Comment j'ai sauvé mes enfants Nadia Remadna, Daniel Bernard
Résumé
Question banlieue, on croit avoir entendu tout le monde et tout essayé. C'est faux. Les mères n'ont que rarement eu voix au chapitre. Emeutes dans les banlieues, tuerie de Charlie Hebdo, les éternels experts parlent entre eux, mais rien ne change. La précarité, l'échec scolaire, le chômage, la violence, la radicalisation, tout empire. Et qui soigne, qui console, qui pleure ? Les mères, toujours les mères. Nadia Remadna est l'une de ces mères qui, en 50 ans de vie passés entre l'Algérie et la France, notamment à Sevran, cité sacrifiée d'un département rejeté, a tout vu : les profs qui peinent à enseigner, ses collègues assistantes sociales dépassées, les dealers qui recrutent les gamins déscolarisés, les embrouilles qui finissent en prison, les jeunes policiers apeurés, l'islamisation en marche jusque dans son salon. Pourtant, Nadia Remadna refuse de parler de fatalité et de s'accommoder de la misère ; elle a créé pour cela l'association la Brigade des mères pour aider les familles dans les quartiers et éviter les dérives. Dans ce livre, composé de 40 petits chapitres rythmés à la manière de saynètes de stand-up, elle raconte avec un humour ravageur et beaucoup de finesse comment elle a sauvé ses enfants.
- Auteur :
- Remadna, Nadia
- Auteur :
- Bernard , Daniel
- Éditeur :
- Paris, Calmann-Lévy, 2016
- Genre :
- Témoignage
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (254 p.)
- ISBN :
- 9782702158593.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Table des matières
- Maintenant, on n’a plus le choix, il faut qu’on sauve nos enfants
- Maman, je voulais pas, mais ils m’ont dit : « Tu te bats, c’est tout. Sans discuter »
- Mam’s, t’as pas des euros ?
- T ou ? T ou ? T ou ?
- Mon père, son surnom, c’était « 22, 22, v’la les flics »
- Amenez-moi ce chanteur !
- Madame Vache
- J’espère que vous avez dit au revoir à la France
- C’est Rachid qui m’a donné la bonne idée, pour partir
- En France, j’ai pu racheter des Carambar, j’étais contente
- C’est comme ça, dans la vie, tu calcules pas et tu te retrouves mariée avec quatre enfants
- Soi-disant, la libération de la femme de banlieue
- Le partenariat école-prison, pourquoi personne n’en parle jamais ?
- Debout les mères, réveillez-vous !
- L’État ne respecte pas la loi
- Allô, y a une bagarre aux Sablons, sur la place !
- À Sevran, on est tous fatigués de vivre, même le maire
- Ils n’ont pas les mêmes élèves, mais on n’a pas non plus les mêmes profs !
- Allô, le 115 ?
- Merci pour le couscous !
- Un thé à la menthe à 17 000 euros, c’est cher, non ?
- Clémentine, elle a l’air sympa, mais elle a jamais le temps
- Vis ma vie de mère isolée
- Le Montreuil de Zemmour, c’est pas comme le Sevran de maintenant
- Mon frère, je te donne un conseil : reste au pays !
- Y a pas que la malbouffe, y a aussi le mal-islam
- Mais ce n’est pas une urgence, Nadia, puisque ça fait six mois que monsieur est sans ressource
- Y a eu un meurtre, hier,
et ils s’occupent de la flaque d’eau - Madame Remadna, avec Medhi,
on a un problème. Voilà : Medhi, il est rêveur - Ça se passe comme ça
- Catherine, c’est comme Soraya,
elle s’est fait cogner - Madame,
j’ai trouvé ma voie professionnelle,
je suis dealer - Toi, tu te fais contrôler avec tes potes
à Châtelet, et tu me dis que tu n’as rien dit ? - Le RER B, c’est Air Couscous
- À quoi ça sert, ces manifs,
si c’est pour rien changer après ? - Y a que le rap, le rap
- Pourquoi tu as toujours le foulard,
Dalila ? - Leur seul kif, c’est l’Algérie
- Passez la frontière et venez chez moi,
monsieur Hollande ! - J’avoue, j’ai peur
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