3 Les acteurs multiples de la gouvernance de la fiscalité
- a La conception de la loi fiscale : entre pouvoirs politiques, assemblées de « sages » et administrations
- b La loi fiscale est appliquée par règlements et instructions et précisée par la jurisprudence
- c L’application et l’évaluation de la loi fiscale : entre administrations fiscales et corps de contrôle
- 3.1 Le consentement à l’impôt revêt aussi une dimension psychologique et sociale
- 1 Les principes posés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
- CHAPITRE 4 Le cadre européen des finances publiques et sa traduction en droit national
- PARTIE 3 LE BUDGET DE L’ÉTAT
- CHAPITRE 6 Les principes budgétaires
- 1 Les principes classiques
- 1.1 Le principe d’annualité
- a La pratique rend délicate l’application stricte du principe d’annualité
- b La loi organique relative aux lois de finances aménage le principe d’annualité
- c Le principe d’annualité n’est pas incompatible avec la pluriannualité
- 1.2 Le principe d’unité
- a La loi de finances doit respecter les règles d’unicité et de totalité
- b De la fragmentation du budget
- c Les débudgétisations et la régulation budgétaire sont encadrées
- d L’information documentaire exhaustive aménage le principe d’unité
- e Vers une consolidation complète des comptes publics
- 1.3 Le principe de spécialité
- a Une forte emprise du pouvoir législatif
- b Vers la responsabilisation du gestionnaire et donc une réforme du principe de spécialité
- c Les exceptions au principe de spécialité sont peu nombreuses
- 1.4 Le principe d’universalité
- a Les règles de non-contraction et non-affectation assurent une information complète et sincère du Parlement
- b À des fins de simplification administrative, les législateurs organique et constitutionnel ont aménagé des exceptions
- 1.1 Le principe d’annualité
- 2 Les principes récents
- 2.1 Le principe d’équilibre
- a De l’équilibre strict à l’inscription au sein d’une réalité économique
- b L’ambition d’équilibre contraint toujours davantage les lois de finances
- c L’engagement européen de la France valorise le principe d’équilibre
- 2.2 Le principe de sincérité
- a Les parlementaires contrôlent l’exécution de la loi de finances et les hypothèses de son élaboration
- b Le juge suprême n’est pas juge politique
- c Vers une nouvelle organisation de l’élaboration des lois de finances
- 2.1 Le principe d’équilibre
- 1 Les principes classiques
- Chapitre 7 La structure du budget de l’État
- 1 Atteindre l’équilibre des finances publiques grâce à la LOLF
- 1.1 La LOLF organise les lois de finances dans une logique de performance
- 1.2 La progression de la dépense est arrêtée avant la discussion du budget
- 2 La formation de l’équilibre budgétaire
- 2.1 Les ressources de l’État
- 2.2 Les dépenses de l’État sont ventilées par destination et par nature
- 2.3 L’équilibre du budget et le tableau de financement de l’État
- 1 Atteindre l’équilibre des finances publiques grâce à la LOLF
- Chapitre 8 Les lois de finances
- 1 Les trois catégories de lois de finances
- 1.1 La LFI autorise la perception des ressources et arrête l’équilibre budgétaire
- a La LFI présente en année N-1 le budget de l’année N et autorise son exécution
- b La LFI comporte un article liminaire donnant une vision d’ensemble des finances publiques
- c La structure de la LFI est claire, ce qui facilite sa compréhension et son exécution
- 1.2 Les LFR peuvent aménager les engagements de la LFI
- a Au cours de l’exécution, les LFR adaptent et modifient la LFI
- b Les LFR peuvent altérer le pouvoir budgétaire parlementaire
- 1.3 La LR rend compte de l’exécution
- a La LR constate et approuve les comptes
- b La LR permet d’évaluer la performance des lois de finances
- 1.1 La LFI autorise la perception des ressources et arrête l’équilibre budgétaire
- 2 Domaines obligatoire, exclusif, partagé et interdit des lois de finances
- 2.1 Les lois de finances ont un domaine exclusif
- a Le domaine exclusif obligatoire
- b Le domaine exclusif facultatif
- 2.2 D’autres dispositions ne sont pas propres aux lois de finances
- a Le domaine partagé
- b Le domaine interdit
- 2.1 Les lois de finances ont un domaine exclusif
- 1 Les trois catégories de lois de finances
- CHAPITRE 9 La préparation et l’adoption du budget de l’État
- 1 Les phases politiques et administratives de l’élaboration des lois de finances
- 1.1 Le rôle du pouvoir exécutif dans l’élaboration des lois de finances
- a Les ministères négocient la hauteur de leurs moyens…
- b … ainsi que leur ventilation conformément à la nomenclature budgétaire
- 1.2 Le débat d’orientation des finances publiques permet au Parlement de jouer un rôle actif
- 1.1 Le rôle du pouvoir exécutif dans l’élaboration des lois de finances
- 2 Les règles et modalités d’adoption des lois de finances par le Parlement
