La naissance du capitalisme au Moyen-Age Jacques Heers

Résumé

Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît au Moyen Age et se diffuse largement entre le treizième et le quinzième siècle, sous des formes variées : prêts d’argent et spéculations – le mot « bourse », nom d’une famille de Bruges, date de cette époque –, vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société y participent. Juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu’ils peuvent acheter. A cet égard, parler d’un « capitalisme populaire » n’est pas exagéré. Que l’Église multiplie les interdits des prêts et de l’usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s’imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.

Auteur :
Heers, Jacques
Éditeur :
Paris, Perrin,
Collection :
Tempus
Genre :
Essai
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (324 p.)
ISBN :
9782262044138.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant-propos

  • I
 L’or et l’argent

    • Les mines du Soudan et l’or des caravaniers

    • Les aventuriers sur les routes du Sahara

    • Les Portugais en Afrique

      • A l’ouest : les rescates et la Côte-de-l’Or

      • La mer Rouge et le Monomotapa

    • Serbie et Bohême, les mines d’argent

  • II
 Le change

    • Les belles pièces, le poids et l’aloi

    • Les trafics, métaux et monnaies

    • Fausses monnaies, vilaines copies

    • Le change

      • Pourquoi ?

      • Savoir compter

      • Quête des nouvelles et spéculations

      • Le changeur à l’œuvre

  • III
 Les prêts et l’usure

    • « Gratis et amore Dei », aider son voisin

    • Médecin à Florence

    • Bernardo, père de Nicolas Machiavel

    • L’intérêt condamné ou toléré ?

    • L’usurier dans la cité

      • Bourgeois et bons chrétiens

      • Les juifs

    • Les changeurs de la diaspora

      • Cahorsins

      • Lombards et gens du Piémont

  • IV
 L’usure, fortunes et grands destins

    • Le prêt usuraire garanti

    • Bancs, comptoirs et palais

    • Riches et puissants

    • Longues marches vers le pouvoir

    • La terre gagnée par l’usure

      • En Toscane, des gagne-petit aux Médicis

      • Dans le royaume de France

  • V
 Affaires, capital et travail

    • Monnaies de papier, monnaie de compte

      • L’or et l’argent manquent

      • Chèques et lettres de change

      • Comptes et virements de comptes

    • Capital et travail

      • L’usure par le rechange

      • Grand capitalisme et capitalisme populaire

      • Compagnies marchandes de Toscane

      • Trafic maritime et capitalisme populaire

      • Sociétés anonymes et grands monopoles

      • La guerre pour les marchés

      • L’alun de Rome

  • VI
 Malaises et faillites des finances publiques

    • En France : des Templiers à Jacques Cœur

      • La mise en ordre des finances royales

      • Les Templiers

      • Agents du roi, fortunes et disgrâces

      • Le clan des Auvergnats solide dans la tourmente ?

      • Jacques Cœur

    • Finances municipales, l’échec

      • Gestion de la dette : emprunts et artifices

      • La Casa di San Giorgio

      • Nouvelles monnaies

      • Saint-Georges et la société génoise

      • Les « moltiplicati »

  • Conclusion

  • Bibliographie

  • Table


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