Penser l'écrit professionnel en travail social : contexte, pratiques, significations Jacques Riffault

Résumé

L'écriture professionnelle en travail social et en éducation spécialisée donne lieu depuis longtemps à de nombreux débats. Considérée comme "difficile" ou "insatisfaisante", elle est souvent l'objet de conflits au sein des institutions ou entre les partenaires. Les dispositions de la loi du 2 janvier 2002 ont élargi les droits des usagers en termes d'accessibilité aux dossiers, et plus largement "à toute information ou tout document relatifs à leur prise en charge", donnant à ces débats une importance nouvelle. Il importe donc de prendre conscience des enjeux liés à cette écriture et de la place qu'elle occupe dans la relation éducative, assistancielle et thérapeutique. L'ouvrage de Jacques Riffault, publié pour la première fois en 2000, anticipait ces changements et indiquait les principaux axes de renouvellement des pratiques. Plus que jamais d'actualité, il se révèle un outil efficace d'action et de pensée pour faire vivre dans les écrits professionnels le principe de l'usager-sujet à partir duquel l'institution se réinvente, et qui est au centre de toutes les réformes actuelles de l'action sociale et médico-sociale.

Auteur :
Riffault, Jacques
Éditeur :
Paris, Dunod,
Collection :
Action sociale, métiers et pratiques
Genre :
Manuel
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom commun :
Communication écrite -- France | Service social -- France
Description du livre original :
1 vol. (XI-220 p.) : graph. ; 24 cm
ISBN :
2100500554.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Mentions légales
  • Quatrième de couverture
  • Préface à la deuxième édition - Écrire en situation professionnelle
    • Une difficulté persistante pour les travailleurs sociaux
    • APPROFONDIR LE CHANGEMENT
    • VERS UNE POLITIQUE INSTITUTIONNELLE
  • Introduction
  • PREMIÈRE PARTIE - Modalités et représentations
    • 1. La question de l'écrit : un débat récurrent
      • UNE PLURALITÉ D'OPINIONS ET D'ATTITUDES
        • L'attitude normative
        • L'attitude expérimentale
        • L'attitude analytique
          • L'imaginaire du pouvoir
          • L'imaginaire du savoir
          • L'imaginaire narcissique
        • La perspective socio-historique
      • UN DÉBAT INSUFFISAMMENT DÉVELOPPÉ
      • UNE DIFFICULTÉ RECONNUE MAIS MAL IDENTIFIÉE
    • 2. L'introuvable écriture des éducateurs
      • LES ÉDUCATEURS ÉCRIVENT DE PLUS EN PLUS
      • LES CONDITIONS EFFECTIVES DU TRAVAIL ÉDUCATIF RESTENT PEU PROPICES À L'ÉCRITURE
      • LE CONSTAT D'UN "MANQUE DE RETOUR"
      • TROP D'ÉCRITS TUENT L'ÉCRIT ET LA COMMUNICATION
      • UNE DIFFICULTÉ RECONNUE MAIS ATTRIBUÉE À DES CAUSES MULTIPLES
      • UNE FONCTION CLINIQUE NON MOINS RECONNUE
      • L'ÉCRITURE À L'INTERSECTION DE L'ACTEUR ET DU SUJET
      • L'ÉCRITURE PROFESSIONNELLE COMME RÉCIT
      • LE MYTHE DU "CHRONIQUEUR IDÉAL"
      • UNE "ÉCRITURE EN PAYS DOMINÉ
      • UNE ÉCRITURE ÉDUCATIVE À REDÉFINIR
    • 3. Fonctionnalité ou clinique : les expressions d'un clivage
      • LA DOMINANTE COMMUNICATIONNELLE DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL
      • RÉSISTANCE ET AMBIVALENCE DES PSYCHOLOGUES
      • UNE "RETENUE MAXIMALE" DANS LA COMMUNICATION
        • Une réponse difficile à une demande mal perçue
        • Une préférence pour la communication orale
        • Les psychologues et l'écriture des éducateurs : un regard très critique
        • Communication des écrits aux usagers : ambivalence et embarras
        • Vers la recherche d'une alternative : pour une politique institutionnelle de l'écrit
      • LES GESTIONS DU CLIVAGE PAR L'ENCADREMENT
        • Priorité à la parole sur l'écriture dans la communication de travail : le risque de disparition de l'écriture
        • Le management "classique" : encadrement quotidien et risque de "la gestion"
        • Intégrer l'écrit dans une dynamique institutionnelle : le risque de l'inflation
  • DEUXIÈME PARTIE - Rationalités et processus
    • 4. Deux "modèles" d'écriture
      • PREMIER RAPPORT
      • SECOND RAPPORT
    • 5. Les processus de construction de l'objectivité
      • LE "CAHIER DE LIAISON" DES ÉDUCATEURS
      • LA RÉUNION DE "SYNTHÈSE"
      • COMPTE RENDU DE RÉUNION (À USAGE INTERNE)
      • BILAN D'UNE ACTIVITÉ SPÉCIFIQUE (SECONDE INSTITUTION) : EXTRAITS
  • TROISIÈME PARTIE - Repenser l'écriture
    • 6. L'héritage de l'éducation spécialisée
      • DE L'INTUITIF AU RAISONNÉ
      • LE PIÈGE POSITIVISTE
    • 7. Mettre l'action en réflexion
      • REPRÉSENTATION, RÉFLEXIVITÉ, VOLONTÉ
      • LA SPÉCIFICITÉ DE L'ÉCRITURE
      • UNE "MISE EN ÉNIGME"
    • 8. Mettre l'action en récit
      • RÉCIT ET CONNAISSANCE
        • PREMIER EXEMPLE : UN PONT S'ÉCROULE
        • SECOND EXEMPLE : LA SOLIDARITÉ A JOUÉ
        • RÉCIT ET VÉRITÉ
  • QUATRIÈME PARTIE - Renouveler les pratiques d'écriture
    • 9. Pour une politique institutionnelle
      • POLITIQUE DE L'ÉCRIT ET ADMINISTRATION DES "ÉCRITURES"
      • ÉCRITURE ET SUBJECTIVATION DES ACTEURS
    • 10. L'écriture au centre du travail clinique
      • LES APORIES PRODUCTIVES DE LA CLINIQUE (DONNÉES ÉPISTÉMOLOGIQUES)
      • LE CLINICIEN COMME "COMMENCEUR" (DONNÉES SUBJECTIVES)
      • LES FONDEMENTS ÉTHIQUES DE LA CONFIANCE (CONDITIONS INSTITUTIONNELLES)
    • 11. Écrire pour penser la relation
    • LE PRINCIPE DE "LA DOUBLE ADRESSE"
  • Conclusion générale
  • Bibliographie

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