Introduction historique au droit Claire Lovisi,...
Résumé
Notre système juridique est le produit d'un amalgame. Ses composantes essentielles s'enracinent dans l'histoire. Du passé, plus ou moins lointain selon les cas, proviennent des sédiments qui, au fil du temps, ont imprimé à notre droit ses traits distinctifs. L'ouvrage propose la genèse de cet héritage, parfois partagé par la grande famille du droit occidental, parfois typique de l'histoire nationale. Depuis l'invention de la science du droit à Rome jusqu'à l'établissement d'un système juridique national, plusieurs tournants capitaux ont marqué une orientation déterminante. Le XXe siècle a amorcé un nouveau virage en faisant resurgir un pluralisme juridique que l'on avait cru enterré. L'histoire ne prétend pas offrir de solutions ; du moins peut-elle montrer la relativité des phénomènes juridiques et préparer le juriste à affronter le changement.
- Auteur :
- Lovisi, Claire
- Éditeur :
- Paris, Dalloz, 2016
- Collection :
- Cours Dalloz
- Genre :
- Manuel
- Langue :
- français.
- Note :
- La couv. porte en plus : "L1"Bibliogr. p. 5-7. Notes bibliogr. Index
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 1 vol. (393 p.) : couv. ill. ; 21 cm
- ISBN :
- 9782247161614.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- Bibliographie
- Manuels d’introduction historique au droit (consulter la dernière édition)
- 2. Manuels et ouvrages généraux (consulter la dernière édition)
- Bibliographie
- Chapitre préliminaire. Aperçu de la tradition juridique préromaine
- Section 1. Les droits du Proche-Orient ancien
- § 1. Les droits cunéiformes
- A. Un caractère empirique
- B. Une imprégnation religieuse
- § 2. Le droit hébraïque
- A. Un droit révélé
- B. Un droit empirique
- § 1. Les droits cunéiformes
- Section 2. Loi et réflexion théorique en Grèce
- § 1. La loi reine
- A. Naissance de la loi positive
- La loi, instrument humain d’un ordre divin
- La laïcisation de la loi, commandement politique
- B. Précision d’un concept
- Une norme supérieure
- Une norme générale et permanente
- A. Naissance de la loi positive
- § 2. La confrontation de la loi avec un idéal de justice
- A. Un esprit des institutions
- B. Les lois non écrites
- § 1. La loi reine
- Bibliographie
- Proche-Orient
- Grèce
- Section 1. Les droits du Proche-Orient ancien
- Chapitre 1. L’assise romaine
- Section 1. Les fondations d'une discipline autonome
- Sous-section 1. L'autonomie du droit
- § 1. Un objet propre
- A. L’isolation du droit
- Le droit isolé de la religion
- Le droit isolé de la morale
- Le droit isolé du fait
- Le droit isolé de la philosophie
- B. Un objet en extension
- Ius publicum - ius privatum
- L’extension du droit privé
- A. L’isolation du droit
- § 2. Les sources du droit
- A. La toi
- B. La «jurisprudence»
- C. L’édit du préteur
- D. Les sénatus-consuttes
- E. Les constitutions impériales
- F. La coutume
- § 1. Un objet propre
- Sous-section 2. L’invention du juriste
- § 1. L’issue d’un combat politique mené pour la divulgation du droit
- A. La publication des règles de droit
- B. La publication des formules judiciaires
- C. La divulgation du mode d’emploi
- § 2. La figure du juriste
- A. Un personnage autonome
- B. Le juriste, épine dorsale du droit classique
- § 1. L’issue d’un combat politique mené pour la divulgation du droit
- Sous-section 3. L'invention de la science juridique
- § 1. La naissance de ta doctrine juridique
- A. L’épanouissement de ta science du droit privé
- Des débuts modestes : l’explication de textes
- L’éclosion de la doctrine
- B. L’inachèvement de ta science du droit public
- A. L’épanouissement de ta science du droit privé
- § 2. Les grands outils de la science du droit
- A. Un langage
- La terminologie juridique
- Le style juridique
- B. Une méthode
- L’art de résoudre un problème juridique
