Solitudes : roman Édouard Estaunié

Résumé

En 1922, Édouard Estaunié publie Solitudes, trois nouvelles dont voici les deux premières. Dans son premier roman, Un simple (1880), il montrait déjà les souffrances de l'isolement chez un être sensible. « Tous ont en commun l'impossibilité où nous nous trouvons de communiquer avec nos semblables. C'est du silence qu'est née la plus déchirante des souffrances, la solitude. » On ne peut mieux analyser les tourments de l'âme humaine. « Estaunié est tout particulièrement le romancier des âmes de la province, avec leurs drames feutrés, leurs détresses silencieuses, leur solitude. » (Robert de Flers) « Il y a mille manières d'être seul : il n'est pas sûr non plus qu'on cesse jamais de l'être. On peut étouffer de solitude dans une maison déserte et auprès d'une femme aimée. Le bruit n'est pas moins angoissant que le silence, pour qui a connu le vide profond laissé par un départ. Et, à y bien regarder, l'homme qui chemine dans la vie, avec ou sans compagnon, est-il si différent de l'homme qui meurt, c'est-à-dire irrémédiablement seul. » « Mademoiselle Gauche, immobilisée sur un fauteuil depuis quarante ans, avait gardé son coeur du froid, et la vie lui semblait bonne. Réalisant la plus effroyable des apparences de solitude, à cause de cela peut-être, elle ignorait la solitude. » (Mademoiselle Gauche) « Il est des solitudes à deux, pires que la solitude d'une pièce vide. Le hasard m'a rendu témoin de l'une d'elles pendant une heure : j'ai ramené de ma découverte un tel effroi que mademoiselle Gauche me paraît aujourd'hui avoir été privilégiée. » (Monsieur Champel)

Auteur :
Estaunié, Édouard (1862-1942)
Éditeur :
Paris, Perrin et Cie,
Genre :
Nouvelle
Langue :
français.
Mention d'édition :
13e éd
Description du livre original :
1 vol. (267 p.) ; 18 cm
Domaine public :
Non

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