- 2.1 L’examen du PLF est soumis à des délais stricts et à l’intervention des commissions des finances
- a Les délais d’examen du PLF sont encadrés par l’article 47 de la Constitution
- b Les commissions des finances des assemblées occupent une place centrale dans l’examen du PLF
- 2.2 Un pouvoir d’amendement renforcé nonobstant la persistance d’une rationalisation du parlementarisme
- a Le vote en séance publique est organisé en deux temps
- b Le Parlement voit ses prérogatives renforcées par la LOLF mais demeure encadré par les compétences gouvernementales
- 2.1 L’examen du PLF est soumis à des délais stricts et à l’intervention des commissions des finances
- 1 Les phases politiques et administratives de l’élaboration des lois de finances
- Chapitre 10 L’exécution des lois de finances
- 1 Les modifications de la loi de finances initiale en cours d’exécution
- 1.1 Les lois de finances rectificatives (LFR) sont aujourd’hui la règle
- 1.2 Les mouvements de crédits réglementaires
- a Les transferts et les virements de crédits
- b Les annulations, les reports et les rétablissements de crédits
- c Les avances, les fonds de concours et la répartition de crédits globaux
- 1.3 La régulation budgétaire non réglementaire
- a La mise en réserve de crédits est systématique
- b Le Parlement est informé
- 2 La chaîne de la dépense
- 2.1 L’exécution des recettes et des dépenses
- a Le décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP)
- b De la bonne exécution des dépenses et des recettes
- 2.2 Les acteurs de l’exécution des lois de finances
- a L’ordonnateur
- b Le comptable public, responsable sur ses deniers personnels
- c Des procédures dérogatoires
- 2.1 L’exécution des recettes et des dépenses
- 1 Les modifications de la loi de finances initiale en cours d’exécution
- CHAPITRE 6 Les principes budgétaires
- PARTIE 4 LES RÈGLES COMPTABLES ET LE CONTRÔLE DES FINANCES PUBLIQUES
- CHAPITRE 11 La notion de comptabilité publique et les principes de l’organisation comptable
- 1 La comptabilité, système d’organisation de l’information financière et instrument de gestion publique
- 1.1 La comptabilité publique doit offrir une vision globale et sincère du résultat et du bilan de l’État
- 1.2 Le décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP)
- a Un demi-siècle après le règlement général sur la comptabilité publique (RGCP)
- b Un champ d’application élargi pour le GBCP
- 2 Le bilan permet la connaissance de la situation patrimoniale
- 2.1 L’application de principes de la comptabilité générale à l’État
- a La prise en compte de la spécificité des missions régaliennes, voire de service public
- b Le compte général de l’État comprend un bilan déséquilibré
- c La certification des comptes
- 2.2 Les administrations publiques organisent un contrôle interne afin de maîtriser les risques
- 2.3 De la comptabilité de caisse à la comptabilité d’analyse des coûts
- a La traditionnelle comptabilité budgétaire
- b La nécessité, à titre complémentaire, d’une comptabilité patrimoniale
- c La comptabilité d’analyse des coûts (CAC), encore peu exploitée
- 2.1 L’application de principes de la comptabilité générale à l’État
- 3 Une comptabilité publique assurée par les comptables et… les ordonnateurs
- 3.1 D’une stricte incompatibilité des fonctions d’ordonnateurs et de comptables publics…
- a Manier les fonds ou décider de leur affectation
- b La condamnation de la gestion de fait
- c Une dichotomie difficilement compréhensible
- 3.2 … à sa remise en cause au bénéfice d’une relation partenariale
- a Quelle place pour le gestionnaire ?
- b L’audit interne, préalable au partenariat
- c Le contrôle hiérarchisé et le contrôle partenarial
- 3.1 D’une stricte incompatibilité des fonctions d’ordonnateurs et de comptables publics…
- 1 La comptabilité, système d’organisation de l’information financière et instrument de gestion publique
- CHAPITRE 12 Le contrôle des finances publiques
- 1 Un contrôle politique : les contrôles parlementaires
- 1.1 Les représentants du peuple contrôlent…
- … et évaluent l’exécution des lois de finances
- 1.2 La Cour des comptes assiste le Parlement
- 2 Un contrôle juridictionnel
- 2.1 Le contrôle de conformité à la Constitution du Conseil constitutionnel
- a Le Conseil constitutionnel veille au respect,
par le législateur, des principes budgétaires - b Une attention particulière est accordée par le Conseil constitutionnel à la sincérité et au domaine de compétences de la loi de finances
- a Le Conseil constitutionnel veille au respect,
- 2.2 Le contrôle juridictionnel financier et administratif de la Cour des comptes
- a La Cour des comptes est à la tête des juridictions financières mais assure également un contrôle administratif
- b La procédure de jugement du comptable public