- L’art d’en tirer des règles de droit
- A. Un langage
- § 3. L’enseignement du droit
- A. De l’initiation à l’enseignement
- B. Les manuels d’enseignement
- § 1. La naissance de ta doctrine juridique
- Sous-section 1. L'autonomie du droit
- Section 2. Un modèle de système juridique
- Sous-section 1. Le droit, prérogative du prince
- § 1. L’expropriation des sources rivales
- A. La loi votée par le peuple
- B. Le sénatus-consulte
- C. L’édit du préteur
- D. La jurisprudence
- § 2. La promotion du droit fondé sur les constitutions impériales
- A. Deux puissants leviers
- L’emprise impériale sur la justice
- Le savoir juridique au service du pouvoir impérial
- B. D’abord une législation d’origine contentieuse
- C. La valeur des constitutions impériales
- A. Deux puissants leviers
- § 3. Le triomphe de la loi du Prince
- A. La mutation du système juridique
- B. La législation impériale, source exclusive du droit
- § 1. L’expropriation des sources rivales
- Sous-section 2. Le développement d’un droit de la puissance publique
- § 1. Le principe d'un droit exorbitant du droit commun
- A. Deux modèles jurisprudentiels
- Le droit militaire
- Le droit fiscal
- B. Un droit fondé sur ta notion d’utilitas publica
- A. Deux modèles jurisprudentiels
- § 2. Un droit de la fonction publique
- § 1. Le principe d'un droit exorbitant du droit commun
- Sous-section 3. La constitution d’un corps de règles
- § 1. De nouveaux moyens
- A. L’avènement du codex
- B. La scolarisation de l’enseignement du droit
- § 2. Les compilations officielles du Bas-Empire
- A. Le Code Théodosien
- B. Les compilations de Justinien
- Le Code de justinien
- Le Digeste
- Les Institutes
- Les Novelles
- § 1. De nouveaux moyens
- Sous-section 1. Le droit, prérogative du prince
- Bibliographie
- Section 1. Les fondations d'une discipline autonome
- Chapitre 2. IVe - XIe siècles : l'incubation d'une identité juridique originale
- Section 1. Un tournant irréversible pour l’Occident
- Sous-section 1. La rupture avec l’orient
- Sous-section 2. L’Occident, terre de migrations
- § 1. Les barbares à demeure
- § 2. Des peuples au droit rudimentaire
- Sous-section 3. L’occident, terre chrétienne
- Section 2. Un tournant décisif pour l’Europe continentale : l’amalgame entre le monde romain et les traditions barbares
- Sous-section 1. La coexistence des traditions juridiques : la personnalité des lois
- § 1. Une tradition romaine
- A. Rome et tes pérégrins
- B. Rome et tes barbares
- § 2. L'épanouissement de la personnalité des lois dans le monde franc
- A. L’unification politique et religieuse de ta Gaule
- B. Le respect des droits des vaincus
- La pluralité des lois personnelles
- L’application du principe de la personnalité des lois
- § 1. Une tradition romaine
- Sous-section 2. Les prémices d’une identité commune
- § 1. L'empire carolingien, avant-garde de la famille romano-germanique
- A. Une assise continentale
- B. Une culture commune
- C. Une toi commune
- § 2. La démarcation d'autres sphères juridiques
- A. Le droit musulman
- B. Le droit anglo-saxon
- C. Les droits scandinaves et slaves
- § 1. L'empire carolingien, avant-garde de la famille romano-germanique
- Sous-section 1. La coexistence des traditions juridiques : la personnalité des lois
- Section 3. De profonds bouleversements dans l'ordre juridique
- Sous-section 1. Le procès-verbal d'un déclin
- § 1. Des carences majeures
- A. La disparition du juriste laïque
- B. L’impossibilité d’une jurisprudence
- C. L'effacement de la législation
- § 2. La régression technique du droit
- A. La dégradation des outils romains
- B. Le recul de l’écrit
- § 1. Des carences majeures
- Sous-section 2. Le recul de l'autonomie du droit
- § 1. Le droit dominé par le fait
- A. Le mode de formation du droit
- B. Le morcellement de la vie juridique
