Table des matières

• Préambule
• Introduction
• I Les pauvres errants au Moyen Âge
  et à l’orée de l’époque moderne :
  de la sanctification à la diabolisation
  • La célébration médiévale de la pauvreté errante et ses limites
    • Les sources du vagabondage
    • Le traitement religieux de l’errance pauvre
    • Les limites de la tolérance
  • Le temps de la transition à la fin du Moyen Âge
    • La montée de l’errance et ses facteurs
    • Entre répulsion et fascination
    • Les prodromes de la répression
  • Le tournant à l’orée de l’époque moderne : vers une diabolisation des errants
    • Les facteurs de l’évolution
    • Le renforcement de la répression
    • La rémanence de représentations ambiguës
• II Les vulnérables :
  les vagabonds mendiants des Temps modernes,
  des êtres malheureux et stigmatisés
  (XVIIe-XVIIIe siècles)
  • Le vagabondage de l’époque moderne : une nouvelle réalité sociale ?
    • Vagabondage et peuplement
    • Vagabondage et crises
    • Des hommes plutôt jeunes en majorité. Des vulnérables
    • La fabrication du vagabond et la société d’en bas
    • Vagabondage et délinquance
  • Stigmates
    • Les conceptions du vagabondage dans la pensée des XVII e et XVIII e siècles
    • Quelques représentations de l’errance dans l’art et la littérature
    • La perception générale du vagabondage dans le corps social
  • De l’identification à l’étiquetage
    • La marche vers l’étiquetage au XVII e siècle
    • L’aboutissement du XVIII e siècle
• III L’invention d’un système répressif
  aux XVIIe et XVIIIe siècles :
  les vagabonds mendiants réprouvés et exclus
  • L’invention de l’Hôpital général
    • Les origines
    • La création de l’Hôpital général de Paris
    • Destin de l’Hôpital général en France. Vers l’échec
  • Vagabonds et mendiants, tous « gibiers de galère »
    • Vers l’assimilation des mendiants valides et des vagabonds
    • La répression par la peine des galères
    • L’échec de la déportation vers les colonies
    • Les limites de la répression
  • Une nouvelle tentative d’enfermement : les dépôts de mendicité (1764)
    • Les origines des dépôts
    • Naissance des dépôts
• IV Des miséreux dans la France du XIXe siècle
  • Unité et diversité identitaires
    • La masse vagabonde
    • Mendiants vagabonds, des hommes célibataires le plus souvent âgés
    • Des groupes d’appartenance vulnérables ?
      • • Estropiés et infirmes
      • • Ruraux sur les chemins
      • • Travailleurs en mouvement
      • • Tsiganes
      • • Étrangers errant sur le territoire national
      • • Appartenances diverses
    • Les sans-appartenance
  • Vie errante, vie souffrante
    • Mendiants vagabonds sur la route
    • Du passeport de route à la carte d’identité
    • Misère noire et isolement
    • Destins de vagabonds
  • Tous des délinquants
• V Identité et image de soi vagabondes.
  Culture ou subculture ?
  • Les vagabonds mendiants entre insertion et exclusion
    • Les difficultés de l’insertion
    • Des exclus ?
  • La mise en scène de soi du vagabond mendiant et son imaginaire « pauvre »
    • L’image de soi
    • L’imaginaire des mendiants vagabonds ?
  • Culture ou subculture de l’errance ?
    • L’aspiration à la liberté
    • La quête de l’honneur
    • Entre apathie et contestation
    • Le fatalisme
    • L’intelligence du pauvre vagabond à l’aune d’un comportement d’adaptation
    • Un être sensible
• VI Des représentations pacifiées
  des chemineaux :
  de la compassion à la fascination
  • Pitié et compassion
    • La pitié traditionnelle
    • Compassion à l’égard des « nouveaux pauvres » du XIXe siècle
  • De l’admiration à la célébration de l’errance
    • La bohème vagabonde
    • Chanter la route
  • De la compassion à la célébration : la poésie de la route de Jean Richepin
• VII Des représentations repoussantes
  des errants pauvres :
  du stigmate à la diabolisation
  • Les grandes doctrines contre le non-travail et le mode de vie des errants
    • L’hostilité traditionnelle au non-travail du catholicisme
    • Le rejet du vagabondage par le libéralisme
    • L’exaltation du travail d’inspiration socialiste
    • Le rejet des vagabonds par le marxisme
    • L’organicisme, une manifestation d’hostilité à la mobilité
  • Le mendiant vagabond perçu comme un être marginal
    • Des êtres perçus comme repoussants, répugnants et déclenchant la méfiance
    • Les trimardeurs vus comme des contrevenants à la morale
    • Des êtres malsains, porteurs de toutes les pathologies : la hantise de la contagion et de la folie
  • La légende noire des outlaws
    • Des individus fourbes et rusés
    • Tous des délinquants
    • La hantise tsigane
    • L’ordre établi, menacé par les vagabonds
• VIII Sur la route : des êtres contrôlés
  en marche vers la réclusion
  • L’invention du délit de mendicité et son application
    • Continuités révolutionnaires
    • Aux origines de la répression du XIXe siècle : le code pénal de 1810
    • Le renforcement de la répression au temps de la Défense sociale
  • Une prison pour les vagabonds mendiants : le dépôt de mendicité du XIXe siècle
    • Le temps des incertitudes de la Révolution à la fin du Second Empire
    • Un fonctionnement réglementé mais dévoyé
    • La fin des dépôts de mendicité sous la Troisième République
  • Aider les vagabonds adultes, encadrer les enfants
    • Écarter
    • Protéger
    • Occuper
    • Encadrer les jeunes vagabonds
• IX Le temps des clochards.
