Table des matières

• Préface
• Tome 1. Révélations
  • 1. Le village financier
    • Au départ, un homme du sérail luxembourgeois va nous servir
    • Seulement deux sociétés internationales de clearing liquident l’essentiel des transactions transfrontalières de la planète financière
    • Nous sommes dans l’abstraction la plus totale, l’argent n’existe plus depuis longtemps
    • La société de clearing est le lieu d’accélération et d’enregistrement des transactions. De dissimulation, aussi
  • 2. Les années Cedel
    • Comment Ernest Backes arrive à Cedel, au cœur du centre financier de Luxembourg
    • Cedel participe pleinement à l’essor du Luxembourg. S’attaquer à Cedel, c’est un peu s’attaquer au pays
    • Cedel est géré par un conseil d’administration exclusivement composé de banquiers internationaux
    • Accélérer les échanges de titres. Faciliter le travail des banques. Gagner du temps, donc de l’argent. Tel est depuis toujours le credo des inventeurs, puis des salariés du clearing
    • Ernest Backes devient Numéro trois de Cedel et “visite” quatre cents banques en trois ans
    • Un détour par Swift, autre système d’accélération d’échange d’argent
    • La mise en place des techniques du clearing crée les conditions d’un nouveau monde, dont personne ne maîtrise le développement
    • Comment Ernest se retrouve aux premières loges dans l’affaire des otages américains détenus en Iran
  • 3. L’éjection du système
    • Avant leur départ de Cedel, les deux hommes avaient mis au point un système de comptes non publiés accessibles aux seules filiales de grosses banques italiennes et allemandes
    • Gérard Soisson fait le forcing pour qu’Ernest Backes soit réintégré
    • La mort de Gérard Soisson provoque d’étranges réactions
    • Retour sur la mort suspecte du Numéro deux de Cedel, hypothèses, rumeurs, et découvertes de documents liés au milieu bancaire
    • Gérard Soisson avait été le premier à parler à Ernest de l’Ambrosiano comme d’un énorme scandale en devenir, alors que l’affaire n’était pas encore sortie dans la presse
    • Le clearing offre d’inépuisables possibilités
  • 4. Le temps des rencontres, des affaires et des premières enquêtes
    • Un premier travail plutôt ennuyeux à la Bourse de Luxembourg
    • Dans une conférence, Ernest Backes rencontre un vieillard prénommé Henry. Ce dernier fait défiler à Luxembourg une bonne partie de ce que l’Amérique compte comme présidents et ministres républicains
    • Irving Kott et l’affaire des penny stocks. Les premiers contacts d’Ernest avec un magistrat
    • Une mine d’or pour l’exemple. Récit d’une arnaque
    • Le clearing permet, selon Ernest, de remonter n’importe quelle filière d’argent sale si l’on s’en donne les moyens
    • Ernest Backes élucide pour l’agence Kroll la question des intérêts de Saddam Hussein placés à Luxembourg
    • La mésaventure Boscher, l’histoire d’un raid raté sur Paribas où Ernest est encore aux premières loges
  • 5. Le combat d’Ernest Backes et ses premières découvertes
    • L’affaire de la faillite de la BCCI et une curieuse rencontre chez le premier ministre luxembourgeois Jacques Santer
    • L’invitation à parler d’un banquier très pressant
    • Pour s’y retrouver dans le clearing, il faut en maîtriser la langue : l’Iso
    • Un nouvel administrateur aux méthodes musclées pour Cedel
    • La DGSE, Unilever, Shell, Accor, Siemens, et quelques autres nouveaux clients de Cedel...
    • Quelques précisions d’ordre technique avant de se poser la question des responsabilités...
    • Une liste de “journalistes clés”, une autre de consultants externes grassement indemnisés...
  • 6. La nouvelle histoire de la faillite de la BCCI par les microfiches
    • Une nouvelle rencontre chez le Premier ministre Santer
    • Une enquête délicate, sous pression pakistano-luxembourgeoise
    • Comment une banque en faillite, dont les bureaux sont scellés, peut encore faire des affaires...
    • L’argent des faillites bancaires et des liquidations douteuses n’est jamais perdu pour tout le monde...
  • 7. Ce que révèlent les listes de comptes non publiés et les microfiches de Cedel, puis de Clearstream
    • Des documents exploitables sous forme de listes de comptes et de microfiches
    • Swift expédie six millions de messages financiers par jour, archivés sur disque optique
    • L’exemple de la piste allemande dans l’affaire Elf
    • La mémoire de millions de transactions est conservée chez Clearstream, dans des microfiches fabriquées quotidiennement
    • De la méthode pour arriver à la confection de la liste des comptes non publiés
    • La comparaison difficile avec Euroclear, et le blocage de Clearstream sur la question des comptes non publiés
    • Certains comptes non publiés sont en infraction avec le règlement intérieur
    • En lisant attentivement le règlement intérieur de Clearstream, on trouve discrètement mentionnée la possibilité de bénéficier de comptes non publiés
    • La liste de 1995 révèle de nombreuses incohérences. L’exemple du Venezuela
    • Le cas des 186 comptes de clients “français” de Cedel, dont 57 ne sont pas publiés
    • Le Crédit lyonnais a forcément utilisé les comptes non publiés de Cedel
    • Au hit-parade des comptes non publiés de 1995, les Anglais devancent les Luxembourgeois
    • Quand deux banques colombiennes sont faussement domiciliées aux Bahamas...
