Insécurisée : Vivre libre malgré le totalitarisme sécuritaire Eve Ensler
Résumé
Après le succès mondial de sa pièce de théâtre Les Monologues du vagin, Eve Ensler a publié aux Etats-Unis ce récit à la dimension politique mêlant son expérience personnelle et sa rencontre, au fil de voyages successifs, avec des femmes du monde entier : de jeunes Afghanes, des rescapées de l'ouragan Katrina, des victimes de viols en Bosnie, ou encore l'activiste pacifiste américaine Cindy Sheehan. Interpellée par l'obsession sécuritaire de nos sociétés contemporaines post-11 septembre, Eve Ensler évoque avec elles ce sentiment partagé d'insécurité et de vulnérabilité dans un environnement dangereux et menaçant pour les unes, ou au contraire ultra-vigilant et protégé pour les autres. Le principe de précaution est-il appliqué à outrance en Occident, au mépris de notre humanité et de notre ouverture sur le monde ? Tour à tour éclairante, provocatrice et visionnaire, cette enquête nous force à nous demander ce que signifie vivre libre et épanoui-e aujourd'hui et si, de la capacité de notre société à nous protéger, dépend nécessairement notre bien-être.
- Auteur :
- Ensler, Eve
- Éditeur :
- Paris, Denoel, 2015
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (304 p.)
- ISBN :
- 9782207259610.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Avant-propos
- Introduction
Inquiétante sécurité - I Attirée par ce que
je redoutais le plus
- La première dissolution
- Quand j’ai appris que les balles sont des larmes gelées
- Presque flagellée
- Sous la burqa
- Ils l’ont fait exploser parce qu’il ne pouvait pas l’abattre
- Poussière
- Aller jusqu’au bout
- II Effondrement
- Les vagins — plus terrifiants que des missiles Scud
- La porte qui s’est ouverte brusquement
- Toutes des Brenda
- Le souvenir de son visage : Ciudad Juárez
- En attendant M. Alligator
- Le plus terrifiant dans la prison n’était pas les barbelés
- Betty Gale Tyson est libre
- III Quitter la maison de mon père
- Mise au point
- Chute libre
- La vague qui a tout emporté
- Quitter la maison de mon père
- IV Finalement dévoilée
— enfin insécurisée
- Pile au centre de l’Amérique
- Au degré zéro de moi-même
- Plonger
- Soir de Noël 2005
- Au nom de la sécurité, on a oublié de protéger le peuple
- Conclusion
La paix est un état d’être ; la sécurité est un être de l’État - REMERCIEMENTS
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