- L’émiettement géographique du droit
- Le fractionnement social du droit
- § 2. L’empreinte de la religion
- A. La légitimation du pouvoir royal
- B. Un remède aux impasses de l’ordre juridique
- § 1. Le droit dominé par le fait
- Sous-section 3. La submersion du droit public par le droit privé
- § 1. La patrimonialité du pouvoir royal à l’époque franque
- § 2. L'emprise croissante du privé sur le public
- A. L'appropriation des fonctions publiques
- B. L'appropriation des terres publiques
- C. L’appropriation des prérogatives de puissance publique
- Sous-section 1. Le procès-verbal d'un déclin
- Bibliographie
- Section 1. Un tournant irréversible pour l’Occident
- Chapitre 3. XIIe-XVe siècles : naissance de ta famille romano-germanique
- Section 1. La révolution des droits savants
- Sous-section 1. L’émancipation du droit
- § 1. Le droit romain étudié pour lui-même
- A. Le droit romain détaché du trivium
- B. La diffusion de l’enseignement spécialisé du droit
- § 2. L’émancipation du droit canonique
- A. La constitution d’un corps de droit
- Le Décret de Gratien
- Les collections de décrétales
- B. L’autonomie du droit canonique
- L’autonomie vis-à-vis du droit laïque
- La distinction du for interne et du for externe
- A. La constitution d’un corps de droit
- § 1. Le droit romain étudié pour lui-même
- Sous-section 2. Apparition des traits distinctifs de la famille romano-germanique
- § 1. L’attachement au texte légal
- A. La renaissance du vocabulaire juridique
- Les Glossateurs
- Les canonistes
- B. Essor de [’interprétation rationnelle
- C. La formation d’un ius commune
- A. La renaissance du vocabulaire juridique
- § 2. La systématisation du droit
- A. L’esprit de classification
- B. Le perfectionnement des notions abstraites
- La personnalité morale
- La représentation parfaite
- C. La théorie des sources du droit
- L’exaltation de la loi
- La coutume
- La place du juge
- Les conflits entre droit commun et droits propres
- § 3. La distinction entre droit public et droit privé
- A. La division théorique
- L’intérêt et les moyens de la division
- La relativité de la division
- B. La promotion du droit public
- Le droit romain au service de causes différentes
- La construction du droit public
- A. La division théorique
- § 1. L’attachement au texte légal
- Sous-section 1. L’émancipation du droit
- Section 2. Le royaume de France : entre droits savants et droit propre
- Sous-section 1. Sortir du flou juridique
- § 1. L’invasion des règles écrites
- A. Les droits des seigneurs rognés
- Les chartes de franchises
- La renaissance de la législation royale
- B. La sécurité des relations juridiques entre particuliers
- L’ambiguïté d’une définition de la coutume
- La diversité des autorités concédantes
- A. Les droits des seigneurs rognés
- § 2. Les conditions d’une jurisprudence
- A. L’organisation judiciaire
- B. La modernisation de ta procédure
- C. La rationalisation des modes de preuves
- § 1. L’invasion des règles écrites
- Sous-section 2. Les sources d’un droit propre
- § 1. L’affirmation du droit coutumier
- A. L’emprise de ta jurisprudence
- La coutume dégagée par la jurisprudence
- La provincialisation de la coutume
- B. La main du roi
- L’action indirecte du roi
- La régulation directe des coutumes
- L’apparition d’une démarcation entre le Nord et le Midi
- L’ordre de rédaction générale des coutumes
- A. L’emprise de ta jurisprudence
- § 2. L’essor de la législation royale
- A. Du législateur féodal au législateur souverain
- Le suzerain législateur
- L’exaltation du roi-législateur
- B. L’exercice prudent de l’autorité législative
- Le contenu de la législation
- Le principe du conseil
- A. Du législateur féodal au législateur souverain
- § 1. L’affirmation du droit coutumier
- Sous-section 3. Un droit spécial pour la couronne
- § 1. La dévolution de la Couronne
