Candide et lubrique Adam Thirlwell Nicolas Richard (trad.)
Résumé
Le héros de Lurid & Cute (TP) avait tout pour être heureux : une femme qui l'aime et une bonne situation. Mais il vient d'être licencié et son couple bat de l'aile. Il ne manquerait plus que sa femme le quitte. Et voilà qu'il se réveille un matin aux côtés de sa meilleure amie Romy, après une nuit d'apparente débauche. Au moment de s'enfuir sans demander son reste, il découvre Romy inconsciente et la conduit à l'hôpital. Cette décision sera la première d'une longue série de mauvais choix - volontaires ou guidés par un Destin farceur ? - qui, entre trahisons, abus de drogues et braquage au pistolet à eau, le mettront à rude épreuve. En signant son retour à la fiction dans la veine de Politique, Adam Thirlwell met en scène un antihéros attachant et retrouve toute son insolence et son ironie avec cette fable moderne en forme de cauchemar éveillé, alternant réflexion morale et scènes d'orgie, comme chez certains écrivains français du XVIIIe siècle.
- Auteur :
- Thirlwell, Adam
- Traducteur :
- Richard, Nicolas
- Éditeur :
- Paris, L'Olivier, 2016
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (395 p.)
- ISBN :
- 9782823608144.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- EN SILHOUETTE
- EN RÉSUMÉ
- 1. MADAMA MORTE
- DU SANG
- où notre héros au réveil
- découvre sa transformation
- de la réalité de laquelle il essaie de douter
- avec du sang partout
- ce qui crée de petits pièges et des impasses
- à la manière de maints mythes catastrophistes
- mais néanmoins il fait de son mieux
- & disparaît de la scène sanglante
- LE DAUPHIN
- pour pénétrer dans un autre monde
- événement peut-être plus normal qu’il n’y paraît
- surtout pour un dauphin ou delfino
- dernièrement angoissé par ses exploits
- & son chômage
- habité par conséquent d’un sens de la catastrophe
- ET PUIS ENCORE DU SANG
- mais les catastrophes refluent
- jusqu’à ce que le sang l’interrompe derechef
- aussi fait-il un détour par un superstore
- avant de rentrer chez lui & de mentir à sa femme
- car les mensonges sont un moyen d’inventer un autre monde
- & peuvent arriver très incidemment
- quand bien même le sang demeure, comme souvenir, ou preuve
- DU SANG
- 2. UTOPIE
- LE PISTOLET À EAU
- moment auquel son double Hiro
- est révélé dans le panorama suburbain
- avec ses instincts utopiques
- & son ton survolté
- capable de transformer le monde
- où les délits peuvent être des vertus
- ce qui est une séduisante nouvelle
- LA DUPLICITÉ COMME APANAGE DE LA FAINÉANTISE
- car partout il semblait que rien ne se passait
- ce qui permet à notre héros de développer de nouveaux désirs
- avec comme bouclier l’alibi de sa tristesse
- mais qui crée de bouleversants fantasmes nocturnes
- compte tenu des complications évidentes
- dont la structure révèle une universelle tristesse
- l’art perdu du bonheur
- L’ORGIE
- une atmosphère pastel interrompue par une fête
- au cours de laquelle de mélancoliques révélations ont lieu
- qui prouvent l’infini reflux du moi
- & les dangers de chaque fête
- car les fêtes aboutissent à de difficiles conversations
- où les surfaces suintent ou fuient
- & se transforment, par exemple, en orgie
- étonnamment sociale
- rendue douloureuse par l’existence de secrets
- conduisant à une difficile prise de conscience
- et la situation est rendue encore plus complexe
- par ce qui est visible & ce qui ne l’est pas
- avec des conséquences potentiellement sombres
- LE PISTOLET À EAU
- 3. MESQUIN, MALADROIT, SOURNOIS, FOURBE
- LE BONHEUR EST POSSIBLE MAIS DIFFICILE
- conduisant à des rumeurs d’exploits libertins
- qui sont en fait des exemples plus domestiques
- requérant un mutisme
- délicat à maintenir
- exemples d’une philosophie plus large
- d’intentions minuscules
- pour augmenter de tels mondes multiples
- EXTRAITS DE JOURNAL INTIME
- en prenant pour modèle Hiro
- que notre héros accompagne au sauna
- où il se trouve en ascension
- se découvrant de fortes envies d’autodescription
- comme son comportement dans cette chambre à coucher