- 2.3 Le jugement des ordonnateurs par la Cour de discipline budgétaire et financière
- 2.1 Le contrôle de conformité à la Constitution du Conseil constitutionnel
- 3 Les contrôles interne et externe
- 3.1 L’œil de Bercy ou du contrôle budgétaire
- a D’un contrôle financier exhaustif…
- b … au contrôle budgétaire et comptable
- 3.2 Le rôle des corps d’inspection
- a Les différents corps d’inspection
- b Le rôle de l’inspection générale des finances
- 3.1 L’œil de Bercy ou du contrôle budgétaire
- 4 Les mécanismes du contrôle des collectivités territoriales
- 4.1 La décentralisation imposait la création d’un nouveau contrôleur : les CRTC
- a L’organisation d’une CRTC
- b Les principes généraux de procédure des CRTC
- 4.2 Sur saisine, les CRTC peuvent contrôler les actes budgétaires et les conventions à portée budgétaire
- a Du contrôle budgétaire des collectivités locales
- b Du contrôle des conventions des collectivités locales
- 4.1 La décentralisation imposait la création d’un nouveau contrôleur : les CRTC
- 1 Un contrôle politique : les contrôles parlementaires
- CHAPITRE 11 La notion de comptabilité publique et les principes de l’organisation comptable
- Partie 5 LES FINANCES LOCALES
- CHAPITRE 13 Le cadre général des finances locales – autonomie et dépendance
- 1 La situation générale des finances locales est globalement saine mais cache des déséquilibres
- 1.1 Une situation financière globalement saine
- a Des enjeux financiers de l’ordre de 11 % du PIB
- b Un déficit et une dette globalement limités
- 1.2 Des déséquilibres à surveiller
- a À moyen terme, la soutenabilité des finances locales n’est pas garantie
- b Les collectivités territoriales doivent apporter leur contribution à l’effort structurel de la France
- c La situation est hétérogène selon les niveaux de collectivités
- 1.1 Une situation financière globalement saine
- 2 L’autonomie financière n’est pas synonyme d’autonomie fiscale
- 2.1 Les collectivités territoriales sont financièrement autonomes
- a La Constitution confère à chaque catégorie de collectivités territoriales l’autonomie financière
- b Les ratios d’autonomie financière sont largement dépassés
- c Les ressources des collectivités reposent de manière importante sur l’État
- 2.2 Les collectivités territoriales ne jouissent pas de l’autonomie fiscale
- a La fiscalité est une matière régalienne encadrée par le bloc de constitutionnalité
- b La compétence fiscale des collectivités territoriales n’est que limitée et encadrée dans ses modalités
- 2.1 Les collectivités territoriales sont financièrement autonomes
- 1 La situation générale des finances locales est globalement saine mais cache des déséquilibres
- CHAPITRE 14 La procédure budgétaire locale
- 1 La préparation des budgets locaux est l’œuvre de l’exécutif local mais demeure encadrée par des règles strictes
- 1.1 L’élaboration du budget relève du pouvoir exécutif local
- a Les exécutifs locaux ont le monopole de la préparation du budget
- b La préparation du budget s’inscrit dans un cycle budgétaire long
- 1.2 Une procédure encadrée par un ensemble de règles propres aux collectivités territoriales mais variables selon les catégories
- a Le budget est présenté en deux sections et respecte une « règle d’or »
- b Les nomenclatures budgétaires et comptables dépendent de la catégorie et de la taille de la collectivité
- 1.1 L’élaboration du budget relève du pouvoir exécutif local
- 2 L’adoption des budgets locaux appartient aux assemblées délibérantes mais est soumise à un ensemble de contraintes
- 2.1 Le budget est voté par l’assemblée délibérante
- a Le vote du budget est précédé d’un débat d’orientation budgétaire
- b Le budget est adopté annuellement mais en cours d’année
- 2.2 Le budget est soumis au contrôle de l’État avant d’être rendu exécutoire
- a Le préfet et, le cas échéant, la CRC, contrôlent le budget voire suppléent au pouvoir budgétaire local
- b L’exécution du budget relève du pouvoir exécutif
- 2.1 Le budget est voté par l’assemblée délibérante
- 1 La préparation des budgets locaux est l’œuvre de l’exécutif local mais demeure encadrée par des règles strictes
- CHAPITRE 15 La fiscalité locale
- 1 La fiscalité locale est un ensemble composite
- 1.1 Une typologie de la « fiscalité locale » : impôts directs et indirects
- a La plupart des impôts directs locaux ont été confiés aux collectivités territoriales avant la décentralisation
- b Les impôts transférés depuis la décentralisation sont principalement des impôts indirects
- 1.2 Des marges de manœuvre inégales
- a Pour la fiscalité directe, les collectivités ont un pouvoir de taux voire d’assiette significatif
- b Pour la fiscalité indirecte, la compétence est plus réduite
- 1.1 Une typologie de la « fiscalité locale » : impôts directs et indirects
- 2 Réformer à nouveau la fiscalité locale ?