- A. La dévolution spécifique de la Couronne
- L’hérédité
- La primogéniture
- La masculinité
- B. La dévolution immédiate de la Couronne
- Le sacre privé de fonction constitutive
- L’abolition fictive de la minorité royale
- La fiction d’un roi toujours vivant
- B. Une succession indisponible
- Un cas dramatique
- La théorie statutaire de la Couronne
- A. La dévolution spécifique de la Couronne
- § 2. Vers l'inaliénabilité du domaine de la Couronne
- A. La composition du domaine
- Au plan territorial, une notion ambiguë
- Un ensemble de droits, de revenus et de prérogatives
- B. Un statut particulier
- L’attribution du domaine à la Couronne
- Un régime juridique exorbitant du droit commun
- A. La composition du domaine
- § 1. La dévolution de la Couronne
- Sous-section 1. Sortir du flou juridique
- Bibliographie
- Section 1. La révolution des droits savants
- Chapitre 4. XVIe XVIIIe siècles : l’agencement d’un ordre juridique spécifique
- Section 1. L’affirmation d’une tradition juridique nationale
- Sous-section 1. Heurs et malheurs des droits universels
- § 1. Le droit romain
- A. Le refus de transposer en bloc un droit étranger
- La seconde renaissance du droit romain
- Le droit des Romains et des Italiens
- La rupture avec la pratique judiciaire
- B. L’utilisation sélective du droit romain
- Une architecture systématique
- Une accommodation pratique
- A. Le refus de transposer en bloc un droit étranger
- § 2. Le droit canonique
- A. Le droit canonique naturalisé
- B. Le droit canonique dépossédé
- La discipline ecclésiastique
- Les relations privées
- § 1. Le droit romain
- Sous-section 2. La promotion du « droit français »
- § 1. Les décantations du droit coutumier
- A. La rédaction officielle des coutumes
- La collaboration entre le pouvoir royal et les intéressés
- Les transformations du droit coutumier
- B. L’élaboration d’un droit commun coutumier
- Une construction doctrinale
- La prépondérance de la coutume de Paris
- A. La rédaction officielle des coutumes
- § 2. L'irrésistible ascension de la législation royale
- A. «Qui veut le roi, si veut la loi »
- Un pouvoir «sans dépendance et sans partage»
- Les modes d’expression de la volonté royale
- B. L’interventionnisme croissant
- Les ordonnances de réformation
- Les ordonnances de codification
- A. «Qui veut le roi, si veut la loi »
- § 3. La jurisprudence des parlements
- § 4. La consécration universitaire du droit français
- A. La création d’un enseignement de droit français
- B. Les professeurs de droit français et l’unification doctrinale du droit
- § 1. Les décantations du droit coutumier
- Sous-section 3. Le droit en français
- § 1. L'exclusion du latin
- § 2. La promotion du français
- Sous-section 1. Heurs et malheurs des droits universels
- Section 2. L'autonomie du droit public
- Sous-section 1. Les ambiguïtés de l’ordre constitutionnel
- § 1. L'existence d'un corps de lois fondamentales
- A. La dévolution de la Couronne et la règle de catholicité
- B. La consécration de la règle d’inaliénabilité du domaine de la Couronne
- L’étendue de la règle d’inaliénabilité
- Les exceptions à l’inaliénabilité
- C. Les précisions de la règle d’indisponibilité de la Couronne
- L’inconstitutionnalité des renonciations au trône
- L’inconstitutionnalité des habilitations royales à la succession
- § 2. Les déficiences des lois fondamentales
- A. Un domaine limité
- B. L’absence de véritables sanctions
- C. L’imprécision constitutionnelle
- § 1. L'existence d'un corps de lois fondamentales
- Sous-section 2. L’affirmation d’un régime juridique propre à l’administration
- § 1. De nombreuses règles
- A. L’ampleur des prérogatives de l’administration
- B. Les limites au pouvoir des autorités administratives
- § 2. La spécificité du contentieux administratif
- § 1. De nombreuses règles