- où toutes les valeurs morales sont révisées
- LE BONHEUR EST POSSIBLE MAIS DIFFICILE
- 4. LE PISTOLET
- LE PISTOLET
- formant la base de projets de plus grande ampleur
- avec des armes à feu comme accessoires
- dans un projet criminel
- visant à braquer un salon de manucure très lumineux
- qu’ils accomplissent hyper-vite
- avec des doutes sur la vie intérieure
- et de substantiels résultats financiers
- LE PISTOLET
- 5. LONGUE FIESTA (L’HOROSCOPE)
- LONGUE FIESTA (L’HOROSCOPE)
- ce qui améliore son humeur instable
- dans son machisme nouvellement découvert
- susceptible de nécessiter que davantage de violence se produise
- cette humeur opaque
- où la grandeur serait possible
- mais uniquement s’il peut parler en privé à Romy
- empêché par une sorte de barrage en la personne d’une autre fille
- & en profite pour parler écrans
- avant finalement de plaider auprès de Romy
- puis Candy observe silencieusement une scène de communication mutique
- ce qui conduit à une discussion aimable mais perturbante
- puis c’est l’escalade
- jusqu’au retour de pensées sanglantes
- LONGUE FIESTA (L’HOROSCOPE)
- 6. TROPICALISME
- TROPICALISME
- & de nouveau il pénètre dans un autre monde
- ce qui peut arriver n’importe où
- même si cela peut ne pas être évident dans l’instant présent
- mais seulement plus tard, dans le futur en dehors de l’histoire réelle
- où il voit sa femme pour une ultime fois
- & comprend sa transformation
- uniquement quand tout est fini
- ce qui exige un nouveau mode de pensée
- & ainsi se résout-il à le consigner
- fort probablement dans un livre
- TROPICALISME
- 7. LA CHOSE ELLE-MÊME
- VIOLENCE NON PRÉVUE
- consignant les libertés débridées de notre héros
- commençant dans un café
- avec un serveur dans le fond
- qui effraie notre héros par son dédain
- ce qui conduit à des décisions violentes improvisées
- mais l’improvisation est une méthode difficile
- si c’est pour finir bien
- LA VAGUE D’ÉROTISME
- & à une nouvelle atmosphère survitaminée
- malgré les multiples accrocs
- comme le silence des conversations de Candy
- les impasses du désir
- & d’autres problèmes de communication fantomatique
- dans laquelle notre héros tâche de trouver quelque réconfort érotique
- qu’il s’efforce de justifier
- parce que cela conduit à des expériences utopiques
- L’EXTÉRIEUR PÉNÈTRE À L’INTÉRIEUR
- mais son utopie est alors interrompue
- par des intrus armés
- & tout doucement l’épouvante entre dans le tableau
- sous la forme d’un salon détruit
- & d’une arme à feu
- ce qui, il ne peut le nier, est d’une certaine manière un juste châtiment
- même si ça devient bien pire qu’il ne pouvait l’imaginer
- & que les ténèbres descendent
- VIOLENCE NON PRÉVUE
- 8. CHRONO-TRISTESSE
- LEUR ULTIME ENTRÉE DANS LE MONDE PUBLIC
- puis bien plus tard ils s’éveillent
- & décident d’entrer dans le monde public
- où Romy se sépare de notre héros pour toujours
- & donc dans son supplice il essaie de parler de souffrance
- même s’il n’est pas expert en la matière
- FINALE AU PAYS DES JOUETS
- mais plus comme un scribe impérial ou un accusé
- confronté à son destin de manière fort inattendue
- mais aussi de manière tout à fait définitive
- dans une chrono-catastrophe de plus
- LEUR ULTIME ENTRÉE DANS LE MONDE PUBLIC
- 9. NOIR
- LUBRIQUE
- dont il s’éveille métamorphosé
- rejetant toute culpabilité
- tel un vengeur
- de conserve avec son acolyte Hiro
- vengeance dont ils sont brièvement détournés
- avant d’exécuter ladite vengeance avec une violence miniature
- ce qui est assurément le droit de notre héros
- CANDIDE
- du moins semble-t-il
- quand bien même le Destin paraît rôder à nouveau
- sous la forme d’un adversaire
- lors d’une course-poursuite automobile
- qui s’achève dans une forêt, ou un espace public
- où une discussion s’engage
- qui devient plus violente
- & propulse notre héros en dehors de ses catégories habituelles
- dans un petit délire langagier
- à partir duquel notre héros contemple son histoire récente
- LUBRIQUE
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