- 2.1 Améliorer l’équité et la lisibilité de la fiscalité directe locale
- a La révision des valeurs locatives permettra de restaurer l’équité de la fiscalité directe locale
- b La lisibilité de la fiscalité locale pourrait être renforcée par sa simplification et le retrait de l’État
- 2.2 La fiscalité locale pourrait former une symbiose avec la fiscalité nationale
- a La fiscalité locale doit aussi poursuivre l’efficacité dans le financement des APUL et l’efficience dans son coût de gestion
- b À titre de comparaison, la fiscalité allemande offre un modèle mixte associant impôts nationaux et locaux
- 2.1 Améliorer l’équité et la lisibilité de la fiscalité directe locale
- 1 La fiscalité locale est un ensemble composite
- Chapitre 16 L’endettement local
- 1 L’endettement constitue un instrument courant de financement des collectivités
- 1.1 Le secteur public local investit effectivement
- 1.2 L’endettement représente une source de financement minoritaire mais importante
- a L’emprunt représente environ un quart des ressources d’investissement et un cinquième des dépenses correspondantes
- b L’endettement continue à augmenter, malgré une baisse de l’emprunt
- c Un endettement maîtrisé et une très bonne solvabilité
- 2 La liberté d’emprunt dont jouissent les collectivités a pu donner lieu à un usage excessivement imprudent
- 2.1 Les prêts toxiques révèlent une maîtrise insuffisante des outils de financement
- a Des emprunts risqués faisant appel à des formules complexes
- b Les emprunts à risque représentaient un volume d’emprunt significatif
- 2.2 Les responsabilités de cette prise de risque excessive sont partagées
- a Les collectivités n’ont pas pris la mesure des risques
- b Les services de l’État n’ont pas alerté les collectivités sur les risques encourus
- 2.1 Les prêts toxiques révèlent une maîtrise insuffisante des outils de financement
- 3 Le refinancement du secteur local se devait d’être plus sécurisé et organisé
- 3.1 L’encadrement de l’endettement local a été renforcé
- a La connaissance comptable du risque a été améliorée
- b Les conditions d’emprunt ont été encadrées pour les collectivités territoriales
- 3.2 La création d’une agence de financement des collectivités locales ne remplacera pas le refinancement bancaire
- a Les émissions obligataires constituent d’ores et déjà une alternative au refinancement bancaire
- b Une agence de financement des collectivités locales a été créée fin 2013
- c Le refinancement des APUL peut cependant être assuré autrement
- 3.1 L’encadrement de l’endettement local a été renforcé
- 1 L’endettement constitue un instrument courant de financement des collectivités
- CHAPITRE 13 Le cadre général des finances locales – autonomie et dépendance
- PARTIE 6 LES FINANCES SOCIALES
- CHAPITRE 17 Les finances de la protection sociale
- 1 Une inadéquation entre le mode financement, le contexte socio-économique et les objectifs
- 1.1 L’ universalisation des risques couverts ne permet plus de lier exclusivement protection sociale et travail
- a La protection sociale demeure majoritairement financée par les cotisations sociales
- b Une progressive déconnexion des droits de l’activité professionnelle
- 1.2 Les actuelles sources de financement présentent des limites
- a La logique de solidarité nationale a appelé une diversification des financements associés
- b Un équilibre du régime général permis par l’État qui prend (enfin) en charge les exonérations qu’il accorde
- c La dette sociale générée par les déficits est portée par un établissement public de l’État
- 1.1 L’ universalisation des risques couverts ne permet plus de lier exclusivement protection sociale et travail
- 2 Vers une maîtrise de la dépense ?
- 2.1 Pour une distinction claire entre les prestations assurantielles et de solidarité
- 2.2 Les gisements d’économies sont dans la branche maladie
- 2.3 Le Haut Conseil du financement de la protection sociale
- 1 Une inadéquation entre le mode financement, le contexte socio-économique et les objectifs
- CHAPITRE 18 Les lois de financement de la sécurité sociale
- 1 De l’inscription des finances sociales dans un cadre législatif
- 1.1 Renforcer le contrôle du Parlement en matière de finances sociales
- a Reprendre en main les finances sociales pour se qualifier pour l’euro
- b Une réforme constitutionnelle précisée par des lois organiques
- 1.2 Un dispositif : la LFSS, inspirée de la loi de finances
- a Les LFSS sont gouvernées par des principes proches de ceux applicables aux lois de finances
- b La préparation et l’examen du projet de LFSS (PLFSS) sont calqués sur ceux des PLF
- c Les LFSS sont composées de quatre parties et accompagnées d’annexes
- 1.3 Les limites de la portée des LFSS
