Rien que la mer : roman Annick Geille
Résumé
Au restaurant du Grand Port, en Bretagne, une femme qui n'est plus jeune voit sa vie basculer. Trahison et défaite intimes. À Mers el-Kébir, le « Grand Port » d'Oran, un homme jeune croit vivre son dernier jour, lorsque deux mille marins français sans défense sont assassinés à quai par nos « alliés ». Trahison et défaite historiques. Une femme et un homme aux destins brisés. Comment se vit le malheur au féminin singulier et au masculin pluriel ? Cette femme détruite et cet homme psychique-ment blessé ont plus que des points communs. Un lien très fort les soude. Porté par une écriture puissante, le roman sape volontairement la chronologie pour mieux révéler la proximité existentielle des personnages. La mer qu'« elle » et « lui » chérissent également habite littéralement ce roman sauvage de la résistance et du sel de la vie.
Juillet 1940, baie d'Oran. La flotte française est défaite dans le port de Mers el-Kébir. Seul le croiseur Strasbourg réussit à appareiller intact. A son bord, Francis, radio de bord breton, est traumatisé mais tente de se reconstruire. Soixante ans plus tard, une femme attend désespérément le retour de son époux dans un village de Bretagne. Le récit de deux désastres racontés en parallèle
- Auteur :
- Geille, Annick
- Éditeur :
- Paris, la Grande Ourse, DL 2016
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français.
- Pays :
- France.
- Description du livre original :
- 1 vol. (278 p.) ; 21 cm
- ISBN :
- 9791091416481.
- Domaine public :
- Non
Commentaires
Marc Gilliot
L'histoire débute par une femme qui attend son mari pour dîner au restaurant, mais c'est sans importance car ça se joue ailleurs. Sur la première moitié du livre, des chapitres croisés entre la vie militaire du père et l'admiration qu'a pour lui sa fille. La seconde partie est essentiellement consacrée au père vieillissant et mourant. En résumé, un roman qui parle d'un amour filial armoricain que j'ai trouvé assez morbide et trainant sur la proche fin en longueur. Je ne le déconseille pas, mais j'en ai connu des plus palpitants. Marc.
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