- Sous-section 1. Les ambiguïtés de l’ordre constitutionnel
- Bibliographie
- Section 1. L’affirmation d’une tradition juridique nationale
- Chapitre 5. De la Révolution à la Troisième République : l'établissement d'un système juridique national
- Section 1. La fondation d’un nouvel ordre juridique
- Sous-section 1. La légitimité de l’ordre juridique
- § 1. L’individu au cœur du droit
- § 2. Des droits déclarés
- A. L’ambiguïté d’une «déclaration»
- B. La consécration des droits individuels
- Sous-section 2. Le droit, ensemble des règles posées par l’État
- § 1. Le règne de la Loi
- A. La constitution
- Une constitution écrite
- La constitution, instrument de liberté
- B. La toi
- Des précautions constitutionnelles pour que la loi soit bonne
- La loi, instrument de transformation de la société
- A. La constitution
- § 2. L'effacement des autres sources du droit
- A. La jurisprudence
- B. La doctrine
- C. Le règlement
- § 1. Le règne de la Loi
- Sous-section 3. La codification
- § 1. Les expériences révolutionnaires
- A. Les succès de ta codification pénale
- Le code pénal de 1791
- Le code des délits et des peines de 1795
- B. Les échecs de la codification civile
- A. Les succès de ta codification pénale
- § 2. Les codifications napoléoniennes
- A. Le Code civil
- Les artisans du Code civil
- «Les codes des peuples se font avec le temps »
- B. Les codes impériaux
- Le Code de procédure civile (1806)
- Le Code de commerce (1807)
- Le Code d’instruction criminelle (1808)
- Le Code pénal (1810)
- A. Le Code civil
- § 1. Les expériences révolutionnaires
- Sous-section 1. La légitimité de l’ordre juridique
- Section 2. L’aménagement des principes fondateurs
- Sous-section 1. Le nationalisme juridique
- § 1. Diffusion du modèle français et réactions nationalistes
- A. Le rêve napoléonien d’un nouveau droit commun pour l’Europe
- B. L’influence du modèle français
- C. La naissance d’un modèle alternatif en Allemagne
- Le rejet de la codification française
- Le BGB (Bürgerliches Gesetzbuch)
- § 2. Le repli du droit à l'intérieur des frontières politiques
- A. L'absolutisme de la législation nationale vis-à-vis des droits étrangers
- B. L’horizon national de ta doctrine
- « Le rêve du droit naturel est terminé »
- L’isolement des cultures nationales
- § 3. Le défi colonial
- A. Le principe de spécialité législative
- B. Droit français ou droits locaux ?
- La résurgence de la personnalité des lois
- Un cadre fixé par le colonisateur
- Le régime du protectorat
- § 1. Diffusion du modèle français et réactions nationalistes
- Sous-section 2. L’équilibré du système juridique français
- § 1. Les progrès du droit public
- A. « La responsabilité habituelle du pouvoir»
- B. La régulation de l’exercice de la puissance publique
- L’impuissance à enfermer le droit administratif dans un code
- La spécificité du contentieux administratif
- Un droit d’origine ¡urisprudentielle
- § 2. Un équilibre fondé sur la complémentarité fonctionnelle
- A. Prévalence du législateur et limites du légalisme
- B. Les avancées gouvernementales
- C. La mission de ta jurisprudence
- L’habilitation du législateur
- Une jurisprudence en adéquation avec la législation
- D. Le reclassement de la doctrine
- L’enseignement du droit dans le corset napoléonien
- Une nouvelle légitimité pour la doctrine civiliste : rechercher l’intention du législateur
- L’élargissement de la science du droit
- E. La résurgence de la coutume
- § 1. Les progrès du droit public
- Sous-section 1. Le nationalisme juridique
- Bibliographie
- Section 1. La fondation d’un nouvel ordre juridique
- Conclusion. La résurgence du pluralisme juridique au XXe siècle
- La pluralité des espaces normatifs
- Le morcellement du droit
- Le pluralisme des sources du droit
- Bibliographie
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