- 1.4 Le contrôle des finances sociales par le Parlement reste limité
- a Le Parlement évalue les recettes à défaut de pouvoir les autoriser
- b Le Parlement fixe des objectifs de dépenses, à défaut de crédits limitatifs
- c L’application des LFSS est contrôlée et évaluée par le Parlement
- 1.1 Renforcer le contrôle du Parlement en matière de finances sociales
- 2 Pour une vision plus intégrée des finances publiques
- a La LFSS permet à la représentation nationale de piloter les finances sociales
- b Une fusion partielle des LF et LFSS pourrait être envisagée
- 1 De l’inscription des finances sociales dans un cadre législatif
- CHAPITRE 17 Les finances de la protection sociale
- PARTIE 7 LES FINANCES DE L’UNION EUROPÉENNE
- CHAPITRE 19 Le budget de l’Union européenne
- 1 La procédure budgétaire de l’Union européenne
- 1.1 Le budget est négocié entre le Conseil et le Parlement européen
- a L’élaboration budgétaire était partagée et prenait la forme d’un bras de fer entre Parlement européen et Conseil
- b L’accord interinstitutionnel et sa projection pluriannuelle ont pacifié les relations
- 1.2 Le traité de Lisbonne réforme et clarifie la procédure budgétaire
- a La procédure est plus rapide et plus lisible
- b Le comité de conciliation facilite le dialogue entre le PE et le Conseil
- c Le cadre financier pluriannuel
- 1.1 Le budget est négocié entre le Conseil et le Parlement européen
- 2 La réforme des ressources propres de l’Union européenne
- 2.1 Le système des ressources propres est complexe et peu équitable
- 2.2 Une multiplication des exceptions conduisant à une perte de lisibilité
- a À peine intégré, le Royaume-Uni a entretenu une relation (financière) ambiguë
- b Une logique enclenchée : de nouvelles exonérations
- c Un « Brexit » coûteux en termes de dépenses à charge des autres États membres
- 2.3 Un nouveau « paquet ressources propres »
- a Une décision au sein du cadre financier pluriannuel
- b L’absence de nouvelle ressource
- 3 Les dépenses de l’Union européenne
- 3.1 L’effort de l’UE en faveur de la compétitivité et de la cohésion est mis en avant (47 % des CE)
- 3.2 La politique agricole demeure coûteuse du fait de sa pleine fédéralisation (37 % des CE)
- 3.3 Les rubriques 3 à 5 sont plus faibles (15 % des CE)
- 1 La procédure budgétaire de l’Union européenne
- CHAPITRE 20 L’exécution et le contrôle du budget de l’Union européenne
- 1 L’exécution du budget de l’UE
- 1.1 Le budget de l’UE est exécuté sous la responsabilité de la Commission
- a L’ordonnateur s’appuie sur un auditeur interne
- b Le comptable assume une fonction traditionnelle
- 1.2 D’autres acteurs que la Commission interviennent dans l’exécution
- a Les pouvoirs d’exécution de la Commission sont encadrés
- b La gestion des crédits est majoritairement partagée avec les États membres
- 1.1 Le budget de l’UE est exécuté sous la responsabilité de la Commission
- 2 Les contrôles de l’exécution du budget
- 2.1 Les contrôles opérés par la Commission
- a L’audit interne au sein de la Commission et des autres institutions européennes
- b Le contrôle des dépenses dans le cadre des gestions partagée et décentralisée
- 2.2 Le contrôle externe de l’exécution du budget
- a Le contrôle externe exercé par la Cour des comptes européenne
- b La déclaration d’assurance n’a pas acquis de portée pratique
- c Le contrôle du Parlement
- 2.1 Les contrôles opérés par la Commission
- 1 L’exécution du budget de l’UE
- CHAPITRE 19 Le budget de l’Union européenne
- PARTIE 8 LES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES
- CHAPITRE 21 La structure des prélèvements obligatoires
- 1 Les impôts s’inscrivent dans plusieurs typologies
- 1.1 Impôts directs et impôts indirects : laisse courte ou laisse longue ?
- 1.2 La classification la plus pertinente repose sur l’assiette fiscale
- 2 Au regard de la structure moyenne dans l’OCDE, la France se détache nettement
- 2.1 La moyenne OCDE fait apparaître un équilibre entre impôts sur les revenus, impôts sur les biens et services et cotisations sociales
- 2.2 La France se caractérise par des impositions sur le patrimoine et des cotisations sociales élevées
- 3 Un système fiscal complexe
- 3.1 Un nombre important et croissant d’impôts
- a Une propension française à créer de nouveaux impôts
- b L’équilibre du système fiscal repose sur des combinaisons d’impôts aux caractéristiques propres
- 3.2 Des circuits financiers et comptables multiples
- a Des prélèvements revenant à l’Union européenne
- b Des impositions affectées aux ASSO et aux APUL
- c Des taxes affectées au sein de la sphère État
- 3.1 Un nombre important et croissant d’impôts
- 1 Les impôts s’inscrivent dans plusieurs typologies
- Chapitre 22 Les dépenses fiscales, point de fuite de la dépense publique ?