    • La liste des comptes 2000 de Clearstream recense 16121 comptes dans 105 pays
    • Le nombre de comptes français géré par Clearstream a été multiplié par six en cinq ans
    • Les comptes non publiés prolifèrent dans les paradis fiscaux
    • Au hit-parade des tendances 2000, chez Clearstream, les banques russes...
  • 8. L’outil de travail des banquiers et des criminels organisés
    • Les mêmes banques sont actionnaires des deux sociétés de clearing international, et de Swift
    • Le système a fabriqué, au fil des ans, une opacité utile aux initiés, inaccessible aux autres...
    • La question de l’argent noir se pose inévitablement
    • Si les fonds sont placés sur les comptes non publiés d’une banque non inscrite, le système est encore plus imparable
    • Le système semble s’être emballé au cours des dix dernières années.
    • Plusieurs témoins font état d’une comptabilité particulière pour certains comptes non publiés
    • Le lobbying d’André Lussi auprès du personnel politique luxembourgeois et européen
    • Chez Clearstream, comme chez Euroclear, tout en la déclarant “faisable”, on est évidemment contre la taxe Tobin
    • Un rapport sur l’argent du crime, resté trop confidentiel, accrédite l’intérêt de nos découvertes
    • Cedel-Clearstream, entité mal contrôlée, se trouve à un carrefour où se fondent argent noir et argent légal
    • Nous sommes en présence d’un système organisé qui a accompagné l’explosion des marchés financiers et s’est adapté, au service d’un nombre réduit d’initiés
    • Tout est fait pour détourner la curiosité des citoyens et des organismes de contrôle. Pourquoi ?
  • Documents
• Tome 2. La boîte noire
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18
  • 19
  • 20
  • 21
  • 22
  • 23
  • 24
  • 25
  • 26
  • 27
  • 28
  • 29
  • 30
  • Annexes
    • Audition de M. Régis Hempel, ancien cadre de la société Clearstream, devant la Mission parlementaire française sur le blanchiment
    • « Une révélation peut en cacher une autre »
• Tome 3. Clearstream, l’enquête
  • 1. L’œil du cyclone
  • 2. Les origines de la haine
  • 3. Le double jeu d’Imad Lahoud
  • 4. JLG, l’homme noué
  • 5. Coup de bluff au TGI
  • 6. Deux frères
  • 7. Clearstream et ses fichiers magiques
  • 8. Les coulisses de la future guerre
  • 9. Les débuts du corbeau
  • 10. Le temps des soupçons
  • 11. Première lettre, premiers émois
  • 12. Les politiques entrent en scène
  • 13. Un été d’insomnie
  • 14. Le grain de sable
  • 15. Le jeu dangereux de Matrix Neo
  • 16. Le temps du doute
• 17. Le dernier croassement du corbeau
  • 18. Le fantôme
  • 19. Un calme apparent
  • 20. Le début des hostilités
  • 21. Je passe à l’offensive
  • 22. Ma vérité
  • Annexes
    • La lettre du corbeau
    • Compte Julius Baer
    • Compte Gomez
    • Ce document a été adressé par Imad Lahoud à Denis Robert le 14 septembre 2004, par e-mail. Il s’agit d’un résumé de l’affaire des frégates de Taïwan reprenant les thèmes de la première lettre du corbeau.
    • Ce second document était joint à l’e-mail adressé par Imad Lahoud à Denis Robert le 14 septembre 2004. C’est un vade-mecum sur Clearstream, vraisemblablement destiné à l’origine à Dominique de Villepin (DDV), dans lequel on retrouve les thèmes et expressions du corbeau.
    • Liste des personnalités, deuxième envoi du corbeau
    • Le prix d’une enquête
      • 1) Les actions intentées par Clearstream
        • En France
        • En Belgique
        • Au Luxembourg
      • 2) Les actions intentées par Menatep Holding, Menatep Saint-Pétersbourg, Menatep Gibraltar, Menatep Finances.
        • En France
        • En Belgique
        • En Suisse
        • Au Canada
      • 3) Les actions intentées par la Banque Générale du Luxembourg
        • En France
        • Au Luxembourg
• Compléments à cette édition
  • Je suis un criminel
  • Le procès Clearstream
  • « Leur défaite doit avoir un goût très amer »
  • Extrait du jugement du Tribunal correctionnel de Paris dans « l’affaire des faux listings Clearstream » (pages 200 à 204)
  • Cour de cassation
  • Cour de cassation
• Postface