Les enfants de l'empereur : roman Claire Messud traduit de l'anglais (États-Unis) par France Camus-Pichon
Résumé
Manhattan, début 2001. Trois jeunes trentenaires, amis depuis l'université, se retrouvent déchirés entre leurs rêves et les exigences du réel : Marina, apprentie journaliste, écrasée par son père Murray, qui règne en maître sur l'intelligentsia new-yorkaise ; Danielle, en quête de l'âme sœur et de reconnaissance professionnelle ; Julius, pigiste gay et sans le sou, n'aspirant qu'à se ranger sans pouvoir s'y résoudre. Leurs rapports se compliquent dangereusement avec l'arrivée du séduisant Ludovic et surtout avec celle de Bootie, vingt ans, idéaliste et provincial, dont l'éducation reste à faire. Cette double irruption déclenche une série de rapports de force et de chassés-croisés sentimentaux, un jeu de séduction et de faux-semblants à l'issue duquel les masques vont tomber. Et Murray, " l'empereur ", entraînera dans sa chute tous ces grands enfants, dans une comédie de l'innocence perdue qui culminera un certain 11 septembre. Par son jeu virtuose sur les points de vue, son habileté à relier chaque trajectoire individuelle à la trame de l'Histoire, Claire Messud nous offre un portrait aussi féroce que réjouissant d'une métropole narcissique, et recrée toute une époque, si proche et déjà si lointaine.
- Auteur :
- Messud, Claire (1966-....)
- Traducteur :
- Camus-Pichon, France
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, impr. 2008
- Collection :
- Du monde entier
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français ; d'ouvrage original, anglais.
- Pays :
- France.
- Traduction de l'ouvrage :
- The emperor's children
- Description du livre original :
- 1 vol. (594 p.) : jaquette ill. en coul. ; 21 cm
- ISBN :
- 9782070780648.
- Domaine public :
- Non
Commentaires
Marc Gilliot
Claire Messud manie la périphrase avec une grande maestria, il faut également reconnaitre qu elle excelle dans l'art de la métaphore et a le don du détail inutile. Ces procédés que d'aucun comme vous et moi trouveront fallacieux ont pour objet de faire gonfler le texte par l'intérieur de ce dernier, ce qui par un effet boule de neige et pervers fait paraître un récit parfois pauvre ou léger pour un roman important de par son volume. Cette méthode de remplissage rend le texte beaucoup plus long mais hélas pas plus intéressant. Tiens voila qu'à mon tour je périphrase, serait ce contagieux? En résumé un roman de plus de seize heures pour une histoire pas très importante, voir même assez pauvre. Marc.
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