  Vers la « disparition » de l’errance vagabonde ?
  (Du début du XXe siècle
  à la crise des années 1970)
  • Le déclin du vagabondage ?
    • Une tendance longue à la baisse, mais discontinue
    • La diabolisation des nomades au moment de la Seconde Guerre mondiale
  • La vie vagabonde dans les trois premiers quarts du XXe siècle
    • La cloche : facteurs personnels et professionnels, des invariants ?
    • Souffrances récurrentes au quotidien
  • Endiguer l’errance pauvre
    • L’errance, problème de société, problème de charité
    • L’atténuation de la répression ?
  • Vers un vagabondage renouvelé : des jeunes en route
• X Les représentations du vagabondage
  du début du XXe siècle aux années 1960 :
  épanouissement de nouveaux mythes
  et rémanences de mythes anciens
  • Le « clochard romantique »
    • Naissance des mythologies clochardes
    • Le clochard romantique sublimé par la fiction française
    • L’influence de la fiction d’origine étrangère
    • Essai d’analyse de la représentation du clochard sublimé
  • Une autre représentation rémanente : l’image dégradée du vagabond-clochard
• XI Une nouvelle mendicité errante :
  les sans-domicile fixe
  (fin XXe-début XXIe siècle)
  • Les conditions d’apparition du phénomène SDF
    • L’invention du SDF
    • L’entrée dans la rue
  • Répertorier les SDF
    • Un poids démographique sensible
    • Une population d’hommes jeunes
    • La rue au ras du sol
  • Une vie fragile
    • Le « vide social »
    • Des modes de vie précaires
    • Le corps souffrant du vagabond
    • Des femmes et des enfants, précaires parmi les plus précaires
• XII Culture SDF, culture dominée
  • Face à la société dominante
    • À la recherche de la liberté ?
    • L’horizon « borné » de la cloche
    • Réactions à l’exclusion : appropriation, honte, souci de dignité, recherche de boucs émissaires
  • L’adaptation des comportements dans la rue
    • Une culture de l’isolement
    • Culture des carences, culture de l’errance
    • Des savoir-faire spécifiques
    • La violence de la rue, une nécessité ?
  • Un imaginaire pauvre
• XIII Les dominants face aux SDF
  • Une société si concernée
    • La hantise du péril personnel
    • Le dégoût
    • Entre compassion et peur
  • Les formes nouvelles de la répression
    • Mise à distance
    • La fin du délit de vagabondage
    • La répression revisitée
  • Faire disparaître les SDF : assister et prévenir
    • L’intervention renouvelée des œuvres privées
    • Le recours à l’État
    • Les limites de la prévention
• Conclusion
• Notes
  • Introduction
  • I Les pauvres errants au Moyen Âge et à l’orée de l’époque moderne : de la sanctification à la diabolisation
  • II Les vulnérables : les vagabonds mendiants des Temps modernes, des êtres malheureux et stigmatisés (XVIIe-XVIIIe siècles)
  • III L’invention d’un système répressif aux XVIIe et XVIIIe siècles : les vagabonds mendiants réprouvés et exclus
  • IV Des miséreux dans la France du XIXe siècle
  • V Identité et image de soi vagabondes. Culture ou subculture ?
  • VI Des représentations pacifiées des chemineaux : de la compassion à la fascination
  • VII Des représentations repoussantes des errants pauvres : du stigmate à la diabolisation
  • VIII Sur la route : des êtres contrôlés en marche vers la réclusion
  • IX Le temps des clochards. Vers la « disparition » de l’errance vagabonde ? (Du début du XXe siècle à la crise des années 1970)
  • X Les représentations du vagabondage du début du XXe siècle aux années 1960 : épanouissement de nouveaux mythes et rémanences de mythes anciens
  • XI Une nouvelle mendicité errante : les sans-domicile fixe (fin XXe-début XXIe siècle)
  • XII Culture SDF, culture dominée
  • XIII Les dominants face aux SDF
  • Conclusion
• Orientation bibliographique
  • I- Ouvrages de droit, sciences sociales et sciences humaines (hors histoire) sur le monde des marges et des exclus
  • II- Histoire de la pauvreté et du vagabondage au Moyen Âge
  • III- Histoire de la pauvreté et du vagabondage à l’époque moderne
  • IV- Histoire de la pauvreté et du vagabondage durant le grand XIXe siècle (1789-1914)
  • V- Histoire de la pauvreté et des clochards au XXe siècle
  • VI- Histoire de la pauvreté et du vagabondage en longue période
  • VII- Méthodologie
  • VIII- Histoire spécialisée éclairant la question du vagabondage
• Index
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
  • F
  • G
  • H
  • J
  • K
  • L
  • M
  • N
  • O
  • P
  • Q
  • R
  • S
  • T
  • V
  • W
  • Z
  • i
  • É