- a Les Français, nicheurs devant l’Éternel
- 1 Les niches fiscales ont un poids croissant sans avoir toutes démontré leur efficacité
- 1.1 Instrument de redistribution et d’incitation, les dépenses fiscales constituent une charge financière croissante
- a Le concept de niches fiscales recouvre un ensemble de 450 mesures aux finalités différentes
- b Le montant des dépenses fiscales a longtemps progressé en dehors de la norme de dépense
- 1.2 Les dépenses fiscales limitent le rendement des recettes fiscales alors que leur efficacité et leur efficience ne sont pas démontrées
- a Les dépenses fiscales, très concentrées, limitent le rendement des impôts
- b L’efficacité et l’efficience des niches fiscales ne sont pas systématiquement démontrées ex ante et ex post
- 1.1 Instrument de redistribution et d’incitation, les dépenses fiscales constituent une charge financière croissante
- 2 L’amélioration de la gouvernance des dépenses fiscales doit permettre de les rationaliser
- 2.1 L’information et l’encadrement du recours aux dépenses fiscales ont été améliorés
- a L’information du Parlement et des citoyens sur le périmètre et le montant des dépenses fiscales a été améliorée
- b Des règles d’encadrement du recours aux dépenses fiscales ont été adoptées depuis 2009
- 2.2 L’évaluation de l’efficacité et de l’efficience des niches fiscales vise à supprimer les dispositifs inutiles
- a La réforme des niches fiscales passe par une évaluation systématique et par un pilotage plus affirmé
- b Le travail de réduction des niches fiscales et sociales demande à être poursuivi
- 2.1 L’information et l’encadrement du recours aux dépenses fiscales ont été améliorés
- CHAPITRE 23 L’imposition des revenus
- 1 Les ménages sont soumis, sur leurs revenus, à plusieurs impôts différents
- 1.1 L’impôt sur le revenu impose l’ensemble des revenus des foyers fiscaux
- a La détermination de l’assiette et le calcul de l’IR obéissent à des logiques complexes destinées à répartir équitablement la charge fiscale
- b L’impôt sur le revenu est partagé entre système déclaratif et, certes marginalement, prélèvement à la source
- c La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus se situe dans le prolongement de l’impôt sur le revenu
- 1.2 Les prélèvements sociaux sont essentiellement prélevés à la source
- a Les prélèvements sociaux ont un rendement budgétaire supérieur à celui de l’impôt sur le revenu
- b La CSG et les autres prélèvements sociaux sont des impositions qui s’appliquent de manière différente selon les catégories de revenus
- c Les prélèvements sociaux sont pour l’essentiel recouvrés à la source mais une part est recouvrée sur rôle
- 1.1 L’impôt sur le revenu impose l’ensemble des revenus des foyers fiscaux
- 2 Faut-il encore réformer l’impôt sur le revenu ?
- 2.1 L’impôt sur le revenu présente certains défauts, malgré les réformes successives
- a Les dispositifs dérogatoires nombreux affaiblissent le rendement, la progressivité et la lisibilité de l’impôt sur le revenu
- b L’imposition sur le revenu a été réaménagée à plusieurs reprises
- c La qualité de service de l’administration fiscale a été améliorée
- 2.2 Des réformes plus profondes permettraient de rendre l’imposition des revenus plus lisible
- a Vers une imposition des revenus de l’année en cours ?
- b L’articulation avec les autres impositions des revenus pourrait être améliorée radicalement
- 2.1 L’impôt sur le revenu présente certains défauts, malgré les réformes successives
- 1 Les ménages sont soumis, sur leurs revenus, à plusieurs impôts différents
- CHAPITRE 24 La fiscalité du patrimoine
- 1 L’imposition du patrimoine est parcellaire et composite
- 1.1 L’imposition du patrimoine est éclatée et partielle
- a Tant le stock que les flux de capitaux sont taxés
- b Une part importante du patrimoine des ménages échappe à la taxation
- 1.2 L’imposition du patrimoine résulte de l’addition de mesures aux finalités diverses
- a L’imposition du patrimoine est au total élevée en France
- b L’imposition du stock, relativement élevée, poursuit principalement un objectif budgétaire
- c L’imposition du flux répond respectivement à des objectifs budgétaires et d’équité
- 1.1 L’imposition du patrimoine est éclatée et partielle
- 2 Une fiscalité du patrimoine peu cohérente et peu efficace
- 2.1 La fiscalité du patrimoine a été plusieurs fois réformée depuis 2011, sans avoir in fine beaucoup évolué
- a Pour améliorer l’attractivité de la France, la fiscalité sur le stock de patrimoine a été allégée en 2011, en contrepartie d’un renforcement de la taxation des flux
- b Le gouvernement Ayrault est revenu sur la réforme de l’ISF, renforçant globalement la fiscalité du patrimoine
- 2.2 L’imposition du patrimoine pourrait être davantage centrée sur le stock
- a L’imposition de la détention de patrimoine paraît économiquement souhaitable
- b Les exemples étrangers plaident néanmoins pour supprimer ou réinventer l’ISF
- c Un nouvel impôt assis sur le patrimoine pourrait être institué
- 2.1 La fiscalité du patrimoine a été plusieurs fois réformée depuis 2011, sans avoir in fine beaucoup évolué
- 1 L’imposition du patrimoine est parcellaire et composite
- CHAPITRE 25 La fiscalité des entreprises
- 1 La fiscalité des entreprises est composite et relativement lourde
- 1.1 La fiscalité des entreprises n’est pas uniquement assise sur les bénéfices
- a De nombreux impôts sont assis sur les facteurs de production ou le chiffre d’affaires
