Mister Mouse ou La métaphysique du terrier Philippe Delerm

Résumé

La vie de Mister Mouse hésite entre l'âtre et le néant. En compagnie d'Emily et de leurs deux souriceaux, Morty et Jenny, Jeremy Mouse a tout pour être heureux, dans le Buisson-aux-mûres. Pourtant, Jeremy écrit. Pourtant, il attend le facteur, guette fébrilement son reflet dans les glaces, accorde beaucoup d'importance aux jugements que portent sur lui toutes les autres souris de Brambly Town. Mister Mouse serait-il un faux sage ? La question est posée. Mais dans le placard du péché dorment des pipes, des cigares, un flacon de liqueur d'airelles.

Auteur  :
Delerm, Philippe (1950-....)
Éditeur :
Gallimard,
Collection :
Collection Folio
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
164 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm
ISBN :
2070416542.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • I. Où l’on voit que la détérioration du patrimoine mobilier n’est qu’une perversion de l’alchimie du plaisir.
  • II. Où l’on découvre que la dégustation de la bière peut être sublimée et élevée au rang de la recherche esthétique.
  • III. Où il est prouvé que les habitants des terriers ne nourrissent aucune jalousie à l’égard des amateurs de belvédères.
  • IV. Où le féminisme trouve à la fois des raisons d’espérer et des motifs pour poursuivre la lutte.
  • V. Où l’on apprend qu’on ne fait pas son lit simplement pour se coucher.
  • VI. Où le plaisir physique apparaît tout à coup comme une composante essentielle du bonheur des terriers.
  • VII. Où l’on voit que le petit commerce aurait tort de renoncer ; où les magasins généraux en prennent pour leur grade.
  • VIII. Où la littérature des souris prend son essor grâce à l’appui moral offert par les gerboises.
  • IX. Où il est prouvé que l’intérêt du cirque est soumis aux fluctuations de l’amour paternel.
  • X. Où notre héros avoue sans honte excessive une gourmande propension à se regarder dans les glaces.
  • XI. Où la tempérance et la volupté montrent qu’elles savent se multiplier pour abolir le temps.
  • XII. Où l’on voit que les grands poussent le talent jusqu’à aimer les petites choses.
  • XIII. Où la paresse est expressément reconnue comme la marque première du sérieux de l’écrivain.
  • XIV. Où l’on voit que notre héros ne renoncerait pour rien au monde à sa vocation de matelas.
  • XV. Où il est prouvé que l’on sait encore s’amuser.
  • XVI. Où l’on voit que le punch et la mélancolie s’entendent pour conférer à Mr. Mouse une stature cinématographique.
  • XVII. Où notre héros se trouve confronté à l’angoisse métaphysique en découvrant qu’il pourrait ne pas être « d’aujourd’hui ».
  • XVIII. Où l’on voit que les facteurs s’apparentent aux démiurges.
  • XIX. Où le désordre est prétexte à une analyse sexuée des comportements domestiques.
  • XX. Où l’on n’hésite pas à médire du soleil et à exalter l’attrait de la banquise.
  • XXI. Où l’on voit que notre héros s’éparpille parfois dans une démagogie un peu vaine.
  • XXII. Où notre héros reconnaît la nature perverse de la sieste, et n’hésite pourtant guère à s’y abandonner.
  • XXIII. Où l’on voit qu’Emily Mouse n’a pas sa pareille pour accommoder les chansons traditionnelles.
  • XXIV. Où notre héros s’englue quelque peu dans son noble désir de tout ériger en système.
  • XXV. Où l’on voit que notre héros n’est pas assez raffiné pour apprécier le charme de la nouvelle cuisine.
  • XXVI. Où des révélations consternantes sont faites sur les pulsions secrètes des souris.
  • XXVII. Où l’on voit bien que notre héros voudrait fuir le jugement des autres au moment de l’aborder.
  • XXVIII. Où s’approche confusément puis s’éloigne bientôt la perspective d’une canonisation de Jeremy Mouse.

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