La guerre n'a pas un visage de femme Svetlana Alexievitch trad. du russe par Galia Ackerman et Paul Lequesne
Résumé
Trad. du russe par Galia Ackerman et Paul Leqesne. "La guerre n'a pas un visage de femme, sauf que les femmes ont été de toutes les guerres. Et Svetlana Alexievitch nous en donne une vision émouvante jusqu'à l'insoutenable. Vue par elle, vécue par elles, cette évocation de la Seconde Guerre mondiale bouleverse par la justesse du trait, et se charge du poids de toutes les batailles, de toutes les souffrances, de tous les sacrifices. La vérité des êtres ordinaires surgit à chaque page avec une force insoupçonnée. Pour trouver dans nos coeurs un écho que seuls les écrivains essentiels savent faire résonner. Des centaines de destins forment un choeur tragique que la souffrance au quotidien nourrit à chaque page de son indicible beauté. Le sacrifice devient alors source de vie, et l'on se dit que jamais personne ne nous a parlé de ça comme ça, et l'on a la sensation que ces jeunes filles souriantes en vareuse de soldat seront toujours là, avec nous, et l'on se demande comment l'on a pu si longtemps se passer d'elles." (l'éditeur)
- Auteur :
- AleksieviÏc, Svetlana Aleksandrovna
- Contributeur :
- Ackerman, Galia ; Lequesne, Paul
- Éditeur :
- Presses de la Renaissance, 2004
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 398 p. : couv. ill. en coul. ; 23 cm
- ISBN :
- 285616918X.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- [avant-propos]
- L’homme est plus grand que la guerre (Extraits du journal de l’auteur) 1978-1985.
- Dix-sept ans plus tard - 2003
- Ce que la censure a supprimé
- Ce que j’ai écarté moi-même
- « Je ne veux pas me souvenir… »
- « Grandissez encore, les filles… Vous êtes trop jeunes… »
- Des serments et des prières
- De l’odeur de la peur et d’une valise de chocolats
- De la vie quotidienne et de l’existence
- « Je suis la seule à avoir revu ma mère… »
- « Chez nous cohabitent deux guerres… »
- « Le téléphone ne tue pas… »
- « Nous n’avions droit qu’à de petites médailles… »
- Des poupées et des fusils
- De la mort et de l’étonnement devant la mort
- Des chevaux et des oiseaux
- « Ce n’était pas moi… »
- « Je me rappelle encore ces yeux… »
- « Nous n’avons pas tiré… »
- De bottines et d’une maudite jambe de bois
- Du savon spécial « K » et des arrêts de rigueur
- Des roulements à billes qui fondent et des jurons russes
- « On avait besoin de soldats… Mais j’avais aussi envie d’être jolie… »
- Bottes d’homme et Chapeaux de femme
- De la voix de soprano des jeunes filles et des superstitions de marins
- Du silence de la vie et de la beauté de la fiction
- « Mesdemoiselles, savez-vous bien qu’un chef de section de sapeurs ne vit que deux mois… »
- « Le voir, au moins une fois… »
- D’une maudite bonne femme et des roses de mai
- D’un étrange silence devant le ciel et d’une bague perdue
- De la solitude de la balle et de l’homme
- « De minuscules patates… »
- D’une corbeille contenant une bombe et un jouet en peluche, et de serviettes brodées posées sur des icônes
- Des mamans et des papas
- Petite vie et grande idée
- « Maman, qu’est-ce que c’est, papa ? »
- Du bain d’un enfant et d’une maman qui ressemble à un papa
- Du Petit Chaperon rouge et de la joie de rencontrer un chat à la guerre
- Du cri et du chuchotement
- « Et elle pose la main là où bat son cœur… »
- « J’ai soudain éprouvé une terrible envie de vivre… »
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