- b La fiscalité des bénéfices paraît relativement faible en comparaison
- 1.2 Au total, les prélèvements sur les entreprises sont élevés
- a La part des PO sur les entreprises est élevée mais principalement du fait du poids des cotisations sociales
- b Toutefois, les taux nominaux d’imposition des bénéfices sont élevés
- 1.1 La fiscalité des entreprises n’est pas uniquement assise sur les bénéfices
- 2 Le mouvement d’allégement de la fiscalité des entreprises depuis 2010 doit être poursuivi
- 2.1 Les prélèvements pesant sur les facteurs de production ont été allégés
- a Le coût du travail a été allégé par le CICE et les baisses de charges
- b La taxe professionnelle a été supprimée et la C3S rétrécie
- c La compétitivité hors prix a été stimulée par une fiscalité adaptée et stable
- 2.2 Conjuguer rationalisation des prélèvements sur les facteurs de production et diminution du taux d’IS
- a Les impôts pèsent encore trop sur le haut de bilan et se doublent d’un « impôt papier »
- b La fiscalité des bénéfices demeure problématique et devrait être rendue plus lisible
- 2.1 Les prélèvements pesant sur les facteurs de production ont été allégés
- 1 La fiscalité des entreprises est composite et relativement lourde
- CHAPITRE 26 L’imposition de la consommation et des transactions
- 1 La TVA, les accises et les droits de douane
- 1.1 Fiscalité sur la consommation et droits de douane se distinguent notamment par leur rendement et leur mode de collecte
- a La TVA se caractérise par un rendement élevé et une gestion aisée qui repose sur les entreprises
- b Les autres impositions sur la consommation constituent un ensemble composite
- c Les droits de douane sont aujourd’hui d’un rendement faible et sont collectés par l’administration
- 1.2 Fiscalité indirecte et droits de douane sont harmonisés par le droit de l’Union européenne à des degrés divers
- a La TVA est fortement harmonisée au niveau européen
- b L’harmonisation des accises est plus limitée
- c Les droits de douane échappent à la compétence de l’État
- 1.1 Fiscalité sur la consommation et droits de douane se distinguent notamment par leur rendement et leur mode de collecte
- 2 Les nouveaux défis de la fiscalité indirecte : taxation des transactions financières et fiscalité environnementale
- 2.1 L’harmonisation européenne ne progresse plus que de manière limitée
- a Sur la période récente, le chantier de l’harmonisation de la fiscalité indirecte a peu avancé
- b La fiscalité indirecte européenne pourrait être complétée par une taxe sur les transactions financières
- 2.2 La fiscalité indirecte comme outil de politique économique
- a À supposer qu’elle puisse être exploitée, la voie de l’augmentation des droits de douane n’offrirait qu’une réponse partielle au déficit de compétitivité
- b La TVA apparaît comme un impôt d’avenir pour contribuer à la compétitivité des entreprises françaises
- c Verdir et accroître la fiscalité environnementale, nouvelle frontière de la fiscalité indirecte
- 2.1 L’harmonisation européenne ne progresse plus que de manière limitée
- 1 La TVA, les accises et les droits de douane
- CHAPITRE 27 La concurrence et l’évasion fiscales internationales
- 1 La concurrence fiscale et l’harmonisation européenne en matière d’imposition des sociétés
- 1.1 La concurrence fiscale peut engendrer des effets pervers
- a Entre pays développés, la concurrence porte notamment sur l’imposition des bénéfices
- b La concurrence en matière de fiscalité des entreprises est susceptible de produire des effets pervers
- 1.2 La concurrence fiscale a été encadrée dans l’Union européenne
- a La concurrence fiscale dommageable a été diminuée sous l’action de l’Union européenne
- b Le projet européen d’assiette commune consolidée d’impôt sur les sociétés (ACCIS) constituerait une réforme profonde
- c La diminution de la concurrence fiscale pourrait aussi résulter d’initiatives bilatérales
- 1.1 La concurrence fiscale peut engendrer des effets pervers
- 2 La lutte contre l’évasion et la fraude fiscales internationales
- 2.1 Face aux paradis fiscaux, l’administration fiscale dispose de moyens d’information et de sanctions
- a Importante, l’utilisation des paradis fiscaux répond à des préoccupations diverses
- b L’administration fiscale dispose de différents instruments pour lutter contre la fraude fiscale internationale
- 2.2 La pression internationale sur les États non coopératifs doit être complétée afin de relocaliser les matières taxables
- a La lutte internationale contre les paradis fiscaux s’est intensifiée à l’occasion de la crise financière
- b Des résultats tangibles, qui doivent progresser grâce à l’échange automatique d’information
- c L’objectif ultime : relocaliser la matière taxable
- 2.1 Face aux paradis fiscaux, l’administration fiscale dispose de moyens d’information et de sanctions
- 1 La concurrence fiscale et l’harmonisation européenne en matière d’imposition des sociétés
- CHAPITRE 28 L’administration fiscale
- 1 Une dynamique de modernisation et d’amélioration du service aux usagers
- 1.1 L’éclatement de l’administration fiscale appelait une réorganisation
- a Plusieurs administrations étaient chargées de missions fiscales avant l’institution de la DGFiP
- b Cet éclatement était facteur de sous-performance
- c Le rapprochement des deux grandes directions à réseau du ministère chargé du budget a été conduit par étapes
- 1.2 La DGFiP est issue d’une réforme majeure
