Ne pas induire de culpabilisation Thierry Tournebise
Résumé
Il est depuis longtemps admis en psy, qu’un thérapeute ne doit pas induire les pensées de son patient. Il s’agit ainsi de ne pas amener, chez celui-ci, ce qui ne lui appartient pas et ne serait qu’une projection des pensées du praticien. L’intention de ne pas induire est juste et louable ! Nous trouvons cependant des situations thérapeutiques qui se révèlent être loin de ce projet. Cela est hélas particulièrement vrai en ce qui concerne la culpabilisation du patient ou de ses parents. Qu’il s’agisse de maladresses, d’erreurs, ou de croyances théoriques, trop de patients subissent encore quelques assertions, ou sous entendus, indélicats conduisant à de la culpabilisation. Il semblait que nous avions fini avec une certaine culture de la culpabilités nous en trouvons pourtant encore des vestiges... là où on ne l’attendait pas. Malgré leur investissement, leur générosité et leur dévouement, il arrive aux soignants (même en psy), d’altérer l’intégrité des patients ou de leurs ascendants.
- Auteur :
- Tournebise, Thierry
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- A Tendances culpabilisantes
- A1- Création ou aggravation d’un manque
- A2- Évolution sociologique de la culpabilisation
- A3- Chercher un coupable ne guérit rien
- B Fonctionnements psychiques
- B1- Intégrité de la structure psychique
- B2- Nature du lien entre symptômes et parents
- B3- Évolution normale de la fusion vers l’individuation
- C Types d'impacts et stratégies
- C1- Cas de blessures
- C2- Répétitions et projets de réhabilitation
- C3- Transgénérationnel et psycho généalogie
- D Humaniser les approches psys
- D1- Risque d’une réhabilitation trop précipitée
- D2- Objets et sujets- distance et proximité
- D3- Nuisance des jugements, mais aussi du non jugement imposé
- D4- Pour conclure : Ne pas culpabiliser les thérapeutes non plus
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