- a La création de la DGFiP en mai 2008 visait à améliorer le service rendu aux usagers et à réduire les dépenses de l’État grâce aux synergies
- b La DGFiP a été progressivement mise en place de 2007 à 2012
- 1.1 L’éclatement de l’administration fiscale appelait une réorganisation
- 2 De nouveaux défis s’annoncent pour la DGFiP et le ministère des finances
- 2.1 La DGFiP devra distribuer les dividendes attendus de la fusion
- a Des économies peuvent encore être dégagées, à la faveur de la simplification et de la dématérialisation
- b La DGFiP est maintenant armée pour parfaire sa relation à l’usager
- c Le contrôle fiscal est une mission devant concilier efficacité et confiance
- 2.2 Le ministère des finances peut désormais envisager de nouvelles réformes
- a L’articulation entre la DGFiP et d’autres administrations telle la DGDDI pourrait évoluer
- b Les missions respectives de la DGFiP et des URSSAF pourraient être adaptées en cas de fusion IR-CSG ou de réforme du prélèvement de l’IR
- 2.1 La DGFiP devra distribuer les dividendes attendus de la fusion
- 1 Une dynamique de modernisation et d’amélioration du service aux usagers
- CHAPITRE 21 La structure des prélèvements obligatoires
- PARTIE 9 LES AUTRES RESSOURCES PUBLIQUES
- CHAPITRE 29 Les ressources publiques non fiscales
- 1 Les ressources publiques non fiscales sont diverses mais d’un poids modeste
- 1.1 Les produits de fonctionnement ne contribuent que faiblement au financement des APU
- a Les produits de fonctionnement désignent d’abord les fruits de la vente de biens et de la prestation de services
- b Les autres produits de fonctionnement sont un ensemble de recettes plus diversifiées
- 1.2 Les produits financiers sont à l’origine de ressources non négligeables récurrentes
- a Les immobilisations financières, si elles sont avisées, rapportent à leur propriétaire
- b Les activités financières procurent également des ressources
- 1.1 Les produits de fonctionnement ne contribuent que faiblement au financement des APU
- 2 L’État actionnaire représente des enjeux financiers mais aussi des enjeux stratégiques
- 2.1 Malgré les privatisations successives, l’État reste un acteur économique important du pays
- a Le secteur public s’est certes rétracté depuis 1986
- b L’État demeure un actionnaire de poids dans l’économie française, voire internationale
- 2.2 L’État actionnaire a redéfini sa doctrine de manière à trouver sa place dans l’économie
- a L’État actionnaire a plusieurs visages
- b De l’utilité et du rôle de l’État actionnaire
- c Des participations qui présentent un intérêt financier avéré mais qui ne sont pas sans risque
- 2.1 Malgré les privatisations successives, l’État reste un acteur économique important du pays
- 1 Les ressources publiques non fiscales sont diverses mais d’un poids modeste
- CHAPITRE 30 La dette publique
- 1 Les déficits nourrissent la dette
- 1.1 Des déficits
- a Déficit conjoncturel et déficit structurel
- b Déficit primaire et déficit courant
- 1.2 De la dette
- a La dette révèle un besoin de financement de moyen et de long terme, à la différence de la trésorerie
- b Les administrations publiques doivent émettre des emprunts
- 1.1 Des déficits
- 2 La soutenabilité économique de la dette française s’est érodée mais le cadre juridico-politique protège sa signature
- 2.1 L’endettement s’accroît et les perspectives de croissance sont affaiblies
- a L’endettement public s’est accru pour des raisons conjoncturelles et structurelles
- b La soutenabilité de la dette française est mise à mal par des perspectives économiques affaiblies
- 2.2 La France est à ce stade protégée par sa crédibilité institutionnelle
- a La France a su acquérir une forte crédibilité à l’égard des marchés internationaux
- b L’appartenance à la zone euro de la France soutient la solvabilité et la crédibilité de la France
- 2.1 L’endettement s’accroît et les perspectives de croissance sont affaiblies
- 3 Si la dette de l’État est techniquement bien gérée, son caractère excessif plaide pour une diversification du financement de l’État
- 3.1 L’État se refinance à ce jour à un taux faible et sans difficulté significative
- a Un taux d’intérêt faible
- b Le besoin de financement de l’État est satisfait sans difficulté
- 3.2 Les troubles financiers consécutifs à la crise de 2008 ont fragilisé la solvabilité à long terme de la France
- a La crise économique et financière depuis 2008 a changé les conditions de refinancement des États de la zone euro
- b La solvabilité à long terme de la France s’est dégradée
- 3.3 Les voies de financement de l’État mériteraient d’être diversifiées de manière à améliorer sa résilience
- a Le recours à des émissions auprès du grand public mériterait d’être envisagé au moins ponctuellement
- b Le recours à un refinancement public, dans un cadre européen, redevient une perspective crédible
- 3.1 L’État se refinance à ce jour à un taux faible et sans difficulté significative
- 1 Les déficits nourrissent la dette
- CHAPITRE 29 Les ressources publiques non fiscales
- Sujet-type concours ENA
- SUJET
- PROPOSITION DE CORRIGÉ
- LA CROISSANCE TENDANCIELLE DU NIVEAU DE PO REFLÈTE UNE PRÉFÉRENCE POUR LA SOCIALISATION DES DÉPENSES
- UNE POURSUITE DE L’INVERSION DE LA COURBE DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES EST SOUHAITABLE MAIS SUPPOSE UNE MODÉRATION PARALLÈLE DES DÉPENSES PUBLIQUES
- SUJET
- Abréviations
- Index
- A
- B
- C
- D
- E
- F
- G
- H
- I
- K
- L
- M
- O
- P
- Q
- R
- S
- T
- U
- V
- W
- É
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